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E-Press du 17 octobre 2020

Les S-400 russes achetés par la Turquie n'auraient pas atteint leurs cibles. (Illustration)

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Au sommaire :

1- Le couvre-feu en France est un couvre-feu stupide

Le monde sera bientôt dans une situation pire que celle que l’on a vue dans le film « 1984 » : une comparaison souvent faite ces derniers mois.

Les médias et leurs supplétifs contribuent à la mise en place d’un second confinement, et ce, depuis la fin du premier état d’alerte sanitaire maximal ayant été instauré. Une idée jugée saugrenue par beaucoup puisque le couvre-feu rappelle des souvenirs de guerre ou de paix sur fond d’une guerre.

Le choix sémantique est pour le moins inapproprié même si les politiques publiques dans le monde occidental sont réduites depuis des décennies à entretenir la peur. Cela démontre une déconnexion de la réalité proche du concept de la réification.

Avec Strategika 51

2- Le S-400 turc rate sa cible

La première utilisation en situation de combat du système de défense antiaérienne et antimissile mobile russe par l’armée turque fut un total « échec » en raison du refus d’Ankara de demander l’expertise des spécialistes militaires russes.

Dans des vidéos, les médias turcs ne cessent de se contredire : les enregistrements ne montrent à aucun instant les missiles S-400 toucher leurs cibles et on n’y entend pas non plus l’explosion d’aucune ogive, alertent les spécialistes. De plus, Ankara n’a encore fait aucune déclaration officielle concernant ces essais. Selon les médias locaux, des missiles [de l’armée turque (NDRL)] avaient servi de cibles pour tester le S-400, cependant, nulle trace n’apparaît dans un ciel, pourtant entièrement dégagé.

Le S-400 ne peut d’ailleurs être fonctionnel que sur des missiles ou des avions de combat et non sur des drones de petites dimensions. L’absence de trace de vol de la cible, celle de l’explosion de son ogive et la simplicité de la trajectoire sont autant de signes alarmants.

Source : Avia.pro 

3- Exercice naval russe en mer Caspienne

La Russie lance un exercice naval en mer Caspienne, avec le conflit du Haut-Karabakh en toile de fond.

S’agissant du Haut-Karabakh, territoire pour lequel se déchirent deux anciennes républiques soviétiques, à savoir l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la Russie redoute de devoir s’impliquer militairement. Ce qui pourrait être le cas si jamais le territoire arménien est attaqué par les forces azerbaïdjanaises étant donné que, comme Moscou, Erevan est membre de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC], qui dispose d’une clause de défense mutuelle.

Si l’ampleur de cet exercice peut sembler modeste, puisqu’il ne concernera que quatre navires, dont les frégates « Tatarstan » et « Dagestan » ainsi que les corvettes « Uglich » et « Velikiy Ustyug », il prévoit en revanche des « tirs d’artillerie et de missiles en mer contre des cibles aériennes et navales dans le cadre d’une force opérationnelle conjointe », des aéronefs du district militaire sud de la Russie devant y prendre part.

Source : Opex 360

4- L’Iran s’oppose à « toute présence militaire étrangère » dans le golfe Persique

Soulignant l’opposition de l’Iran à toute présence militaire étrangère dans le golfe Persique, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques a déclaré : « La présence de forces étrangères ne contribuera non seulement pas à établir la sécurité, mais elle intensifiera en plus les tensions. »

Lors d’une réunion avec le nouvel ambassadeur du Danemark à Téhéran le mercredi 14 octobre, Seyed Abbas Araghchi a réitéré sur l’opposition de la République islamique d’Iran à toute présence militaire étrangère dans la région du golfe Persique, y compris les forces européennes, que cela ne fera qu’intensifier les tensions.

Soulignant que la sécurité du golfe Persique est un souci commun dans la région, le vice-ministre des Affaires étrangères a déclaré : « La sécurité durable dans la région dépend du dialogue et de la participation collective entre les pays de la région et de la non-ingérence des puissances étrangères. »

Barah Mikhaïl, professeur à l’université Saint-Louis de Madrid a été interrogé par presstv à ce sujet.

Avec IRNA

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SOURCE: FRENCH PRESS TV