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E-Press du 21 août 2021

E-Press du 21 août 2021

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Au sommaire :

1- PGAC : le vœu russo-allemand

La Russie et l’Allemagne espèrent que les efforts pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien se poursuivront.

La Russie et l’Allemagne espèrent que les efforts visant à sauver l’accord sur le nucléaire iranien se poursuivront après la formation d’un nouveau gouvernement en Iran, a déclaré le président russe Vladimir Poutine après des entretiens avec la chancelière allemande Angela Merkel.

« Lorsque nous avons discuté de la situation autour de l’accord nucléaire iranien, nous avons exprimé avec Mme la chancelière l’espoir qu’après la formation d’un nouveau gouvernement en Iran, des efforts acharnés seront poursuivis pour préserver le Plan d’action global commun », a-t-il déclaré.

Poutine a également déclaré avoir informé Merkel de sa conversation téléphonique avec le président iranien Ebrahim Raïssi, le 18 août.

La commission mixte du PGAC a tenu plusieurs réunions hors ligne à Vienne depuis avril pour discuter des perspectives d’un éventuel retour des États-Unis à l’accord et des mesures nécessaires pour garantir le respect total et efficace des termes de l’accord par tous ses signataires. Les membres de la commission continuent de discuter des moyens de rétablir l’accord nucléaire lors de réunions informelles sous divers formats, y compris au niveau des experts. Les participants au PGAC tiennent également des consultations séparées avec la délégation américaine sans la participation de l’Iran. Il était initialement prévu de terminer les consultations fin mai, puis - début juin.

Le Plan global d’action conjoint, également connu sous le nom d’accord sur le nucléaire iranien, a été signé entre l’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Russie, Royaume-Uni, Chine, États-Unis et France) et l’Allemagne en 2015.

Dans le cadre de l’accord, l’Iran s’est engagé à freiner ses activités nucléaires et à les placer sous le contrôle total de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en échange de l’abandon des sanctions imposées précédemment par le Conseil de sécurité des Nations unies, l’Union européenne et les États-Unis sur son programme nucléaire.

L’avenir de l’accord a été remis en question après le retrait unilatéral des États-Unis en mai 2018 et les sanctions unilatérales de Washington sur les exportations de pétrole contre Téhéran. L’Iran a fait valoir que tous les autres participants, européens en premier lieu, ignoraient certaines de leurs propres obligations dans la sphère économique, rendant ainsi l’accord dans sa forme actuelle insensée.

Source :  IRNA

2- Israël : mise en garde du CGRI

CGRI : « D’autres bases US dans la région suivront le même sort qu’en Afghanistan »

Le général de brigade Mohammad Reza Naqdi, le coordinateur adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) a déclaré que le reste des bases américaines érigées dans la région connaîtront bientôt le sort des bases US qui sont en Afghanistan… « Elles seront vidées des Yankees et Cies ».

« Ces événements ainsi que la défaite et la fuite des États-Unis ne sont pas inédits, car auparavant les Britanniques et Soviétiques ont été vaincus en Afghanistan », s’est-il félicité.

Et de poursuivre : « Cet événement important est une grande leçon pour toutes les nations du monde sur la façon dont le peuple de l’un des pays les plus pauvres de la planète a affronté le pays qui se dit le plus puissant du monde.

Les événements en Afghanistan ont montré que la victoire et la défaite dans une guerre sont liées à la foi et à la force de la volonté du peuple et non pas aux équipements militaires.

“Si les nations opprimées ne se laissent pas intimider, elles peuvent vaincre l’ennemi et les expulser. Vous avez dépensé 2 000 milliards de dollars d’impôts du contribuable américain et massacré des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants et détruit l’Afghanistan pour arrêter un certain nombre de terroristes ?”, a-t-il ironisé en réaction aux allégations du président américain selon qui les États-Unis ont attaqué l’Afghanistan pour lutter contre les terroristes.

“Les armées qui dépendent des États-Unis sont faibles. On a déjà vu l’exemple de l’armée irakienne et de l’armée koweïtienne, qui se sont rendues sans résistance aux agresseurs. Or toute armée instruite par les États-Unis connaîtra le même sort que l’armée afghane… Les États dont les responsables comptent sur les États-Unis sont toujours abandonnés aux pires moments. Les Européens doivent savoir que le suivisme envers les politiques US ne leur apportera que l’humiliation… L’ère de la superpuissance et du monopole des États-Unis est bel et bien révolue”, a-t-il souligné.

Source : Al-Manar

3- L’Afghanistan fait peur à Israël

Les images du retrait, et l’opinion générale des pays sur l’administration Biden, dicteront leurs réactions au départ des États-Unis d’Afghanistan.

“Tout le monde cherchera à couvrir ses paris”, a déclaré Moshe Albo, historien du Moyen-Orient moderne et chercheur au Centre Dado pour les études militaires interdisciplinaires. “Dans le Golfe [Persique], ils concluront qu’ils ne peuvent faire confiance à personne d’autre qu’eux-mêmes”, a déclaré Albo.

“Si je suis un Saoudien, un Émirati, un Bahreïni ou d’autres personnes qui ont été proches de l’Amérique, je vais vouloir réfléchir à ma relation avec les États-Unis et me demander s’il ne serait pas sage de commencer à examiner si ma survie serait mieux assurée en concluant une sorte d’accord avec l’Iran plutôt que de compter sur le soutien américain”, a déclaré Cliff May, fondateur et président de la Fondation pour la défense des démocraties, un groupe de réflexion de droite.

Depuis l’entrée en fonction du président américain Joe Biden en janvier, les Saoudiens tiendraient des discussions avec leurs grands rivaux iraniens. Les médias ont révélé en avril que des responsables iraniens et saoudiens s’étaient rencontrés à Bagdad ce mois-là, leur première réunion de haut niveau depuis que Riyad a rompu ses liens diplomatiques avec Téhéran en 2016. Un deuxième round a eu lieu en mai, également à Bagdad, et les scènes qui se déroulent en Afghanistan pourraient convaincre Riyad d’approfondir ses contacts avec l’Iran.

Les Émirats arabes unis, qui ont toujours gardé les canaux diplomatiques ouverts avec l’Iran, veulent maintenir la stabilité dans le golfe Persique pour pouvoir continuer à diversifier leur économie en dehors du pétrole. Ils pourraient eux aussi chercher à conclure des accords avec leur partenaire commercial iranien pour se prémunir contre l’impression que les Américains ne sont pas disposés à dépenser des ressources et à recourir à la force au Moyen-Orient.

À l’ouest d’Israël, l’Égypte tente également de trouver un équilibre face à la perception du manque de fiabilité des Américains depuis des années, a déclaré Albo. La Chine considère l’Égypte comme le pilier de sa présence au Moyen-Orient, et devient un acteur majeur dans la construction des mégaprojets d’infrastructure égyptiens. Le Caire a également renforcé ses liens militaires avec Moscou, qui construit la première centrale nucléaire d’Égypte. “Ils regardent l’Afghanistan et l’Ukraine, Hong Kong et l’Irak”, a déclaré Aharonson. “Le monde tire des conclusions sur la marque américaine.” »

4- OTAN attaquée par OTAN

Lorsque la lumière est faite sur les liaisons dangereuses entre les USA et la France, cela signifie que les relations entre les deux pays ont dépassé le stade de la dégradation suprême.

Quand un média pro-OTAN comme le français Opex.360 admet le sort plus que douteux de l’Europe proaméricaine et de ses habitants qui s’américanisent encore jusqu’à l’os malgré le retrait scandaleux des troupes américaines d’Afghanistan ; quand le retrait catastrophique américain qui a entraîné avec lui toute une bande de supporters parasites avec qui le Roi des Rois de la loi de la jungle a même dédaigné de partager le reste de sa nourriture ici la carcasse d’Afghanistan ; et quand une guerre sous le prétexte passe-partout d’antiterrorisme et aussi absurde que l’existence même des chefs de guerre narcissiques à la recherche d’une raison d’être quelconque fait tuer des enfants, hommes et femmes innocents.

En tout cela il y a des messages à interpréter, c’est le signe que les métastases ont déjà atteint les organes cognitifs les plus vitaux de l’Organisation de l’Alliance du Nord et que la mort clinique est déjà prononcée pour les USA et ses adeptes et que le reste n’est qu’une histoire à dormir sous un beau ciel étoilé et compter un à un les brebis qui entrent dans l’enclos de peur des loups pour s’endormir paisiblement.

Tout comme l’avait prédit le visionnaire président cabaliste français en parlant de la mort cérébrale de l’OTAN, le cataclysme est également promis à tous ceux qui restent follement fidèles à la fausse arche d’alliance sous le tabernacle israélien.

Mais quel temps étrange nous a été donné de voir de nos propres yeux ! Peut-être que nous nous estimons heureux de pouvoir entendre de loin les cris et les appels à l’aide de nos frères afghans en restant scotchés sur les écrans de nos téléviseurs dernier cri alors que nous sommes confortablement assis dans nos fauteuils en Pyjama à rayure, les jambes allongées en croix sur la table basse et de zapper tranquillement d’un geste lent et humaniste mêlé de lassitude quand nos yeux trouvent les images insupportables. Croyons-nous encore à la sécurité dans nos petits deux-pièces ? N’est-il pas temps de séparer l’écume de l’or en fusion ? Quelles que soient nos réponses, une chose reste inchangée : c’est que dorénavant, il ne se passera pas un jour sans qu’un masque ou deux ne tombent et que nous devrons du coup choisir notre camp sans plus rien retarder !

Jusqu’à présent, la vraie décision pouvait être remise au lendemain, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui et l’Europe et ses habitants seront les premiers à faire face à ce dilemme et à ce choix existentiel sans procrastination. Ce dilemme dont dépendra toute une vie terrestre et la survie de notre âme.

Le 5 juillet 1963, sur l’idée que la défense de la France ne pouvait être « déléguée aux États-Unis », Alain Peyrefitte, alors ministre de l’Information, avait déclaré,  » : « Le gouvernement français n’a jamais mis en doute la résolution du président Kennedy ni celle du peuple américain d’aujourd’hui. Il s’est seulement borné à se demander : “Qui peut aujourd’hui assurer ce que le peuple souhaitera, ce que le successeur du successeur du président Kennedy décidera, dans quinze ou vingt-cinq ans ? La France aurait bien aimé avoir les États-Unis à ses côtés en 1914 et en 1939 ».

De tels propos ne manquèrent pas de faire polémiques, tant aux États-Unis qu’en… France. « Une tempête dans un verre d’eau », relativisa le général de Gaulle, selon des propos rapportés par M. Peyrefitte. « Les intérêts vitaux de l’Amérique peuvent, un jour, ne pas coïncider absolument avec les intérêts vitaux de l’Europe. Il n’y a rien là d’insultant ni d’agressif et ça a souvent été dit par d’autres. Vos propos manquent plus d’originalité que de fondement », assura-t-il à son ministre. 

Près de soixante ans plus tard, les mêmes interrogations se sont posées. Notamment quand le président Donald Trump critiqua l’OTAN ou quand son prédécesseur, Barack Obama, avait réduit le format des forces américaines en Europe, pour mieux les redéployer dans la région Indo-Pacifique…

Et le retrait d’Afghanistan des troupes américaines [ainsi que celles de quelques autres membres de l’OTAN, ndlr], avec les conséquences que l’on sait, a de quoi semer le doute parmi les alliés de Washington. D’autant plus que, ces dernières années, ce n’est pas la première fois que les États-Unis décident unilatéralement de laisser à leur sort des forces « amies » qu’ils soutenaient jusqu’alors. Les milices kurdes syriennes [YPG] en firent en effet les frais en octobre 2019, devant alors faire face à la Turquie, après avoir combattu et défait le califat instauré par l’État islamique [Daech].

À l’époque, le président Macron n’avait pas hésité à parler de « mort cérébrale de l’OTAN ». Autant dire que le propos avait été aussi mal accueilli que celui d’Alain Peyrefitte cinquante-six ans plus tôt. Quoi qu’il en soit, l’évolution de la situation afghane a donné lieu à des commentaires sévères à l’endroit de l’Alliance, comme ceux d’Armin Laschet, qui espère succéder à Angela Merkel, la chancelière allemande, à l’issue des élections fédérales de septembre prochain.

Le retour des talibans à Kaboul est « la plus grande débâcle que l’OTAN ait subie depuis sa création et c’est un changement d’époque auquel nous sommes confrontés », a en effet estimé M. Laschet. « C’est un moment humiliant pour l’Occident », a, de son côté, déploré Mark Sedwill, un ancien représentant britannique auprès de l’OTAN…

Avec Opex.360

5- Nouvelle armée afghane trop russe ?

Alors que l’armée afghane s’affaire à reconstituer ses forces, elle vient de recevoir deux hélicoptères russes Mi-17.

L’armée afghane est en train de reconstituer ses forces au nord de Kaboul et a déjà sous son contrôle deux provinces afghanes et leur nombre total approche déjà les 10 000.

Les informations obtenues par l’agence de presse Avia.pro suggèrent que les forces de l’Alliance du Nord ont réussi à recevoir deux hélicoptères Mi-17 entièrement armés, alors qu’il existe des preuves que les talibans ont récupéré l’un d’entre eux, les deux véhicules aériens ayant été livrés par l’Ukraine après rénovation.

Pour l’instant « Le sort de l’un des deux hélicoptères Mi-17V-5 restaurés par l’Ukraine et destinés aux militaires afghans reste inconnu. Mais, selon d’autres sources disponibles, l’hélicoptère en question n’est pas tombé aux mains des talibans et a été tout simplement utilisé par les forces de l’opposition à Panjer. En tout état de cause, le sort du deuxième Mi-17V-5 reste toujours inconnu, » rapporte la chaîne « Militariste’ sur son compte Telegram. Selon une source, les hélicoptères ukrainiens appartenaient à l’armée afghane avant la chute du régime.

À l’heure actuelle, on sait que les forces de l’Alliance du Nord sont armées de plusieurs centaines d’unités de véhicules blindés, de plusieurs dizaines de chars ainsi que d’autres armes, le tout peut poser un très gros problème pour les forces gouvernementales afghanes et leurs soutiens si ces équipements tombent entre les mains des talibans qui se sont d’ailleurs montrés incapables de placer l’ensemble du territoire afghan sous leur contrôle.

“Jusqu’à présent, l’Alliance du Nord n’a pas pu résister à l’armée des talibans, mais leur nombre semble être plus que suffisant pour qu’elle puisse effectuer un nettoyage à travers les provinces afghanes et au cas où le gouvernement afghan de recevrait du renfort ou une aide extérieure que ce soit de l’Iran., de la Russie ou d’un pays membre de l’OTAN, et dans ce cas ; les talibans subiront certainement une de leurs pertes majeures, d’autant plus que leurs forces sont désormais concentrées et que les militants peuvent subir des pertes colossales avec des pertes énormes dues à de puissantes frappes.”, notent les experts. Auparavant, on savait que l’armée afghane en reconstruction avait réussi à vaincre des détachements de plusieurs centaines de terroristes.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV