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L’actualité en Afrique :
Kenya Breweries et East Africa Maltings se tournent vers l’autoproduction électrique;
Tchad : la CCIAMA se mobilise pour le respect des mesures barrières;
Zimbabwe : le Parlement suspend à nouveau ses travaux en raison des mesures de confinement;
Burundi : 43 000 réfugiés accèdent à l’énergie et au mieux-être grâce à un soutien de la BAD
Les analyses de la rédaction :
Soudan du sud: les USA chassés ?
Décidément, que ce soit au Sahel, en Afrique de l'Ouest ou en Afrique de l'Est, quoi que l'axe occidental fasse, la vigilance du peuple prend le dessus et les politiciens semblent de plus en plus ouvrir les yeux sur la réalité. La preuve: au Soudan du Sud/Soudan et malgré les tentatives américaines de semer la discorde entre les deux états, cette nouvelle décision du gouvernement sud-soudanais en dit long sur cette résistance souverainiste contre les puissances impérialistes.
En décembre 2020, le Soudan du Sud a annoncé un projet de création d’un centre de formation aux métiers du pétrole, dans le cadre de l’exploitation de son sous-sol. Dans son ambition de constituer une main-d’œuvre qualifiée, le pays a conclu une entente avec Khartoum pour former ses ingénieurs.
Les ingénieurs sud-soudanais du domaine des hydrocarbures seront formés par les professionnels du Soudan. Une entente a été passée le 19 janvier 2021 entre les ministères chargés de la gestion du Pétrole des deux pays. Elle a pour but de faciliter le transfert des compétences dans le domaine de l’exploitation pétrolière.
« Le Soudan a des programmes de formation systématiques à long terme avec un accent particulier sur la production pétrolière», a déclaré le Dr Hamid Suleiman Hamid, vice-secrétaire du ministère de l'Énergie et des Mines du Soudan.
Ce partenariat est motivé par la volonté des deux pays de stimuler la production en vue d'une reprise économique post covid-19. En effet, Djouba a évoqué depuis décembre 2020, son intention de développer les compétences de sa jeunesse afin de réduire l’influence des étrangers. Pour cela, le pays a même annoncé la création d’un centre de formation spécialisée.
Que les pays africains prennent en main la gestion de leurs ressources naturelles et qu’elles décident de combler les déficits par eux-mêmes et non pas en se fiant aux Éats étrangers, ceci est une gifle pour les forces colonialistes et représente un message de souverainisme et de l'indépendantisme qui se répand de plus en plus dans toute l'Afrique.
Burkina Faso: qui cherche à raviver les tensions ?
Un prêtre porté disparu depuis mardi au Burkina Faso a été retrouvé mort jeudi dans une forêt, dans le sud-ouest du pays où sont présents des groupes terroristes, mais aussi des bandits, selon des sources sécuritaire et locale. «Le corps sans vie du prêtre a été effectivement retrouvé aujourd'hui (jeudi) dans la forêt de Toumousseni», dans la région des Cascades, a dit une source sécuritaire. La mort de l'abbé Rodrigue Sanon de la paroisse Notre Dame de Soubaganyedougou a été confirmée à l'AFP par un élu local.
Que signifie cette mort en pleine période de la montée en puissance des mouvements populaires anti OTAN/France/Israël ?
Après la visite précipitée du ministre français des AE au Burkina Faso et les attaques perpétrées contre les civils dans les trois pays stratégiques du Sahel dont le Niger, le Mali et le Burkina Faso, on devrait s'attendre à ce genre de provocations à savoir raviver la discorde que cette même force occupante a créer entre les différentes ethnies au Burkina Faso.
En effet, la plus grande partie de la résistance populaire contre la présence étrangère se fait au Mali et au Burkina Faso, et pour empêcher que cette vague d’indignation ne s’étende dans d'autres pays du Sahel, des attaques sont perpétrées soit contre les civils soit contre des figures politiques.
Alors que tous les indices sont en défaveur d’une présence française au Sahel, celle-ci remue ciel et terre afin de justifier l’extension de ses opérations au Sahel et quoi de mieux donc des attaques présumées terroristes contre ces régions et de mettre en question la capacité des gouvernements et des armées nationales.
Et ceci s’ajoute à des revendications de pacotilles qui justifient la prolongation de la présence US-OTAN-Israël et aussi l’extension des opérations.
Mais durant toutes ces années, le peuple burkinabé tout comme le peuple nigérien et malien a prouvé que c’est lui qui décidera de son sort et non une puissance colonialiste.
Sahel: le peuple réserve le même sort aux Américains:
Depuis plusieurs mois et notamment durant la semaine dernière on entend la France crier à son retrait du Sahel.
« Lors de ses traditionnels vœux aux armées, mardi, à Brest, le président Emmanuel Macron a ouvert la voie à un ajustement de l'effort français au Sahel. Un sujet qui sera sur la table en février, à N'Djamena, lors d'un nouveau sommet du G5 », lit-on sur RFI.
Il n'y a ni chiffres ni calendrier. Emmanuel Macron a évoqué, mardi 19 janvier, lors de ses vœux aux armées la possibilité de réduire le nombre de soldats français de la force Barkhane déployé au Sahel.
« Les résultats obtenus par nos forces au Sahel, conjugués à l'intervention plus importante de nos partenaires européens, vont nous permettre d'ajuster notre effort », a déclaré Emmanuel Macron, à Brest.
Le Sahel, plus précisément le peuple du Sahel, ne tolère plus aucune présence étrangère sur leur sol.
La résistance malienne suivie de celle des Nigériens et des Burkinabés n’a pas laissé Barkhane et ses acolytes avancer leur plan dans le Sahel.
D’ailleurs la dernière visite de Le Drian au Burkina Faso était un signe de cette crainte française face à cette résistance malienne qui fait des émules dans tous les pays du Sahel.
Les attaques récentes contre les civils au Mali ou encore au Niger n’ont mené à rien puisque la population sahélienne n’a pas changé de position vis-à-vis de cette force colonialiste.
De plus, la résistance s’accroît au fur et à mesure que le temps passe, et là, contrairement aux agissements classiques des groupes terroristes, qui visent habituellement les civils et les soldats nationaux, c’est bien la force d’occupation qui en est la cible. Il semblerait aussi que ces opérations contre les soldats français vont se multiplier.
Mais un retrait de la France pour le profit d’un déploiement accru des forces US ne serait en aucun cas acceptable.
Un article publié par RFI revient sur ce souhait américain de renforcer davantage sa présence au Sahel : « Emmanuel Macron évoque un « ajustement » des forces françaises au Sahel et appelle les États-Unis à se réengager au Moyen-Orient ».
Mais si la France croit qu’après elle, les USA pourraient lui assurer ses intérêts, elle se trompe : que ce soit les forces françaises ou américaines, la population africaine leur réserve le même sort...