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Zoom Afrique 5 février 2021

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Zoom Afrique 5 février 2021

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La vraie mission de la junte putschiste pro-US/pro-Barkhane que Macron vient de recevoir a l'Élysée ? Alors que l'armée malienne, la vraie, continue a résister aux assauts terrestres ainsi qu'aux frappes aériennes de la force d'occupation française, la junte, elle, tente un retour à la case départ : créer le noyau d'une armée indépendantiste d'Azawad. Et comment? 

Actualité en Afrique : 

  • Burkina Faso : La création d’unités de transformation de l’or et de charbon fin en perspective
  • Énergies renouvelables : le Togo ambitionne de produire 200 MW, d’ici 2030
  • Bénin : Baisse de 1,7% des prix à la consommation en décembre
  • Côte d’Ivoire : 900 nouvelles localités électrifiées l’année écoulée

Analyses de la rédaction :

Mali : les groupes armés annoncent la création d’une zone de défense dans le nord

La vraie mission de la junte putschiste pro-US/pro-Barkhane que Macron vient de recevoir a l'Élysée ? Alors que l'armée malienne, la vraie, continue a résister aux assauts terrestres et aux frappes aériennes de la force d'occupation française, la junte tente un retour à la case départ : créer le noyau d'une armée indépendantiste d'Azawad. Et comment? 

Voici ce qu'en dit Afrikmag 

Dans un communiqué de presse diffusé sur les réseaux sociaux le 29 janvier 2021, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a annoncé la création d’une zone de défense dans le Gourma Malien. Cette zone considérée comme un nid des groupes terroristes au nord du pays.

« Il est créé dans le Gourma, une zone de défense et de sécurité relevant de l’état-major général de la CMA dans le but de mieux contribuer à la sécurité des personnes et de leurs biens en partenariat avec les forces nationales et internationales », a déclaré Sidi Ibrahim Ould Sidatt, président de la Coordination des mouvements de l’Azawad.

Cependant, depuis la divulgation de ce communiqué de presse, d’aucuns s’interrogent sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. En effet, si la décision que vient de prendre la CMA prospère, les chances d’aller vers une paix durable seront réduites à néant.

Sinon, comment peut-on comprendre que dans un processus de paix sous le contrôle des Nations unies, un groupe armé ait la possibilité de créer une zone militaire dans l’intention de nuire aux efforts de stabilisation du pays ? La CMA vient de prouver sa propension à rendre la vie encore plus difficile aux populations maliennes, plus précisément celles du nord.

Toutefois, les groupes armés signataires de l’accord de paix prétendent agir pour la sécurité de la population meurtrie de la zone du Gourma, une localité bien loin de Kidal.

« Les responsables du mouvement ont fait exprès de communiquer pour provoquer les gens, en choisissant les mots qui fâchent, juste dans le but d’attirer l’attention sur eux. Comme d’habitude, la volonté des communicants de la CMA est de monnayer leurs provocations », souligne Banou Dicko directeur de publication du journal « l’Alerte ».

À son tour, Aminata Sangaré, originaire de la région Mopti, pense « qu’il n’y avait aucunement la nécessité de créer une zone militaire. En réalité, les forces maliennes, les soldats français et les autres groupes armés ont formellement engagé une sécurisation du Gourma ensemble », dit-elle cité par Africamag.....

Il est grand temps que les Maliens descendent de nouveau dans la rue avant que l'accord d'Alger bis visant à démembrer le Mali n'entre en vigueur!

Le Ghana et la Côte-d’Ivoire, et l’OPEP du cacao

Il y a 3 ans, les 2 pays s’opposaient sur le tracé de leur frontière maritime, le conflit avait alors été réglé devant le Tribunal International du Droit de la Mer (TIDM) à l’avantage du Ghana.

Aujourd’hui, le temps est à l’alliance dans un projet amenant à une entente, sur le modèle des pays exportateurs de pétrole, transposé au marché du cacao.

Face aux mastodontes du secteur, que sont entre autres MARS, NESTLE, CARGILL ou encore FERRERO, les 2 pays ont décidé de venir au chevet de l’industrie du cacao, et défendre les intérêts des planteurs en contrôlant davantage les prix.

À eux deux, la Côte-d’Ivoire et le Ghana produisent plus de 65% de cacao mondial. Mais ils restaient jusque-là largement dominés, dans le partage des revenus issus du cacao, par des petits pays non producteurs, tels que la Suisse, les Pays-Bas et la Belgique.

Avec une production d’ensemble estimée à plus de 3 millions de tonnes de cacao par an sur les 4,6 millions que représente la production mondiale, les 2 pays représentent à eux seuls plus de 65 % du marché. La Côte d’Ivoire et le Ghana sont donc des partenaires privilégiés et incontournables pour les sociétés majeures utilisant cette matière première.

La filière Café / Cacao, qui participe, directement ou indirectement, à la vie de plus de 5 millions de personnes en Côte d’Ivoire, souffre toujours d’une chaîne de valeur mal maîtrisée. En effet, le peu, voire l’absence de transformation de cet or brun, induit une très faible création de valeur ajoutée, et constitue in fine, un important manque à gagner pour les planteurs.

Première bataille remportée

À l’heure où l’industrie cacaoyère attend toujours sa révolution, les pouvoirs publics des 2 pays représentés par les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo, tous deux fraîchement réélus à la tête de leurs États, ont pris le problème à bras-le-corps dans leurs politiques économiques. Les 2 gouvernements, pourtant de courants libéraux, ont décidé d’intervenir directement dans cette filière stratégique. Ceci par l’intermédiaire du Conseil Café Cacao (CCC) pour la Côte d’Ivoire et le Cocoa Board (Cocobod) pour le Ghana en instituant le Différentiel de Revenu Décent (DRD).

Cameroun : renforcement de la coopération bilatérale avec le Sri Lanka

Présent en Afrique australe et orientale, le Sri Lanka est en quête d’une présence plus visible dans les autres parties du continent africain. Sri Jayawardenapura Kotte (capitale du Sri Lanka) veut faire du Cameroun son pôle d’implantation sur la côte atlantique. Et le choix du Cameroun, ce « lointain pays » n’est pas un fait du hasard. Jouissant d’une position géostratégique privilégiée dans le golfe de Guinée est doté de nombreuses ressources naturelles et donc d’opportunités considérables d’investissement, le Cameroun dispose d’un avantage comparatif sur les autres pays de la sous-région. 

L’émissaire du président sri-lankais vient manifestement préparer le terrain pour une coopération féconde. Dans les prochaines semaines, le Sri Lanka va annoncer des investissements dans deux importants secteurs : l’énergie et l’agriculture. Cette nouvelle relation économique va se déployer selon une approche innovante qui va consister à cultiver, exploiter et transformer le « Made in Cameroon ».  Dans ce sillage, l’envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa (président srilankais) annonce que son pays compte lancer au Cameroun un projet d’électrification solaire à réaliser en six mois avec l’objectif d’injecter dans le réseau existant pas moins de 100 MW. 

Le partenaire sri-lankais souhaite d’ailleurs aller très vite. Une équipe srilankaise est annoncée à Yaoundé dans deux semaines pour concrétiser ces engagements. Fidèle à sa politique d’ouverture, le Cameroun a entrepris de nouer depuis quelques années des relations diplomatiques et commerciales avec les pays d’Asie. Ainsi, outre la Chine, l’Inde, le Vietnam, la Corée du Sud et le Japon, qui comptent parmi les pays asiatiques ayant des rapports très suivis avec le Cameroun, voici un autre partenaire du même continent qui nourrit l’ambition de développer une coopération concrète et rapide entre pays en développement, bien conscient de ce que les besoins de ces pays sont immenses dans tous les domaines. 

Au mépris de cette campagne hostile qui vise à projeter du Cameroun l'image d'un pays déchiré, l'attention que l’État camerounais accorde à ce nouveau partenaire est en cohérence avec la grande ambition de Paul Biya de faire du Cameroun une « terre d’attractivités », trame de fond de la conférence économique internationale que le Cameroun a organisée du 17 au 18 mai 2016 à Yaoundé. Le Cameroun s’est lancé depuis quelques années dans la réalisation de nombreux projets structurants dans les domaines clés que sont l’agro-industrie, l’énergie, les infrastructures routières et l’aménagement urbain…Cette diversité de secteurs témoigne à elle seule de l’ampleur des opportunités à saisir pour les investisseurs étrangers. L’intérêt vif, exprimé par le Sri Lanka est bien la preuve que le Cameroun est toujours aussi attrayant.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV