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Zoom Afrique du 30 octobre 2020

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Zoom Afrique du 30 octobre 2020

L’actualité en Afrique :

  • Sénégal : Pourquoi les recettes fiscales ont baissé
  • Le gouvernement mauritanien s'est dit «indigné» par les attaques contre l'islam «sous le fallacieux prétexte de la liberté de la presse»
  • Le Niger et l’Algérie renforcent leur coopération

 

Les analyses de la rédaction :

Mali : le coup d'État de Barkhane a raté son objectif

 

Cette rage anti-France qui secoue le monde musulman depuis que son président s'obstine à insulter les valeurs les plus sacrées de l'Islam devrait alerter autrement Paris s'agissant du Mali. Car le grand Mali est le pays qu'occupe Barkhane depuis 7 ans et qu'elle a risqué de perdre il y a peu tant y est grande désormais l'exigence de son peuple de voir les forces d'occupation partir, avant que ne vienne le sauver évidemment momentanément, ce fameux coup d'État. 

Un coup d'État militaire monté de toute pièce a l'aide d'éléments intérieurs et de l'appui des services secrets franco-américains et dont l'objectif consiste à rayer la montée en puissance des institutions nationales de l'armée surtout qui a montré ces derniers mois que le Mali n'a pas besoin de la France pour se défendre. Que dans ce mali des milliers de gens ,5000 selon le mediamensonge qu'est l'AFP et 10000 selon les sources locales descendent dans la rue pour dénoncer Macron cela veut dire que le coup d'État de Barkhane a raté son objectif. 


Des milliers de fidèles rassemblés dans et autour de la Grande Mosquée de la capitale malienne Bamako – pour la célébration du Maouloud, anniversaire de la naissance du prophète Mohammad – ont fustigé mercredi les caricatures du prophète Mohammad, au cœur d'une crise entre la France et le monde arabo-musulman, disent des journalistes de l'AFP.
Sans oser reconnaître que c’est la reprise des mêmes marches de protestation qui ont poussé la France à envisager son plan B à savoir le coup d'État. D'ailleurs c’est le Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), principale organisation islamique dans ce pays à 90 % musulman, qui avait appelé à ce rassemblement, dénonçant « les discours irresponsables, diffamatoires, calomnieux et antirépublicains » de Macron « sur l'islam et les caricatures », a déclaré son secrétaire général adjoint, Moussa Bocar Bah.

L'organisation, courroie de transmission traditionnelle entre le pouvoir et les musulmans du Mali, a réclamé des « excuses à la communauté musulmane du monde » du président français. « Nous condamnons la violence sous toutes ses formes comme moyen de lutte, d'expression et de revendications. Fort de ce constat, le Haut Conseil islamique du Mali demande l'interdiction immédiate de toute publication de caricatures du Prophète. »

« La France et les Français ont dépassé les bornes. Ils ont touché à l'intouchable, notre prophète Mahomet. C'est impardonnable », a pour sa part estimé un vice-président du HCIM, Mohamed Traoré.

« Stop à la provocation. Sinon, il y aura pire », menaçait une banderole déployée dans la mosquée, pleine à craquer, où était notamment présent l'imam Mahmoud Dicko, ancien dirigeant du Haut Conseil et l'une des personnalités les plus influentes du Mali. Retour à la case départ pour la France .

 

Niger : les Yankees réitèrent la nécessité de respecter les libertés civiles dans le contexte préélectoral

Ce n'est pas sans raison si un Américain vient d'être enlevé au Niger ou si l’ambassadeur des États-Unis au Niger, Eric P. Whitaker, culotté a éhontément osé « rappelé les autorités nigériennes » à l’ordre sur la nécessité de respecter les droits de l’Homme lors d’une rencontre mercredi en présence du président Mahamadou Issoufou, président d'un État souverain alors même qu’aucun jour ne passe sans qu'un Afro-Américain ne se fasse tuer par la police raciste américaine. L'Americain ose en plus s'ingérer dans les affaires à la fois judiciaire et militaire d'un État en guerre contre le terrorisme, un État que l'Amérique est en devoir de secourir puis qu'elle y occupe l'une de ses plus grandes bases a l'étranger a Agadez. En toute logique donc ce n'est pas à l'Américain de de demander des comptes au président Issoufou, mais à ce dernier de le faire puisque depuis 2017 et l'arrivée des Yankees à Agadez les terroristes ne cessent de se proliférer pour tuer, saccager, piller. Or au lieu de cela c'est le diplomate US qui toute honte bue demande des poursuites judiciaires contre les soldats qu'il a accusés d'implication dans les massacres de civils commis au printemps.

L’ambassadeur des États-Unis a aussi eu le culot de réitéré la nécessité de respecter les libertés civiles dans le contexte préélectoral, alors que les électeurs nigériens sont appelés aux urnes le 27 décembre pour élire leurs députés et un nouveau président de la République un peu comme aux États-Unis qui élira cette semaine son président au milieu d’une guerre civile qui rien qu'en Philadelphie a fait cette semaine trois morts puisque la police des États-Unis dont l'ambassadeur prêche la bonne parole a l'habitude de se défouler sur les gens de couleur. 

« Nous avons également parlé de l’importance des libertés civiles et du fait que les droits de réunion, d’association, de liberté de presse, de parole, de recours et d’expression des citoyens doivent être protégés. J’ai mentionné que le rôle des libertés civiles dans une société libre est amplifié lors des élections. À cet effet, je lui ai dit à maintes reprises que les élections doivent être transparentes, libres, ouvertes, crédibles et inclusives », a dit le Yankee a la presse en ce comportant non pas comme un simple diplomate qu'il est, mais en un pro consule en un pays conquis ...et bien ce culot s'explique de cette façon: le Niger État musulman, riche et souverain qui a osé en septembre dire non au Conseil de Sécurité aux États-Unis dans l'affaire du vote pour prolonger l'embargo sur le commerce d'arme avec l'Iran, se trouve sur la liste des pays que l'Amérique veut pousser sous pression et menace a normaliser ses relations avec l'entité d'occupation qu'est Israël. Un peu a la manière du Soudan qui pour quelques tonnes de blé et la modique somme de 300 millions de dollars est sur le point d'ouvrir leur porte aux colonialistes sionistes. Mais le ton et la colère sourde que laisse éclater le diplomate prouvent que sa tâche est trop ardue. Issoufou et son peuple savent comment remettre a leur place les Occidentaux surtout quand il s'agit d'entraide et de solidarité intermusulmane.

 

Au Togo, le gouvernement prépare un plan de restructuration de l’armée

À l’occasion de son premier conseil des ministres, le gouvernement togolais s’est penché sur une première mouture d’une loi de programmation militaire sur cinq ans, de 2020 – 2025.

Alors que la menace terroriste est aux portes, Lomé veut prendre de l’avance, en adoptant « la défense nationale aux risques sécuritaires sous-régionaux en vue d'une protection renforcée de l'intégrité du territoire et des populations togolaises ».

Si le processus n’est qu’à la phase d’avant-projet, il pourrait s’accélérer dans les toutes prochaines semaines, à l’aune des nouvelles priorités du gouvernement qui place la question sécuritaire au centre des préoccupations. La loi sur la programmation militaire s’inscrit ainsi dans l'axe 1 de la feuille de route du nouveau gouvernement. Un axe ayant pour objectif de renforcer l'inclusion et l'harmonie sociales et consolider la paix.

« Cet avant-projet fixe les orientations relatives à l'effort de défense pour la période 2021-2025, détaille la programmation des moyens militaires sur la même période, définit les priorités opérationnelles et les choix capacitaires essentiels, et précise l'effort financier à consentir sur les cinq prochaines années et au-delà », explique l’exécutif togolais.

Sa mise en œuvre, si elle en venait à être adoptée par le Parlement, permettra non seulement d’équiper efficacement les armées togolaises, de renforcer la médecine militaire, afin de lui permettre d'appuyer le système de santé national, mais surtout de raffermir le lien civilo-militaire. La problématique du genre et de l'équité y trouve une place de choix.

À juste titre, c’est la première fois depuis 2009 que le portefeuille ministériel des armées est pourvu. Essossimna Marguérite Gnakadé, première femme ministre des armées, ancienne patronne de Banque, devrait être la cheville ouvrière de ce plan quinquennal.

Au Togo, les dépenses militaires représentent un peu moins de 2% du PIB

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SOURCE: FRENCH PRESS TV