Samedi dernier, les États-Unis suivis de la Grande-Bretagne ont présenté un « casier à charge » contre l’Iran lui adressant des accusations au sujet du pétrolier Mercer Street.
Quelques jours plus tard, ce mercredi matin, le Pentagone prenant le soin de ne plus faire la moindre allusion à l’Iran, pointait du doigt Ansarallah d’avoir mené l’attaque contre le navire Mercer Street.
À quoi riment-elles ces accusations anti-iraniennes ? Et pourquoi le Pentagone a fini par faire marche arrière ?
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales s'exprime sur le sujet.
Ayssar Midani :
« En réalité, toutes ces accusations sont des prétextes dans le cadre des efforts des Israéliens dans le but de diaboliser l’Iran pour mobiliser les États-Unis et les pays membre de l’OTAN contre l’Iran et c’est une politique constante de Tel Aviv.
Les Israéliens s’affolent à chaque fois que les Américains disent qu’ils veulent sortir de la région les Israéliens essaient de provoquer des problèmes de manière à montrer qu’ils sont toujours en danger... »