Au sommaire :
1- Afghanistan : Pékin se coordonne avec Téhéran
Lors de sa visite en Égypte, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est entretenu par téléphone avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif sur les relations bilatérales et la question de l'Afghanistan.
China International Radio a rapporté lundi que Wang Yi a déclaré que Pékin a apprécié la contribution positive du président Hassan Rohani et du gouvernement iranien dans le développement des relations entre la Chine et l'Iran au cours des huit dernières années.
Il a souligné que la Chine souhaite travailler avec le nouveau gouvernement iranien d’Ebrahim Raïssi sur les bases de la confiance et du soutien mutuel. Le renforcement des échanges amicaux et de la coopération, l'opposition commune à un parti pris et l'intimidation, une défense résolue du multilatéralisme, l'équité et la justice internationale, peuvent mieux protéger les intérêts communs de la Chine, de l'Iran et des pays en développement.
Le ministre chinois des Affaires étrangères s’est félicité du soutien de l'Iran à la Chine dans les questions liées aux intérêts clés et a garanti le même soutien à Téhéran dans le maintien de sa souveraineté et de la dignité nationale.
Lors de cette conversation téléphonique, M. Zarif a remercié la Chine pour avoir fourni des vaccins et des produits anti-coronaires à l'Iran. Il a espéré le renforcement de cette collaboration contre l'épidémie de Covid-19.
« L'Iran attache une grande importance aux relations avec la Chine et pense que ces relations s'approfondiront encore plus après l'entrée en fonction du nouveau gouvernement en Iran », a-t-il déclaré.
Les deux ministres ont également échangé leurs points de vue sur des questions telles que la situation en Afghanistan.
Source : Avia.pro
2- Des bases russes en Irak ?
La Russie profitera-t-elle de l'opportunité créée par le retrait américain d’Irak pour établir ses propres bases militaires dans le pays ?
Une chose est sûre : la Russie ne laissera pas échapper une telle opportunité.
Suite à la profusion de rumeurs faisant croire que les États-Unis auraient l’intention de quitter le territoire irakien après s’être complètement retirés d’Afghanistan, Bagdad aurait officiellement annoncé vouloir inviter des militaires russes sur le territoire du pays.
La principale raison en est la nécessité d'assurer la sécurité dans la lutte contre les terroristes de Daech qui maintiennent leur présence sur le territoire de cet État du Moyen-Orient.
Selon les experts, en fait, la Russie peut créer deux bases militaires en Irak à la fois - un aérodrome militaire et une base navale - permettant l'accès au golfe Persique. Les deux options peuvent s'avérer très acceptables pour la Russie, car cela augmentera considérablement la présence militaire russe et permettra le contrôle d'une vaste région.
Il convient de noter que le calendrier du retrait du contingent militaire américain d'Irak reste inconnu.
3- Premier avion de 5e génération russe ?
La première vidéo d'un chasseur russe de cinquième génération circule sur les réseaux sociaux.
Les organisateurs du salon aérien MAKS-2021 qui se déroule du 20 au 25 juillet 2021 à Zhukovsky dans l'agglomération moscovite ont révélé le secret du dernier chasseur léger russe de cinquième génération, dont la création avait déjà été signalée par la société d'État Rostec.
Il s'agit en réalité d'une version allégée de l'avion de combat domestique Su-57 et la vidéo parue sur le Web permet de révéler certains détails du chasseur avant même sa sortie officielle.
Sur les séquences vidéo présentées, l'avion de combat russe est présenté dans ses moindres détails ou presque.
Rostec a d'ores et déjà réagi à la vidéo avec la phrase suivante : « Pensez-vous vraiment que nous n'avons rien pour vous surprendre avec ? ».
En ce qui concerne les hypothèses précédemment émises selon lesquelles l'avion de combat est une copie du F-35 américain, les experts notent qu'il existe de nombreuses similitudes, mais qu’un plagiat serait plutôt une illusion.
Avec Avia.pro
4- La police française en Haïti
Crise en Haïti : Paris plaide pour une force de police internationale de l'ONU, mais pas l'armée.
Des gendarmes français sous l'égide de l'ONU en Haïti pour sécuriser le pays après l'assassinat du président Moïse ?
C'est la piste que fournit la diplomatie française interrogée au sujet de l'envoi de troupes militaires dans le pays en crise.
La France juge qu'une intervention militaire « n’est pas d’actualité » en Haïti, a fait savoir auprès de l'AFP le 15 juillet le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en plaidant pour l'envoi dans ce pays de policiers internationaux sous l'égide de l'ONU. Interrogé sur la demande récente faite par Haïti aux États-Unis et à l'ONU de contribuer à la sécurisation d'installations haïtiennes stratégiques après l'assassinat le 7 juillet du président Jovenel Moïse par un commando armé, le chef de la diplomatie française a souligné que l'aéroport de la capitale et les installations pétrolières relevaient «de la protection policière, pas militaire ».
« Il faut que cela se fasse sous l'autorité des Nations unies », plaide le ministre. L'envoi de policiers et de gendarmes « est à voir dans le cadre d'un renforcement de la présence des Nations unies, qui est aujourd'hui insuffisante, pour pouvoir accompagner le processus électoral », a souligné Jean-Yves Le Drian en marge de réunions à l'ONU sur la Libye et la protection des humanitaires dans le monde.
« Il faut que cela se fasse sous l'autorité des Nations unies », a-t-il encore précisé, en laissant entendre que la France serait disposée à fournir des gendarmes pour une telle mission si nécessaire. La France et les États-Unis étaient intervenus militairement à titre bilatéral en Haïti au moment de la chute en 2004 de l'ancien président haïtien Jean-Bertrand Aristide.
Une opération de Casques bleus de l'ONU (Minustah) avait suivi, de 2004 à 2017, comprenant jusqu'à plus de 9 000 militaires.
En octobre 2017, une mission de police (Minustah, Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti) avait pris la relève et s'était achevée en octobre 2019.
Depuis, l'ONU n'est plus présente en Haïti qu'au travers d'une mission politique ayant le nom de Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh), pour lequel 1 200 personnes travaillent sous la direction d'une ancienne ambassadrice américaine, Helen La Lime.
Si une nouvelle opération de police de l'ONU était créée en Haïti, elle nécessiterait une autorisation du Conseil de sécurité, selon plusieurs diplomates.
Le 15 juillet, le président américain Joe Biden a affirmé que l'envoi de troupes américaines en Haïti n'était « pas à l'ordre du jour ».
Les États-Unis ont envoyé le 11 juillet une délégation de représentants de l'administration américaine en Haïti, notamment pour examiner «la sécurité d'infrastructures vitales » et rencontrer les policiers en charge de l'enquête sur l'assassinat du président haïtien.
Source : RT France
5- Pegasus, le sale coup sioniste!
Des militants des droits humains, des journalistes et des opposants du monde entier ont été espionnés via un logiciel mis au point par une société israélienne, selon une enquête publiée dimanche dans plusieurs médias.
Le logiciel espion Pegasus de la société NSO Group, s'il est introduit dans un smartphone, permet d'en récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d'écouter les appels de son propriétaire. L'entreprise, fondée en 2011 et qui a régulièrement été accusée de faire le jeu de régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes.
Mais les organisations Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une liste, établie en 2016, de 50 000 numéros de téléphone que les clients de NSO avaient sélectionnés en vue d'une surveillance potentielle. Elle inclut les numéros d'au moins 180 journalistes, 600 hommes et femmes politiques, 85 militants des droits humains, ou encore 65 chefs d'entreprise..., selon une analyse menée par 17 rédactions.
Ce sont des personnes qui sont clairement dans le viseur des gouvernements...
Sur cette liste, figure notamment le numéro d'un journaliste mexicain Cecilio Pineda Birto, abattu quelques semaines après son apparition sur ce document. Des correspondants étrangers de plusieurs grands médias, dont le Wall Street Journal, CNN, RFI, France 24, Mediapart, El País, ou l'AFP en font aussi partie.
Dans cette liste de cibles potentielles du logiciel espion, on retrouve aussi le contact d'un chef d’État et deux dirigeants de gouvernement européens, des princes et des princesses, des chefs d'entreprises, des généraux, des militants et des journalistes. Mais qu’il s’agisse du Mexique, de l’Inde, du Maroc, de l’Arabie saoudite, du Togo, ou encore de la Hongrie, l'enquête démontre que des agences gouvernementales à travers le monde ciblent leurs propres citoyens ainsi que des personnes extérieures à leur pays.
Des proches de Jamal Khashoggi
D'autres noms de personnalités figurant sur la liste seront divulgués dans les prochains jours par le consortium de médias qui ont mené l'enquête, dont font notamment partie Le Monde, The Guardian, et The Washington Post. Leurs journalistes ont rencontré une partie des personnes visées et ont récupéré 67 téléphones, qui ont fait l'objet d'une expertise technique dans un laboratoire d'Amnesty International.
Cette expertise a confirmé une infection ou une tentative d'infection par le logiciel espion de NSO Group pour 37 appareils, selon les comptes-rendus publiés dimanche. Deux des téléphones appartiennent à des femmes proches du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, assassiné en 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando d'agents venus d'Arabie saoudite.
Pour les 30 autres, les résultats ne sont pas probants, souvent car les propriétaires des numéros ont changé de téléphone. « Il y a une forte corrélation temporelle entre le moment où les numéros sont apparus sur la liste et leur mise sous surveillance », précise le Washington Post.
Cette analyse, qui met à mal la communication de la société, s'ajoute à une étude, menée en 2020, par le Citizen Lab de l'Université de Toronto, qui avait confirmé la présence du logiciel Pegasus dans les téléphones de dizaines d'employés de la chaîne Al-Jazeera du Qatar.
Il est extrêmement difficile de se prémunir de ce logiciel...
Source: RFI