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Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. La riposte burkinabè !
Indigné par les propos mensongers et irrespectueux dans le traitement de l’information sur l’attaque de Solhan sur la radio Europe 1, lors de la chronique intitulée « Regard international » du journaliste Vincent Hervouet, l’ambassadeur du Burkina Faso en France proteste contre ce journaliste de la radio Europe.
Le communiqué précise : « Je vous adresse la présente lettre de protestation pour dénoncer les propos mensongers et irrespectueux tenus par ce journaliste dans sa chronique.
“L’analyse” caricaturale de Monsieur Vincent Hervouet a pour seul but de distordre volontairement l’information, sans tenir compte du nécessaire équilibre dans le traitement de toute information. Que dire alors du principe sacré de la responsabilité sociale du journaliste dont il foule au pied les règles élémentaires. »
Le Burkina Faso ne laisse rien passer et cette réponse de l’ambassadeur vient juste après la réponse du président burkinabé, qui avait rétorqué aux propos interventionnistes et éhontés du président français il y a moins de 48 heures.
Mais ce n’est pas tout : après ces réponses diplomatiques, la réponse militaire arrive :
Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a signé un décret actant la création d’une nouvelle entité au sein de l’armée, dénommée « Forces Spéciales (FS) », a-t-on appris jeudi de source officielle.
« Il est créé au sein des forces armées nationales, une entité dénommée Forces spéciales en abrégé FS », lit-on dans un décret signé depuis le 2 juin par le Président Kaboré et rendu public, jeudi.
Le décret souligne que les Forces spéciales sont des forces spécialement sélectionnées entraînées et équipées qui utilisent des techniques opérationnelles et des modes d’action particuliers.
Ceci signifie, l’échec total de la force d’occupation française à faire stopper les forces de défense burkinabé.
Le fait que le Sahel s’organise pour sa défense et crée ses propres forces pour combattre le terrorisme fait craindre…
Une armée asymétrique chargée de protéger les civils côte à côte avec l’armée nationale et pourquoi pas s’en prendre à la force d’occupation ne peut être accepté par cette force occupante.
C’est tout ceci qui a poussé la France à réintégrer au mépris de sa propre histoire colonialiste les rangs d’US Army et de devenir le mercenaire des Américains en Afrique.
2. Cameroun : le plan B de l’axe US-OTAN
Quelques jours après l’annonce de l’administration Biden d’interdire le visa américain aux personnalités impliquées dans la crise anglophone au Cameroun, le journal camerounais Concord News a contacté Washington et a obtenu une liste non exhaustive de cibles. Le journal révèle également qu’en plus de l’interdiction de visa, les États-Unis seraient également favorables à des sanctions financières contre les personnalités camerounaises qui poursuivent la guerre à Noso.
En jetant un coup d’œil à cette liste, on s’aperçoit très vite que ces 33 personnes sanctionnées sont soit issues de l’armée, soit du secteur éducatif ou encore médiatique.
Que signifie cette décision américaine ?
Ceci signifie clairement que les complots des forces colonialistes durant toutes ces années visant à déstabiliser la région anglophone du Nord-Ouest et du Sud-ouest sous prétexte d’une crise anglophone ont tous échoué et que par la suite, cette force colonialiste tente de cracher son venin en sanctionnant des personnages clés au Cameroun.
Depuis que l’armée avance doucement, mais sûrement dans les régions anglophones et qu’elle a réussi à neutraliser les complots occidentaux, et surtout depuis que le Cameroun montre de plus en plus son penchant pour l’axe de l’Est, les plans déstabilisateurs au Cameroun se sont accélérés.
D’ailleurs il y a moins d’un mois, le Cameroun a ouvert sa première usine spécialisée dans la transformation des pierres en matériaux de construction grâce à une société chinoise. Déjà propriétaire de deux carrières, Gaoda International Investment Trading Sarl s’implante donc dans la région du Sud.
Au Cameroun, jusqu’à présent, les nombreuses tentatives américaines de procéder à un démembrement du pays ont échoué.
L’armée nationale et les autorités de Yaoundé ont pris les choses en main pour nettoyer les zones anglophones de la présence néfaste de terroristes séparatistes, et contrairement à ce que les médias mainstream montrent constamment, cette opération, surnommé « Bamenda Clean » fonctionne et la population camerounaise anglophone s’est aussi ralliée à l’armée pour les aider à débusquer les fauteurs de trouble.
3. Bénin: une alliance avec l’Algérie
Au Bénin, les pressions occidentales visant à pousser le président Talon à ne pas se présenter aux élections, ou encore à abandonner le scrutin qui s’est tenu en avril 2021, sont tous été voués à l’échec.
C’est pourquoi de plus en plus d’articles sont publiés par les médias occidentaux, faisant part de la menace extrémiste au Sahel qui s’étendrait vers le nord du Bénin.
Visiblement après avoir échoué dans leur plan de démembrement et de déstabilisation au Burkina Faso et au Niger, pays frontalier du nord du Bénin, l’axe US-OTAN cherche à étendre le terrorisme au Bénin.
« Il existe un nombre important de conflits communautaires dans le nord du Bénin qui sont devenus plus intenses et meurtriers ces dernières années », selon ce rapport publié jeudi. Clingendael affirme que le gouvernement du président Patrice Talon « semble délibérément dissimuler ces problèmes », même s’« il travaille dur en coulisses pour adresser ces problèmes », lit-on sur VOA Afrique.
Les menaces se multiplient donc vis-à-vis du Bénin, des menaces qui visent à intimider le pays, mais réussiront-elles ?
Absolument pas, le Bénin sait où investir : il s’est tourné vers l’Algérie pays maghrébin en pleine guerre contre l’axe US-OTAN.
Les opérateurs économiques algériens et leurs homologues béninois ont souhaité la création d’un Conseil d’affaires algéro-béninois qui permettra de renforcer le partenariat entre la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCI Bénin), annonce un communiqué parvenu vendredi à Xinhua à Cotonou.
Selon la même source, une convention a été signée mercredi dernier par visioconférence entre la directrice générale de la CACI, Ouahiba Behloul, et le président de la CCI Bénin, Arnauld Akakpo.
Pour Ouahiba Behloul, cité par le même communiqué, cet accord entre les deux institutions consulaires « traduit leur forte volonté qui vise le renforcement de la présence de l’Algérie au Bénin et réciproquement ».
La résistance du peuple béninois ainsi que son gouvernement face à toutes ingérences étrangères ne laisse plus les dirigeants atlantistes indifférents et une invasion militaire contre le Bénin pourrait être envisageable dans un proche avenir. Après tout, les États-Unis avaient déjà commencé à mettre en garde leurs ressortissants américains résidant au Bénin, en juin dernier : un signe de plus qui nous dirige vers les plans que l’axe franco-US a en tête.
Quoi qu’il en soit, le peuple béninois reste soudé et le pays saura contrecarrer tous complots et plans visant à déstabiliser son pays.