Au sommaire :
1-Liberté d’expression version US
À quoi ressemble la liberté de la presse à l’étatsunienne ? La réponse est à chercher dans les explications fournies par le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, lequel a fustigé les États-Unis pour la saisie des sites Internet d’une série de chaînes de télévision iraniennes et régionales, soulignant que cette mesure est « une violation flagrante des droits humains ».
M. Khatibzadeh a décrit cette décision comme une « tentative systématique des États-Unis de saper la liberté d’expression mondiale et de faire taire les voix indépendantes dans les médias ».
Il a qualifié de honteuse la poursuite de la politique ambivalente par les États-Unis : « L’administration américaine actuelle a emboîté le pas au précédent gouvernement, ce qui n’a apporté et n’apportera aucun fruit, si ce n’est une double défaite pour Washington. La République islamique d’Iran rejette cette mesure illégale et intimidante et poursuivra cette affaire auprès des instances légales. »
Mardi, les États-Unis ont saisi les sites Internet de Press TV, Al-Alam, et d’autres médias iraniens en langue anglaise et arabe comme Al-Masirah yéménite.
Palestine al-Youm, un diffuseur dirigé par les Palestiniens, Karbala TV, la télévision officielle du sanctuaire de l’Imam Hussein (PSL) dans la ville sainte de Karbala en Irak, Afaq TV, Asia TV, Al-Naeem TV et Nabaa TV qui rapporte les dernières nouvelles sur l’Arabie saoudite et d’autres pays du golfe Persique, ont été bloqués par l’administration US.
LuaLua TV de Bahreïn, une chaîne dirigée par des groupes d’opposition avec des bureaux à Londres et à Beyrouth, a également été bloquée.
Le site Internet de Press TV a été de nouveau mis en ligne après quelques heures, dans le domaine iranien (presstv.ir). Al-Alam TV a également rapidement annoncé que son site serait bientôt de nouveau disponible.
Al-Masirah TV a créé un nouveau site, en utilisant son nom, mais en remplaçant son domaine par. com.
L’année dernière, les domaines. com d’une douzaine d’autres médias iraniens, dont l’agence de presse Fars et le journal d’État iranien Iran Daily, ont été saisis et bloqués de façon permanente par les sociétés de services médiatiques américaines, alléguant que les sanctions américaines interdisent de fournir des services aux Iraniens.
2-Le niet de Kim à Biden
La Corée du Nord refuse toujours de dialoguer avec Washington considérant ces dialogues comme une « perte de temps précieux ».
Pyongyang n’est pas enclin à reprendre les négociations avec Washington, malgré les offres de celui-ci. Les relations entre les deux pays stagnent, alors que l’après-Trump se prépare.
La Corée du Nord a de nouveau repoussé la reprise du dialogue prônée par les États-Unis. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères coréen rejette la proposition de Sung Kim, envoyé spécial américain en Corée du Nord, qui s’était dit prêt à rencontrer ses homologues « n’importe où, n’importe quand ».
« Nous n’envisageons même pas la possibilité d’un contact avec les États-Unis […]. Cela ne nous mènerait nulle part et ne serait qu’une perte de temps précieux », fait savoir Ri Son Gwon, ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué relayé par l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA).
C’est la seconde fois en 48 heures que les États-Unis essuient une semblable déconvenue. Ce 22 juin, la cadre du parti Kim Yo-jong a en effet ironisé sur les velléités américaines de renouer le dialogue. La sœur du leader Kim Jong-un avait mis en garde contre de faux espoirs, pouvant plonger les États-Unis dans « une déception encore plus grande ».
Washington semblait avoir interprété comme une ouverture les récents propos du dirigeant nord-coréen qui avait déclaré mi-juin « se préparer à la fois au dialogue et à la confrontation » avec la nouvelle administration Biden. Outre-Atlantique, cette position avait été lue comme un « signal intéressant » par les proches du président américain.
Si les relations entre les deux pays semblaient s’être réchauffées sous le mandat de Donald Trump, le 45e président américain rencontrant même son homologue sur le sol coréen en 2019, les interrogations sur les chances de Biden de s’entendre avec Kim Jong-un continuent de planer.
En mai, le nouveau locataire de la Maison-Blanche s’était dit prêt à rencontrer le leader coréen, à condition que celui-ci accepte de discuter de son programme nucléaire. La question de la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne, prônée par Washington comme par Séoul, reste pour l’heure au point mort.
En 2018, le sommet de Singapour entre Trump et Kim Jong-un avait en effet accouché d’un accord en la matière, mais celui-ci n’a jamais été respecté. Pyongyang a même récemment déclaré vouloir renforcer son arsenal nucléaire.
L’approche diplomatique de Joe Biden avec Kim Jong pourrait donc différer de celle de son prédécesseur. Fin mai, le 46e président des États-Unis avait d’ailleurs admis ne pas vouloir s’appuyer sur « ce qui a été fait dans un passé récent », précisant ne pas vouloir reconnaître « la légitimité sur le plan international » du dirigeant nord-coréen.
Source : Sputnik
3-L’approche chinoise de la vie en orbite : le Kung-Fu pour pallier à la microgravitation
Décidément les Chinois disposent de leur propre approche pour pallier aux effets de la microgravitation. Dans cette vidéo diffusée le 23 juin 2021 par les médias chinois où l’on voit le président Xi Jinpin s’adresser aux trois taïkonautes en orbite basse (380 km d’altitude), on s’aperçoit que le module principal de la station orbitale chinoise est truffé de dispositifs de rétention que les trois taïkonautes (moyenne d’âge : 51 ans) utilisent avec dextérité pour se maintenir au plus près de la surface.
L’usage des pieds laisse à penser que les trois taïkonautes maîtrisent les arts martiaux chinois et exploitent leurs connaissances en la matière pour pallier aux effets de la microgravitation en orbite.
L’approche chinoise est assez originale et s’inscrit logiquement dans une longue tradition historique ininterrompue depuis des millénaires. La relance de la conquête spatiale par un pays qui n’avait pas un semblant d’industrie il y a moins de cinquante ans sera à coup sûr une aventure assez fascinante.
Source : strategika51
4-Sa Majesté dans la nasse russe
Le destroyer lanceurs missile britannique HMS Defender a violé les eaux territoriales russes près de la Crimée, en refusant d’obéir aux exigences légales de l’armée russe de changer de cap, une nouvelle provocation de l’OTAN à la suite de quoi des chasseurs et bombardiers russes ont décollé en vue d’intercepter le navire de guerre britannique.
Vous pouvez voir l’évènement unique dans son genre dans une vidéo diffusée par l’agence de presse russe Avia.pro.
La séquence vidéo montre comment les chasseurs et les bombardiers russes pourchassent le navire britannique, le repoussant de la péninsule de Crimée, tandis que le navire de la flotte russe de la mer Noire escorte le navire de guerre britannique de manière à ce qu’il puisse entrer dans les eaux territoriales de la Russie.
Notons que les images vidéo présentées ne contiennent pas les séquences d’attaques à la bombe d’avertissement lancé au navire de guerre britannique, une information précédemment confirmée par certains représentants du département de la défense russe, mais qui a été plus tard démentie par le ministère britannique de la Défense.
Les experts attirent l’attention sur le fait que la Russie aurait bien pu infliger des frappes directes au destroyer pour avoir envahi les eaux territoriales de la Russie, mais pour des raisons inconnues, elle s’en est abstenue.
Source : avia-pro.net
5-Fosse commune : une enquête internationale contre le Canada
L’Iran, la Chine et la Russie sont parmi les pays appelant l’Organisation des Nations Unies à ouvrir une enquête internationale sur l’affaire scandaleuse de la découverte de 215 corps d’enfants autochtones dans une fosse commune au Canada.
Le Canada, pays qui se prétend être un des pionniers des droits de l’homme ?
Une coalition de sept pays vient de demander une enquête internationale sur la découverte d’une fosse commune contenant les restes d’enfants autochtones en British Columbia. L’Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord font partie de cette coalition.
France Info y revient : « Le Canada est sous le choc après la découverte de 215 corps d’enfants autochtones dans une fosse commune. Les corps ont été découverts sur le terrain d’un pensionnat catholique au Canada, où étaient scolarisés de force des enfants autochtones jusqu’à la fin des années 1960. »
Et le média français confesse : « Tous les élèves étaient issus des tribus amérindiennes. Ils ont été retirés à leur famille et scolarisés de force dans ces pensionnats catholiques, jusqu’à la fin des années 1960. Ils souffraient parfois de malnutrition, de mauvais traitements, voir subissait des viols, selon les témoignages des survivants. Pour justifier ces disparitions, les pensionnats disaient que les enfants s’étaient enfuis. »
« Une onde de choc s’est répandue dans le Canada depuis la découverte de 215 corps d’enfants, certains âgés de 3 ans, sur le terrain d’un ancien pensionnat autochtone en Colombie-Britannique. Tous ces corps ont été trouvés dans une fosse commune, mais quand on évoque des fosses communes, on pense à un génocide dans un pays lointain », déplore Jagmeet Singh, député de Colombie britannique, ému aux larmes.
Mercredi 2 juin, 215 petites paires de chaussures ont été déposées lors d’une cérémonie d’hommage sur les lieux du drame. Toute la classe politique est hébétée. « Nous vous rendrons justice », ont-ils promis.
Enfin, pour que PressTV remédie un peu à son image de rabat-joie auprès des atlantistes, voici un poème de Jacques Charpentreau, intitulé « Les larmes du crocodile » :
Si vous passez au bord du Nil
Où le délicat crocodile
Croque en pleurant la tendre Odile,
Emportez un mouchoir de fil.
Essuyez les pleurs du reptile
Perlant aux pointes de ses cils,
Et consolez le crocodile :
C’est un animal très civil.
Sur les bords du Nil en exil,
Pourquoi ce saurien pleure-t-il ?
C’est qu’il a les larmes faciles
Le crocodile qui croque Odile.
Affaire à suivre…