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E-Press du 4 février 2021

Chine/France: la Guerre navale?

Au sommaire :

1- L'Inde sollicitée pour « optimiser » l'armée de l'air iranienne

« L'Iran cherche sérieusement à améliorer la technologie de fabrication de ses avions de combat », a déclaré le général Hatami, ministre iranien de la Défense, en marge d'une visite à l’exposition aérospatiale bisannuelle Aero India 2021 à Bangalore en Inde.

En dépit des sanctions illégales imposées par les États-Unis, l’industrie aéronautique iranienne a développé plusieurs appareils, dont le chasseur léger Kowsar, le chasseur d'entraînement Yasin, divers prototypes d'hélicoptères et de drones.

En septembre dernier, le chef de l'Organisation des industries de l’aviation (IAIO), le lieutenant-général de brigade Afshin Khajeh Fard, a annoncé que 8 types d'avions étaient en cours de préparation. « Nous produisons 8 modèles d'avions et nous nous efforçons de rendre notre production locale durable », a-t-il déclaré sur l'île de Kish, dans le golfe Persique.

L'IAIO travaille dans la construction d'avions Airbus, MD, 337 et autres  types d'avions. La production de drones et d'hélicoptères fait partie des prochains objectifs de l'Organisation.

Les progrès de l’industrie aérospatiale iranienne sont notables depuis les dix dernières années.

Plutôt en août dernier, le général Khajeh Fard a souligné la position souhaitée par le pays dans la fabrication de différents types de drones à l’échelle mondiale.

L’Iran occupe la 5place dans le classement des puissances mondiales quant à l’industrie de drones.

Source : Fars News

2- Espace: méga déculotté US ? 

Après s'être vu refuser l'autorisation de vol une semaine plus tôt, la société Space X a finalement procédé au test d'un prototype de sa fusée Starship. Son atterrissage s'est soldé par une impressionnante explosion. La scène s'est déroulée le 2 février dans le comté texan de Cameron, à la frontière mexicaine. Une impressionnante explosion a pu être observée sur le site de Boca Chica, peu après 14h30 heure locale, au moment où Space X procédait à un test de décollage puis d'atterrissage du SN9, un prototype de la fusée Starship, projet de lanceur super-lourd entièrement réutilisable avec lequel l'entreprise américaine entend notamment pouvoir placer en orbite basse des charges utiles pesant jusqu'à 100 tonnes.

Quelques minutes après le décollage qui a permis de propulser la fusée à une altitude de 10 kilomètres environ, la descente a été entamée avec succès mais, comme Space X l'a précisé dans un communiqué, «l'un des moteurs ne s'est pas rallumé pendant la manœuvre de retournement à l'atterrissage», provoquant une arrivée au sol à grande vitesse du SN9, qui s'est finalement écrasé de façon spectaculaire à l'endroit prévu.

Dans la diffusion en direct sur le compte YouTube de l'entreprise américaine, l'explosion se produit à 11 minutes et 52 secondes. Partagée par de nombreux spécialistes de l'industrie aérospatiale, la scène renversante n'a pas pour autant entamé l'enthousiasme des observateurs les plus optimistes. « Le lancement de Starship démontre une énorme courbe d'apprentissage », a estimé l'un d'entre eux, vidéo à l'appui. « Beaucoup de débris sont expulsés lors du redémarrage du deuxième moteur. [...] Épique quand même ! », a commenté un autre.

Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent également le site après l'explosion. « Ces vols d'essai visent à améliorer notre compréhension et à développer un système de transport entièrement réutilisable conçu pour transporter à la fois l'équipage et le fret lors de vols interplanétaires de longue durée et aider l'humanité à retourner sur la Lune ainsi qu'à se rendre sur Mars et au-delà », a-t-il conclu Space X de son côté.

L'entreprise d'Elon Musk devait initialement procéder au test du SN9 une semaine plus tôt, mais s'était heurtée au refus de l'administration américaine de l'aviation, qui avait fait valoir des « problèmes » de licence. Le changement d'un moteur aurait nécessité une nouvelle procédure d'autorisation de vol et les explications fournies à la suite du crash lors du test précédent n'auraient pas été satisfaisantes, avait fait savoir la presse spécialisée.  Ainsi que le relève l'AFP, la fusée Starship sera composée d'un vaisseau habité et d'un premier étage, appelé Super Heavy, équipé de 37 moteurs au lieu de neuf, le tout mesurant 120 mètres de hauteur, et capable d'emporter 100 tonnes en orbite terrestre. Elon Musk imagine lancer un jour plusieurs de ces vaisseaux à la conquête de Mars.

Pour l'heure, à défaut de réunir les conditions de réalisation d'une mission habitée sur notre voisine rouge, l'humanité y multiplie les explorations avec l'envoi de sondes spatiales. Ce mois-ci, trois d'entre elles doivent arriver autour de Mars : une émiratie, une américaine et une chinoise.

Source : Fabien Rives via RT France

3- Le porte-avions du Sultan !

D’après le site de Middle East Eye, qui cite plusieurs sources proches du dossier et dont les informations ont été reprises par le quotidien pro-gouvernemental turc Daily Sabah, la Turquie aurait sollicité le Royaume-Uni pour lui acheter un porte-avions de classe « Queen Elizabeth », voire, faute de mieux, un navire de la classe « Invicible ». S’il a refusé de répondre favorablement à cette requête, le gouvernement britannique aurait en revanche proposé à la partie turque un soutien technique pour construire un tel bâtiment.

Le mois dernier, lors d’une cérémonie organisé à l’occasion du lancement de la nouvelle frégate Istanbul [F-515], construite par Istanbul Naval Shipyard, le président Erdogan a déclaré qu’un « porte-avions conçu localement, à la suite du navire Anadolu, amènera la Turquie en première division dans ce domaine. »

Quelques mois plus tôt, M. Erdogan avait affirmé que la Turquie faisait « partie des dix pays capables de concevoir et de produire ses propres navires de guerre ». Et d’ajouter : « Je vois des constructeurs de navires avec nous aujourd’hui. Nous pouvons construire les deuxième et troisième porte-avions, n’est-ce pas ? Peut-on ? Parce que nous en avons besoin pour dissuader en mer. Nous continuons à travailler et à produire avec la conscience que nous n’avons pas une minute à perdre. »

Source : opex360.

4- Entretien

Pauvreté, faim, chômage, délinquance de tout genre, conjugué à une terrible gestion, la pandémie plonge chaque jour davantage la France d'en bas dans un marasme économique et tout ce que fait le pouvoir en place pour la sauver est de s'accrocher obstinément à sa diplomatie désuète en diffusant en boucle des Fakes anti-chinoise et anti-russe et à ceux qui osent "encore casser le rythme de la musique hypnotique en sourdine, l'État profond montre tantôt la carotte tantôt le bâton. Tout ça peut-être parce que ces dirigeants incompétents qui gouvernent le pays sont eux-mêmes envoûtés par les sirènes du Grand Satan et du coup suivent dans leur somnambulisme sans discuter les directives venues d'outre-Atlantique.

En mars 2020, l’Institut français des relations internationales (IFRI) a publié une étude sur le dispositif militaire français dans les départements et collectivités d’outre-mer.

L'IFRI a constaté que ce dernier, amoindri par plus d’une décennie de coupes budgétaires et d’ajustements capacitaires [avec une réduction de 25% des effectifs], connaissait une « tension importante sur des moyens taillés au plus juste ».

Ce qui, avec les tendances actuelles, pourrait être lourd de conséquences. « Des zones jusqu’alors hors de portée de toute menace conventionnelle, comme la Polynésie française, par exemple, ne seront à l’avenir plus aussi isolées qu’auparavant », soulignait ainsi l’IFRI.

Quelles sont les raisons de ces coupes budgétaires et comment en analyser les conséquences ? Dans le contexte actuel de crise budgétaire au sein des forces armées françaises, comment justifier les récents aventurismes de la Marine française en Méditerranée et au Moyen-Orient ?

Analyste : Philippe Hugon, analyste politique et reporter de guerre - Paris

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SOURCE: FRENCH PRESS TV