Au sommaire :
1- CGRI : vos sanctions sont brisées
« Nous briserons toutes les barrières causées par les sanctions grâce à nos capacités techniques et scientifiques », a déclaré le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Lors de la cérémonie du dévoilement du vaccin iranien Noura, tenue ce dimanche 27 juin, le général Hossein Salami a déclaré qu’aucune nation n’atteindrait les sommets du progrès sans parcourir les trajets pavés d’embûches ».
« Nous sommes engagés dans une lutte pour protéger notre indépendance. Bien que le monde ait décidé de nuire à notre indépendance, nous sommes pourtant déterminés à la protéger. »
Lors de son discours, le commandant en chef du CGRI a confirmé l’information selon laquelle la variante britannique du coronavirus a été vaincue avec succès par le vaccin iranien.
Le commandant en chef du CGRI a déclaré que « ceux criant à la démocratie et au progrès se réjouissent de voir nos enfants malades mourir dans les bras de leurs mères et c’est pour cela qu’ils bloquent toutes les voies d’acquisition de médicaments et de vaccins ». « Ce qu’ils souhaitent pour notre nation est la pauvreté, la maladie et l’effondrement. »
Le général Salami a continué : « Une nation qui est arrivée à enregistrer de telles gloires en étant sous le coup des sanctions en matière d’économie et de technologie est certainement une nation extraordinaire. »
Et d’ajouter : « Après la propagation du Coronavirus dans le monde, les grandes puissances s'imaginaient que nous allions nous effondrer, mais (…) nos infirmiers et nos médecins ont enregistré une grande victoire à ce propos. »
Les résultats des vaccinations COVID-19 à grande échelle de la population peuvent fournir des informations précieuses aux puissantes firmes étrangères à des fins intéressées.
Le général Salami a souligné que les Iraniens avaient décidé de se placer parmi les meilleurs dans tous les domaines. « Nous avons réussi à construire des drones à fuselage large qui sont en mesure d’assurer un vol de 7 000 kilomètres et d’atterrir à tout endroit. »
Le commandant en chef du CGRI a déclaré que les vaccins produits par l’Iran seraient également remis à la couche démunie d’autres pays.
Source : Pars Today
2- Second désaveu des Français...
Après une abstention historique lors du premier tour des élections régionales et départementales, les Français ont de nouveau boudé les urnes ce 27 juin.
Selon les premières estimations divulguées à 20h en France, l’ensemble des présidents de région sortants ont été réélus lors de ce second tour de vote marqué par une abstention quasi-record. Ainsi, l’intrigue de la soirée, à savoir une éventuelle victoire de Thierry Mariani (RN) en PACA, ne s’est pas réalisée.
Selon les estimations Ipsos-Sopra pour Franceinfo, le taux d’abstention a atteint 65,7%. Sans surprise.
À l’instar du premier tour des régionales et départementales, caractérisé par une abstention record, le second, bien que plus décisif, n’éveille pas non plus d’intérêt chez les Français, le taux de participation s’élevant à seulement 27,89% à 17h00. Selon les estimations, le taux d’abstention à ce second tour se situe entre 64,3 et 65,5%.
De nouveaux dysfonctionnements dans la distribution des professions de foi ont été signalés : Après que des problèmes de distribution de la propagande électorale lors du premier tour ont été massivement signalés, des électeurs font part de nouveaux soucis.
Certains n’ont pas reçu de listes pour les régionales et départementales, alors que les autres en ont été abondamment livrés dans la Meuse, indique Le Républicain lorrain. Des internautes postent les clichés de couacs de la distribution de tracts électoraux. Un habitant de Besançon, en Bourgogne-Franche-Comté, dit avoir reçu des prospectus de candidats du Grand Est.
En publiant une photo d’une boîte aux lettres vide, le député de La France insoumise Adrien Quatennens s’est adressé à Jean Castex, à Gérald Darmanin et à Marlène Schiappa pour les interroger sur l’organisation des élections.
À midi, le taux de participation aux régionales et aux départementales s’affiche à 12,66%, indique le ministère de l'Intérieur, contre 12,22% à la même heure pour le premier tour. Il s’agit d’une chute de sept points par rapport aux régionales de décembre 2015 (19,59%) et de trois par rapport aux départementales de mars 2015 (15,72%).
Source : Sputnik
3- Mme Parly, trafiquante d'armes ?
Le site d'information Mediapart a relayé de nouveaux détails concernant l’affaire du vaste trafic d’armes démantelé en France au mois de janvier, affaire dans laquelle sont entre autres impliqués deux militaires.
Dans l’affaire de ce vaste réseau de trafic d’armes en France, l’une des personnes mises en examen était le chauffeur militaire au cabinet de Florence Parly, la ministre de la Défense. Celui-ci était le conducteur personnel de Madame la ministre. Selon les révélations de Mediapart, il ne s’agit que de l’une de plusieurs failles de sécurité.
S’il était connu que l’un de ces trafiquants présumés travaillait au ministère des Armées, c’est l’enquête du journal qui révèle qu’il côtoyait de manière quotidienne les hautes autorités car étant chauffeur au cabinet de Florence Parly.
L’enquête a également permis de faire surgir d’autres problèmes, comme des heures supplémentaires non payées auxquelles ont été confrontés les conducteurs affectés auprès du cabinet de la ministre des Armées.
Mais la question qui se pose est la suivante : ce trafiquant d’armes était-il protégé par Florence Parly ?
C’est en juillet 2020, six mois avant l’éclatement de l’affaire de trafic d’armes, que le caporal-chef S. avait reçu le poste de conducteur au service logistique du cabinet de Mme Parly. Le futur mis en examen escortait donc la ministre sur certains de ses déplacements, selon un de ses anciens collègues, précise le site d’information.
Interpellé en janvier 2021, il a été mis en examen des chefs « d’acquisition, détention, cession et transport en réunion d’armes de catégories 1 et 3 » et d’ « association de malfaiteurs », a précisé à Mediapart via une source judiciaire.
Ne souhaitant pas commenter l’affaire, le ministère a tenu à préciser auprès du média que, « s’agissant d’une procédure judiciaire en cours », il « coopère[ait] pleinement avec la justice sur ce dossier ». Et d’ajouter qu’à l’issue d’une enquête visant à livrer l’habilitation secret-défense, l’homme en question l’avait obtenue.
Au sein du ministère a été également assuré que « le caporal-chef en question s’est vu retirer immédiatement ses droits d’accès et ses habilitations » « dès que le ministère des Armées a été informé par les services de police de l’enquête » pour trafic d’armes. Or, poursuit Mediapart, comment une enquête d’habilitation a pu passer à côté des éléments qui, quelques mois plus tard, lui vaudront une mise en examen ?
Source : Sputnik
4- La France renouera avec les grandes manœuvres militaires
Le désormais ex-Chef d'état-major français général Lecointre était un visionnaire, car avant son départ à la retraite il avait prédit que la France allait renouer, en quelque sorte, avec les « grandes manœuvres »… mais avec des effectifs évidemment beaucoup moins importants que par le passé.
« Nous prévoyons […] d’organiser en 2023 un exercice, dénommé Orion, qui sera multi-milieux, interarmées, interallié, de niveau divisionnaire et qui impliquera 17’000 à 20’000 hommes et 500 véhicules de l’armée de Terre, deux porte-hélicoptères amphibies, le porte-avions Charles-de-Gaulle pour la Marine et 40 avions de l’armée de l’Air et de l’Espace », avait résumé le général Lecointre Lors de sa dernière audition au Sénat en qualité de chef d’état-major des Armées [CEMA
Et voici la suite de son discours « Il nous faut acquérir des moyens permettant de garantir la cohérence d’ensemble et la maîtrise par les armées de la force dans des environnements moins permissifs », a-t-il continué, avant d’estimer qu’il est aussi nécessaire de renforcer les « activités notamment de l’armée de Terre et de l’armée de l’Air et de l’Espace, en augmentant les heures de vol de chasse et les heures d’entraînement sur blindés, à partir de 2022. »
Pour le CEMA, de telles manœuvres sont une manière de « signifier notre détermination » Et elles constituent aussi une « autre façon de contrer des stratégies hybrides car dans cette confrontation de volontés, nous devons penser que chacune de nos actions peut être, et doit pouvoir être, interprétée par nos compétiteurs ou par nos ennemis ».
Or, a-t-il poursuivi, « être capable de conduire un exercice de haute intensité participe de cette volonté de signifier à nos compétiteurs que nous nous défendons, que nous agissons et que nous sommes capables de contrer ces actions. » Et d’enfoncer le clou : « Les exercices que cette préparation nous amène à réaliser constituent, en eux-mêmes, une forme de démonstration de puissance, donc de confrontation. »
Reste que, depuis maintenant plusieurs années, la Russie organise régulièrement des manœuvres de grande ampleur, comme cela sera encore le cas avec celles appelées « Zapad 2021 », qui auront lieu en Biélorussie en septembre prochain. L’OTAN n’est pas non plus en reste, avec des exercices d’une ampleur qui n’avait plus été vue depuis la fin de la Guerre froide.
Source : Opex360.com
5- Séisme nucléaire, nouveau dada US
Le porte-avions à propulsion nucléaire US Gerald. R. Ford (CVN-78) a subi le premier test de résistance en Atlantique. Le test, le premier du genre depuis 34 ans, a été effectué le 18 juin 2021 à plus de 160 km au large de Palm Coast, en Floride.
Une charge de près de 20 tonnes d’un très puissant explosif, mais rien n’est moins sûre. L’explosion de la charge aurait causé une secousse tellurique d’une magnitude de 3.9 sur l’échelle ouverte de Richter.
Ce test est le premier d’une série de trois tests visant à évaluer la résistance de la coque et des structures du porte-avions à un choc dans un scénario de combat relevant d’un conflit de très haute intensité avec un ennemi disposant de forces équivalentes. En d’autres termes la Fédération de Russie et la République Populaire de Chine.
Des informations convergentes indiquent que les militaires US disposent de nouveaux types d’explosifs induisant de nouveaux phénomènes physiques, assez méconnus jusqu’ici. On ne sait pas si un explosif de ce type aurait été utilisé en Atlantique ou même ailleurs car les effets de ces explosifs de nouvelle génération ne ressemblent pas, à priori, à ceux des explosifs connus. Ce sujet est fort sensible et continue de relever du « secret defense ».
Ce qui est certain est que tout autre pays qui aurait conduit un test similaire aurait enclenché une gigantesque campagne médiatique synchronisée de dénigrement mettant en avant la destruction de la vie et de la faune marine, une détérioration de l’environnement des oiseaux migrateurs et même une atteinte au champ gravitationnel dans la zone de test.
Ces tests démontrent que le Pentagone prend très au sérieux la menace réelle pesant sur les groupes de l’aéronavale US et qu’il se prépare en conséquence en simulant des tirs d’armes nucléaires tactiques contre des porte-avions en plein océan. Ce qui pourrait par ailleurs survenir si un groupe aéronaval US tenterait de s’approcher un peu trop des côtes nord-coréennes.
Un scénario de plus en plus probable avec la propension de certaines élites dirigeantes dépourvues d’expérience militaire à la provocation dangereuse. La récente provocation navale britannique contre la Russie en Ukraine, non loin de Sébastopol, aurait pu aboutir à l’envoi par le fond du destroyer britannique HMS Defender (D36) à coup de missiles Air-Surface d’avions d’attaque russes de type Su-24.
Source : Strategika 51