Il existe de nombreuses preuves que des pays étrangers tels que les États-Unis et l'Arabie saoudite souhaitant atteindre leurs objectifs à long terme, sont impliqués à la résurgence du groupe terroriste Daech en Afghanistan.
Perpétrés samedi 8 mai devant une école pour filles dans le district de Dasht-e-Barchi à Kaboul, les trois attentats-suicide ont fait environ 80 morts et 150 parmi les chiites Hazara dont la plupart des étudiantes.
Ces jours-ci, l'odeur de la poudre à canon et du sang flotte partout en Afghanistan, et des dizaines de personnes sont tuées chaque jour dans des affrontements entre les forces gouvernementales et les militants dans le pays. Mais les attentats-suicides contre des civils, en particulier dans la capitale Kaboul, ont été étrangement brutaux; des agents étrangers semblent les conduire dans le cadre d’un projet majeur pour concevoir l'avenir de l'Afghanistan: le génocide des chiites Hazara et leur migration forcée.
Ces dernières années, il y a eu plusieurs attaques contre des établissements d'enseignement, notamment des écoles, des universités et des centres sportifs à Kaboul dont la plupart sont situés à Hazara, dans la partie ouest de la capitale afghane; l’incident de samedi était en effet le dernier exemple des attaques brutales qui sont mentionnées comme suit :
Toutes ces attaques ont été menées de manière organisée contre les quartiers et les centres chiites de Kaboul, ce qui soulève de nombreux doutes sur les auteurs de ces attaques et leurs soutiens étrangers.
Quel groupe était responsable de l'attaque contre l'école pour fille à Kaboul ?
Alors que l'armée afghane et les talibans se battent depuis des années dans différentes régions du pays, les médias locaux ont rapidement tenté de blâmer le groupe pour les attaques. Or, le chef des talibans, Zabihullah Mujahid, a déclaré dans un communiqué officiel que le groupe n'avait aucune implication dans les attaques brutales et que l'attaque avait été menée par une branche du groupe terroriste Daech soutenue par des éléments au sein du gouvernement afghan.
Il existe de nombreuses preuves que des pays étrangers tels que les États-Unis et l'Arabie saoudite sont impliqués dans la résurgence du groupe terroriste Daech en Afghanistan pour atteindre leurs objectifs à long terme. Depuis 2015, lorsque Daech a commencé à s'affaiblir en Irak et en Syrie et à perdre le contrôle des grandes villes des deux pays, les sources d’information ont fait état du transfert de certains des combattants du groupe terroriste Daech de Syrie et d'Irak vers l’Afghanistan.
De nombreux experts politiques pensaient que les États-Unis, avec le soutien financier de certains pays arabes comme l'Arabie saoudite, transféreraient régulièrement les forces de Daech en Afghanistan afin de créer un troisième acteur important dans l'avenir en Afghanistan, en plus du gouvernement afghan et les talibans.
De nombreux partisans des droits des chiites afghans opprimés, Hazara, estiment que des éléments au sein du gouvernement et des services de renseignement afghans sont également impliqués dans les attentats. Pour attirer des attentions et des aides internationales, ils sont prêts à autoriser les groupes terroristes à commettre systématiquement des massacres contre le peuple Hazara qui risque d’être éliminé de la société afghane.
