Au sommaire :
1- L'Iran sort son super-ordinateur...
Le superordinateur Simorgh développé par l’Iran et doté d’une vitesse de calcul d’un million de milliards d’opérations par seconde vient d’être testé avec succès, a annoncé le ministre iranien de l’Information, Mohammad-Javad Azari Jahromi.
«L’intelligence artificielle est la force motrice de l’économie du futur en Iran comme dans le monde. La jeunesse iranienne est parvenue à créer le supercalculateur Simorgh qui a une puissance de traitement mesurée en péta-flops», a fait savoir le ministre cité par l’agence Tasnim.
Un péta-flop (acronyme de Floating Point Operations Per Second) correspond à un million de milliards (soit un quadrillion) d’opérations par seconde. Selon M.Jahromi, la machine iranienne sera officiellement présentée dans un avenir proche.
Du fait de leur formidable puissance de calcul, les superordinateurs représentent un élément essentiel de la recherche dans des domaines allant de l’intelligence artificielle à l’informatique quantique.
Source : Sputnik
2- La Belgique défie l'Iran
L’Iran se réserve le droit d’avoir recours à tous les mécanismes juridiques dont la Convention de Vienne sur les relations consulaires, a annoncé l’ambassade de la République islamique d’Iran à Bruxelles en réaction à la condamnation par la Justice belge d’Assadollah Assadi, diplomate iranien.
Dans un communiqué, rendu public mercredi 5 mai, l’ambassade de la République islamique d’Iran en Belgique a exprimé ses vives protestations quant à un verdict émis par le tribunal belge contre un diplomate iranien. L’ambassade iranienne a accusé l’Allemagne et la Belgique d’avoir violé la Convention de Vienne sur les relations consulaires.
«Les mesures entreprises par les gouvernements allemand et belge sont une violation flagrante du droit international et des procédures diplomatiques. Le verdict énoncé en février dernier par le tribunal à Anvers prouve comment la Justice belge ignore la nature contraignante des engagements pris dans le cadre de la Convention de Vienne. La République islamique d’Iran a envoyé deux notes officielles à destination de la Belgique et de l’Allemagne pour leur rappeler l’immunité de M. Assadi en tant que diplomate, en vertu de la Convention de Vienne. Le tribunal belge n’est donc pas en mesure de traduire en justice M. Assadi en raison du non-respect de la Convention de Vienne de 1961. Conformément à ces deux notes, l’Iran se réserve le droit d’avoir recours à tous les mécanismes juridiques dont la Convention de Vienne sur les relations consulaires», indique le communiqué.
Assadollah Assadi a été condamné à 20 ans de prison par un tribunal à Anvers.
En juin 2018, simultanément à la visite du président iranien en Europe, la Belgique et l’Autriche ont annoncé avoir arrêté cinq personnes dont un diplomate iranien pour «tentative d'attentat à la bombe» sur un rassemblement du groupuscule terroriste des Monafeghin qui se déroulait à Paris.
Un couple belge d’origine iranienne a été arrêté à Paris et Bruxelles pour lien présumé avec le diplomate iranien.
Dans la foulée, le parquet allemand a annoncé que «le diplomate iranien a fourni au couple belge un engin explosif contenant 500 grammes d'explosif TATP».
Source : Press TV
3- Le triple tir de Sarmat !
D'ici six mois, l'armée russe effectuera trois lancements d'ICBM Sarmat. Bien que le développement du système de missile hypersonique domestique "Sarmat" ne soit pas encore achevé, on a appris que d'ici six mois, au moins trois lancements de ce missile balistique intercontinental seront fait.
Selon les données dont dispose l'agence de presse et d'information Avia-pro, le premier lancement sera effectué sur le territoire du site de test de Kura, situé au Kamtchatka.
Trois lancements d'ICBM Sarmat dans le cadre des tests de conception en vol seront effectués en 2021. Le premier lancement sera effectué environ au troisième trimestre de cette année le long du champ de bataille de la Kura, terrain d'entraînement au Kamtchatka, a déclaré la source.
Source : Avia.pro
4- Netanyahu, suite et fin...
L'élu centriste Yair Lapid a été chargé mercredi 5 mai par le président sioniste, Reuven Rivlin, de former un gouvernement après l'échec du Premier ministre sortant, Benyamin Netanyahu, à réunir une majorité autour de lui au parlement.
Selon le chef de l'État, l'élu centriste bénéficie actuellement du soutien de 56 députés sur les 120 que compte la Knesset.
Les élections législatives du 23 mars dernier, les quatrièmes organisées depuis 2019, n'avaient pas permis de dégager une majorité claire.
Un accord de partage du pouvoir a été évoqué. Il permettrait à Yair Lapid d'effectuer une rotation avec Naftali Bennett, âgé de 49 ans, issu du parti Yamina.
Reuven Rivlin a rencontré séparément les deux dirigeants et chacun a proposé en son nom propre sa candidature pour mener des discussions en vue d'une coalition, a déclaré un porte-parole du Président.
Rien ne garantit que des partis extérieurs à l'actuel gouvernement intérimaire parviennent à surmonter leurs divergences pour former un gouvernement de coalition.
Si le nouveau Premier ministre désigné venait à échouer à former une coalition d'ici 28 jours, le président israélien pourrait demander au parlement de s'accorder sur l'identité d'un nouveau chef de gouvernement dans un délai de trois semaines. En cas d'échec, un nouveau scrutin aura lieu.
Benyamin Netanyahu, âgé de 71 ans et au pouvoir sans discontinuer depuis 2009, n'est pas parvenu à respecter le délai de 28 jours que lui avait accordé le président pour constituer une coalition.
Source : Sputnik
5- L’armée australienne dit non à Israël
Les forces de défense australiennes ont informé la société de défense israélienne Elbit qu’elles cesseraient d’utiliser leur système de gestion de combat (BMS) à partir de la mi-juin.
Rapporté pour la première fois par Australian Defence Magazine (ADF), Elbit Australia a appris la décision sans donner aucune explication, indique la télévision israélienne i24.
Selon un rapport de l’Australian Broadcasting Corporation (ABC), les tensions entre Elbit et le ministère australien de la Défense s’expliquent par le fait que la société israélienne imposait «d’énormes primes» car elle détenait le monopole du système.
«Et il y a des inquiétudes incontestables sur le fait que les Israéliens détournent le système pour obtenir des informations», a déclaré l’officier cité par ABC.
Le BMS fourni par Elbit permet aux commandants de mieux communiquer et se coordonner lors de scénarios et d’opérations de champ de bataille complexes avec des affichages électroniques de cartes et d’autres données.
Source : Al-Manar