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Echo Afrique du 16 juin 2021

Echo Afrique du 16 juin 2021

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Le président Macron a décidé de liquider les réserves en or français en faveur d'une aide à l'Afrique : Double arnaque? Oui en effet, c'est d'abord l'or africain et c'est plutôt pour financer les guerres US en Afrique...

Au sommaire :

1- Macron liquide l'or français pour aider les Africains?!

Depuis la crise sanitaire de 2020, les Autorités européennes ont pris la décision de reporter d’une année la finalisation des accords Bâle III.

Ce processus doit désormais s’étaler de 2023 à 2028, entrainant donc ses pleines conséquences seulement au cours de l’année 2028.

Cependant certains effets (nouvelles règles) de l’accord Bâle III (héritées des tentatives de réglementation post crise des Subprimes) devraient entrer en vigueur dès le 28 juin 2021 pour les banques européennes et le 1er janvier 2022 pour les banques britanniques.

L’objectif principal de cet accord est simple, il instaure l’exigence de ratio de financement net stable (aussi appelé NSFR). Et dès la fin du mois de juin, cela va tout simplement rendre problématique la détention d’or non alloué pour les acteurs et grandes institutions du système financier. En conséquence, l’exigence NSFR imposée par Bâle III va être haussière pour l’or alloué donc en résumé pour l’or physique. Ainsi selon le cadre de Bâle III, l’or va devenir un actif à risque zéro. Alors que depuis des décennies, ce n’était plus le cas. Après un long mépris officiel du métal jaune, une valorisation de l’or physique va donc arriver à un moment où les grandes banques centrales du monde utilisent l’impression monétaire comme jamais dans l’histoire.

À l’heure où l’inflation pointe son nez, le retour de l’or (souhaité par le haut de la pyramide de l’establishment international) pourrait achever le système financier actuel moribond (basé sur le dollar et les grandes monnaies fiat : euro, yen, etc.). Mais ne nous réjouissons pas trop vite… Ce retour de l’or a bien été décidé en haut lieu depuis la crise de 2008 (notamment par la Banque des Règlements internationaux qui n’est pas vraiment réputée pour être favorable à la « relique barbare »). En vérité, l’or va certainement jouer l’un des rôles principaux dans la restructuration de la finance internationale (Great Reset) et la future mise en place d’une monnaie mondiale. A partir du 28 juin 2021, l’Europe ne classera plus l’or non alloué comme un actif de niveau 1 et valorisera l’or alloué (physique), aussi il se pourrait bien que l’oligarchie financière transnationale ait une solution pour ne pas faire exploser tout de suite le cours de l’or.

En effet, dans ce contexte de réforme structurelle du système financier et bancaire mondial, les récentes déclarations de Macron pourraient bien s’apparenter à une volonté de liquidation des stocks d’or français comme l’avait fait en son temps, le petit Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Économie au milieu des années 2000, évidemment au profit des élites financières mondialistes.

L’actuel président français, lors d’une réunion avec les dirigeants africains et les chefs de prêteurs multilatéraux qui visait à trouver hypocritement des moyens de financer les économies africaines touchées par la pandémie de COVID-19 et discuter de la gestion de la dette de plusieurs milliards de dollars que l'occident a imposés au plus riche continent du monde, auraient énoncé plusieurs suggestions perfides et mensongères sur la façon de financer le plan de sauvetage à destination des pays africains, genre :

« La particularité de l’Afrique, c’est qu’elle n’a pas aujourd’hui les moyens financiers de protéger et de relancer son économie comme l’ont fait tous les autres continents »,

« La France veut que cela aille beaucoup plus loin en réaffectant les DTS qui sont (prévus) pour les pays développés »,

Au début du mois de mai, Macron a bien déclaré qu’il pensait que l’Afrique avait besoin d’un « New Deal » pour donner au continent une bouffée d’air frais.

Et toujours dans le mois de mai dernier, Macron avait également appelé les pays du G7 à trouver un accord dans le cadre des efforts visant à réaffecter 100 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international (FMI) aux États africains.

Mais la question est : qui va effectuer ce renflouement/recouvrement et pourquoi?

Selon ZeroHedge, revue US, Macron aurait déclaré lors d’une conférence de presse qu’il aimerait « que la vente des réserves d’or aide à financer cette aide prévue pour l’Afrique ».

Ainsi, le métal jaune français qui rappelons-le, est en grande partie d'origine africaine pourrait être vendu officiellement pour ce motif… Macron est-il donc sur le point de liquider l’or français dans un moment où l’hyperinflation pointe le bout de son nez et que le marché de l’or semble basculer dans une incroyable hausse dans les prochaines semaines  ?

Emmanuel Macron, engagé dans « un pacte de corruption » avec ses « employeurs », comme le révèle la lettre d’information Faits et Documents, est-il en train d’organiser la mise à mort financière totale de la France, au motif d’une aide illusoire et fausse pour le continent africain ?

La question se pose quand on examine la chronologie des faits et les dernières déclarations de celui qui se prétend être le « Hedge » de David de Rothschild…

 

2- Mali : les compagnies ont découvert plus d’or qu’elles en ont extrait en 2020 (ministère des Mines)

Mais les réserves en or français appartiennent vraiment à la France ou ce qui revient au même, cette aide promise à l'Afrique ne relève pas plutôt d'une manœuvre de diversion ? Lisons ce rapport qui laisse apparaître de qui tient la France son "or":

Le Mali a produit 71,2 t d’or en 2020, dont 65,2 t grâce à l’exploitation industrielle. Les fruits des travaux d’exploration ont néanmoins compensé une baisse logique des réserves, et ces dernières peuvent même soutenir 10 ans de production aux niveaux actuels, sans nouvelle découverte d’or.

Selon le ministère des Mines, le Mali dispose actuellement de réserves aurifères estimées à environ 703 tonnes. Alors que la production industrielle du pays a atteint 65,2 t en 2020, les compagnies minières actives dans le pays ont mis à jour dans le même temps 65,7 t d’or de réserves, rapporte Reuters, qui cite un responsable du ministère ayant requis l’anonymat.

Les diverses augmentations de ressources signalées à la mine d’or Syama (Resolute), Morila (Firefinch), Yanfolila (Hummingbird) ou encore Nampala (Robex) ne sont sans doute pas étrangères à ces chiffres du ministère. L’estimation de 703 tonnes peut ainsi permettre à toutes les compagnies du pays de produire ensemble 65 tonnes d’or par an jusqu’en 2031 au moins, même si aucune nouvelle découverte d’or n’est observée. Le potentiel aurifère du pays reste toujours important, comme le témoignent les résultats des travaux d’exploration réalisés à Diba (Altus) ou Dandoko (Oklo).

« Les mines ont encore beaucoup de place pour se développer », confirme le fonctionnaire du ministère. Pour rappel, la production totale d’or du Mali a atteint 71,2 tonnes d’or en 2020. Le pays revendique la 3e place des producteurs du continent alors que d’autres données le classent en quatrième position derrière le Soudan.

 

3- Construire une Afrique verte, pour combler le fossé énergétique (Huawei)

Organisé par InformaTech et co-animé par Huawei, le webinaire sur les TIC vertes a été un succès. Le thème de ce webinaire en ligne était "Construire une Afrique verte, pour combler le fossé énergétique". Des experts du monde entier ont partagé leurs expériences et exploré comment utiliser les innovations technologiques pour aider les grandes économies mondiales à atteindre efficacement la neutralité carbone.

La neutralité carbone est un sujet très important pour notre planète aujourd'hui, et elle représente un objectif commun pour toute l'humanité. 28 pays dans le monde se sont officiellement engagés à atteindre des objectifs de neutralité carbone.

De grands défis subsistent pour réaliser cet objectif. Premièrement, l'énergie fossile représente plus de 70 % de la production d'électricité. Nous devons augmenter la proportion d'énergie propre, comme l'énergie solaire, afin de réduire les émissions de carbone dans la production d'électricité. Deuxièmement, avec le développement rapide d’un monde connecté, l'énergie consommée par les centres et sites de données mondiaux atteindra 1600 milliards de kilowattheures d'ici 2025. La technologie profite à l'humanité, mais au prix d'une consommation massive d'énergie. Trouver des moyens de construire un monde connecté plus vert est une mission importante pour nous. Par ailleurs, 800 millions de personnes dans le monde sont toujours privées d'électricité, et le manque d'énergie les empêche de profiter des avantages du monde numérique.

“Au cœur de la neutralité carbone, il y a trois voies importantes à suivre : l'énergie à faible teneur en carbone, l'électrification et la gestion intelligente de l'énergie”, a déclaré James LI, membre du conseil de surveillance de Huawei, et Président du département Global Marketing, Sales and Service pour Huawei Digital Power. Il a souligné que “plus précisément, nous devons augmenter la production d'énergie verte, améliorer l'efficacité énergétique de toutes les industries, élaborer des politiques de soutien et réduire les OPEX en réduisant les émissions. Nous aimerions proposer un réseau cible d'énergie numérique pour aider à ouvrir la voie à une Afrique verte et à faible émission de carbone. L'essence de l'énergie numérique consiste à intégrer le cloud, l'IA et la technologie des bits à la technologie de production d'électricité, thermique et de stockage d'énergie. Nous sommes prêts et désireux d'apporter notre plein soutien à la construction d'une Afrique verte et à la réduction de la fracture énergétique”.

Les grands opérateurs du monde entier prennent des mesures importantes en faveur de la neutralité carbone. Par exemple, Orange s'est engagé à utiliser 50% d'énergies renouvelables d'ici 2025 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2040.

Nat-Sy Missamou, Senior Vice President d’Orange Energy a souligné que “le numérique est un outil puissant pour améliorer l'inclusion dans une société. Nous voulons utiliser la technologie numérique pour réduire les inégalités d'accès à l'énergie et avoir un impact sur la vie quotidienne de la population. Comment les opérateurs télécoms peuvent-ils devenir des partenaires stratégiques des producteurs d'énergie pour réduire les obstacles à l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne ? Orange pense qu'il est très important d'investir dans des solutions numériques pour réduire les inégalités sur le terrain. L'accès à l'énergie est un défi majeur qui peut accélérer le développement économique de toute une région. Il est important de rassembler les efforts de toutes les parties prenantes pour atteindre cet objectif. Les opérateurs télécoms peuvent jouer un rôle essentiel, en tant que partenaires des producteurs d'énergie. La transformation numérique et l'utilisation d'une plus grande quantité d'énergie verte ne contribuent pas uniquement à l'économie de l'Afrique, mais apportent également d'excellents avantages environnementaux et une amélioration du cadre de vie des Africains”.

Les technologies innovantes accélèrent le développement du monde numérique, apportent de nouvelles idées, de nouveaux modèles et de nouvelles pratiques à toutes les industries, et changent également la façon dont les gens vivent. Les solutions d'énergie numérique innovantes de Huawei créeront des valeurs non seulement à visée commerciale, mais aussi en faveur du développement durable. Huawei s'engage à construire une Afrique verte et à combler le fossé énergétique. Grâce à des sites sans carbone, des centres de données sans carbone, des solutions photovoltaïques intelligentes, nous construirons ensemble une Afrique verte, connectée et intelligente.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV