TV
Infos   /   Afrique   /   Zoom Afrique   /   L’INFO EN CONTINU

Zoom Afrique du 21 janvier 2021

Face-à-face Ouganda/ USA ?

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Facebook et VK !

L’actualité en Afrique :

  • Le Nigeria veut produire localement des vaccins contre le coronavirus
  • Gabon : un plan triennal pour accélérer la diversification de l’économie
  • Cameroun : la première turbine de l’usine du barrage de Lom Pangar injectera 7,5 MW dans le réseau électrique, début 2022
  • Le Soudan du Sud sollicite le Soudan pour combler son déficit de compétences dans les hydrocarbures

Les analyses de la rédaction :

Cameroun: pied de nez de Biya à la France

Pourquoi la diaspora camerounaise reprendrait du service, se mettrait encore à s’attaquer l’ambassade camerounaise à Paris et continuerait à maintenir des meetings anti-Biya. La réponse est claire : l’état camerounais vient de dire encore un non à l’ex-puissance colonialiste.

« Une campagne d’affichage hostile au président camerounais lancée en France suscite l’ire de Yaoundé et accroît la défiance entre le pouvoir et les activistes de la diaspora. Des montages photos, accompagnés parfois de slogans « Paul Biya assassin », montrent le chef de l’État et son épouse maculés de sang, écrit Jeuneafrique.

De son côté, l’ambassadeur du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou, dénonce une campagne d’affichage visant à dénigrer le chef de l’Etat, Paul Biya et son pays. De même, le haut diplomate fustige la page Facebook qui lui est attribuée.

« Cette campagne qui est orchestrée par des partisans d’un parti politique bien connu, a pour objectif de ternir l’image de marque du Cameroun et de son illustre chef, le président de la République, Paul Biya », souligne un communiqué de l’ambassadeur du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou qui dénonce « ces agissements qui se déroulent au moment où le Cameroun s’apprête à abriter le Championnat d’Afrique des Nations (Chan), au cours duquel tous les regards des observateurs seront braqués sur notre pays ».

La France ne digère pas le non du Cameroun. Selon plusieurs avis, la France et le Cameroun auraient signé depuis 1956 un pacte colonial secret qui donnerait encore à la France le monopole sur les richesses du sous-sol camerounais. Le 26 décembre dernier, le président de la République aurait refusé de renouveler ces accords arrivés à échéance.

« Les réseaux sociaux sont submergés depuis plusieurs semaines par une actualité qui fait polémique. Il s’agit des accords coloniaux qui auraient été signés entre la France et le Cameroun et qui donneraient jusqu’au 26 décembre 2020 à la France le monopole sur les richesses du sous-sol camerounais. Le président de la République aurait refusé de renouveler ces accords arrivés à leur terme, soutient Alain Roosevelt Tidjio, député suppléant Rdpc et l’un des défenseurs de cette thèse », lit-on sur Actucameroun.

Mais l’État camerounais n’a plus besoin de ce pacte vu que depuis 4 ans, fort de son armée, il repousse toutes les tentatives divisionnistes, de la crise anglophone à l’apparition de Daech en passant par des tentatives d'attaques biologiques comme ce vol d’Air France à Douala ou encore des déstabilisations économiques.

Ouganda : un “non” retentissant aux USA

On se rappelle fort bien comment l’ex-M. Afrique des USA Tibor Nagy alors en visite d’ingérence au Cameroun, s’était fait éconduit par la garde présidentielle camerounaise qui a infligé une leçon édifiante aux Yankees pour leur faire comprendre qu’une fois en Afrique, les Américains devront se comporter correctement, n’oublions pas que les Africains ne sont pas des Afro-Américains et qu’ils sont parfaitement capables de faire valoir leurs droits.

Il semblerait que ce geste souverainiste particulièrement significatif tend à faire des émules de plus en plus à travers un continent africain, qui pour être le foyer de l’humanité et de la civilisation n’a aucune leçon à recevoir d’une Amérique qui expose ces temps-ci le vrai visage de la démocratie occidentale sous les yeux du monde.

En Éthiopie, l’armée a contré une mission onusienne en pleine mission de déstabilisation au Tigré, en RCA, les soldats barrent la route aux Occidentaux, en Ouganda, l’armée encercle carrément un nid d’espionnage déguisé en maison d’un opposant où l’ambassadrice US s’est rendue pour promouvoir la démocratie.

L’Ouganda a accusé, mardi, les États-Unis d’ingérence dans les affaires internes du pays, notamment concernant les résultats des élections, quelques jours après que le président sortant, Yoweri Museveni, a remporté un sixième mandat lors des élections du 14 janvier.

L’ambassadrice américaine, Natalie Brown, est arrivée jusqu’aux portes du domicile de Bobi Wine avant d’être refoulée par une rangée de policiers en tenue antiémeutes. Dans un message publié sur Facebook, elle explique avoir voulu vérifier la santé et la sécurité de l’opposant, Robert Kyagulanyi de son vrai nom, qui s’était plaint de manquer de nourriture.

Mais cette tentative de l’ambassadrice Brown de “venir en aide” au principal rival de Yoweri Museveni a suscité une vive réaction du pouvoir en place. Le porte-parole du gouvernement ougandais Ofwono Opondo l’a accusé de “malveillance” et a exhorté la diplomate américaine à respecter les règles diplomatiques.

Sahel : le retrait de la France au profit des USA ?

Sahel, corne de l’Afrique : comment la présence militaire américaine peut-elle évoluer ?

Cette question est posée par les médias mainstream dont RFI qui voit en la réduction des troupes françaises au Sahel, une présence renforcée des troupes US.

Mais cela est-il possible ?

Luc Michel, géopoliticien, nous en dit plus.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV