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Deby, la France l'a tué puisque l'armée tchadienne lui obéissait trop....
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Tchad : vers un Mali bis ?
On comprend de plus en plus pourquoi Deby a été éliminé par la France.
Les victoires de l’armée tchadienne dirigée personnellement par le défunt Idriss Déby Itno ont toujours été une pilule difficile à avaler pour cette force d’occupation, et cette dernière attaque contre les forces tchadiennes en est la preuve.
Les médias font état de la mort d’au moins 26 militaires tchadiens et plusieurs blessés, mercredi 4 août, dans une attaque de Boko Haram dans la région du lac Tchad.
Mais ce n’est pas tout : dans un article daté du 5 août, Opex.360 remet en cause la capacité de l’armée tchadienne, mais va encore plus loin en accusant Idriss Deby d’avoir menti sur la réalité, qui est selon ce média, la persistance de la présence des terroristes.
« Idriss Deby Itno dirigea personnellement l’opération “Colère de Bohoma”, censée alors chasser les groupes terroristes, en particulier Boko Haram, de la région. Au bout d’une semaine de combats, N’Djamena affirma que cet objectif avait été atteint, avec un millier de jihadistes mis hors de combat. Et le président Déby assura qu’il “n’y avait plus de terroristes” au Tchad. Cependant, les forces tchadiennes ont de nouveau subi des pertes importantes, cette fois sur l’île de Tchoukou Telia, située à 190 km au nord-ouest de N’Djamena », lit-on sur Opex.360.
La cohésion et l’unité au sein de l’armée tchadienne et l’opération « Colère de Bohoma », sont restées à travers la gorge de la France, et cette attaque est le début du projet d’affaiblissement de l’armée tchadienne.
D’ailleurs, une délégation de quatre membres du comité tchadien chargé de désigner les futurs membres du Conseil national de la Transition est venue voir comment le Conseil malien de transition avait, il y a quelques mois, été mis en place.
Le schéma malien devrait donc être reproduit au Tchad.
« Les quatre officiels tchadiens ont rencontré le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le président du CNT, le colonel Malick Diaw et plusieurs membres du CNT. Pour parler des enjeux liés à la composition de ce Conseil, qui se doit d’être le plus représentatif possible sans passer par une élection. Avec une donnée sensible dans les deux cas, malien et tchadien : la place des militaires au sein de ce conseil », lit-on dans les médias mainstream.
L’objectif de ce plan est clair : affaiblir le Tchad en s’attaquant à son point fort qu’est son armée et ensuite faire soumettre ce grand pays stratégique du Sahel aux diktats occidentaux.
2. RDC : le bioterrorisme à l’aide du terrorisme
Le terrorisme n’est désormais pas le seul moyen des pays occidentaux pour accaparer d’un pays africain : ce nouveau concept qu’est le bioterrorisme vient à leur aide et l’assaut occidental prend une nouvelle tournure.
On se rappelle l’épisode de Douala au Cameroun où un vol d’Air France a directement fait atterrir des bioterroristes sur le territoire camerounais.
On se rappelle aussi du Sénégal, où après avoir annoncé la construction des usines de production de vaccins en coopération avec les pays occidentaux, la situation sanitaire s’est soudainement empirée et le pays a connu une flambée sans précédent de la pandémie.
Cette fois-ci c’est la RDC qui est victime de ce bioterrorisme, et les médias mainstream en parlent de façon la plus éhontée possible et en font même un rapport et investigation pour dire qu’ils sont les plus inquiets du monde face à ce qui se passe en Afrique.
« En RDC, les agents de la riposte Ebola ont-ils financé les forces armées congolaises et même des groupes armés pour assurer leur sécurité ? C’est ce que révèle le dernier rapport du Groupe d’étude sur le Congo, un centre de recherche de l’université de New York. Les faits portent sur la 10e épidémie d’Ebola, entre 2018 et 2020, dans l’est du pays. Selon ces chercheurs, en voulant protéger son personnel et faire face à la pandémie, le ministère de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé ont sans doute aggravé le conflit ».
Cette « riposte à la 10e épidémie d’Ebola », est donc un nouveau prétexte pour mener une double attaque contre le pays et faire infiltrer les rebelles dans les régions déjà déstabilisées de l’Est.
Les virus ont toujours été une arme de déstabilisation pour l’axe US-OTAN, qui, à travers ces armes biologiques fournit les foyers du terrorisme dans les pays concernés, manipulent la population aussi bien physiquement que mentalement et expérimentent ces vaccins dans ce pays sans se soucier des effets que ces expérimentations pourraient avoir sur la santé des civils.
Mais ce qui est encore plus ridicule c’est de lire cet article de Jeune Afrique qui annonce que Washington mobilise 1,6 milliard de dollars « en faveur du développement de la RDC », et on se demande la nature de cette aide ? Est-elle destinée à la lutte contre l’Ebola, le terrorisme ou les deux ?!
3. L’indépendance des pays africains ; l’arrogance occidentale
Il est quand même extraordinaire de voir les médias mainstream consacrer des articles assez longs à chaque anniversaire d’indépendance d’un pays africain !
Comment peut-on analyser ce comportement ? Quelles sont les réelles intentions ?
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.
