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Les analyses de la rédaction :
La Côte d'Ivoire continue de défier les USA et leur appareil d’espionnage de renseignement qui à vrai dire tourne à plein régime donnant pour effet de plonger le pays, a l'approche de la présidentielle, dans le chaos, une façon de contrer la montée en puissance de l'un des pays désormais les plus riches de la planète......la riposte? Et Huawei va aider la Côte d’Ivoire à développer davantage son industrie des TIC. La société lui apportera son expertise technologique dans divers domaines, notamment l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique. L’accord y afférent a été signé le 8 octobre 2020.
Huawei va apporter son expertise à la Côte d’Ivoire pour renforcer le développement de son industrie des TIC. Le pays a signé à cet effet un mémorandum d’entente avec la société technologique chinoise, le 8 octobre 2020.
Selon les termes du partenariat, Huawei fournira à la Côte d’Ivoire une assistance dans la définition et l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique dénommée « Côte d’Ivoire Numérique 2030 » ; une assistance dans la mise en place d’une stratégie de développement du large bande ; la réalisation d’une étude pour la mise en place d’un cadre normatif de l’accès au très haut débit dans la société de l’information et l’assistance à la promotion de l’accessibilité des personnes en situation de handicap pour un développement inclusif de l’économie numérique.
Lors de la cérémonie de signature de l’accord à Abidjan avec le vice-président de Huawei pour l’Afrique de l’Ouest, Li Yungao, le gouvernement de Côte d’Ivoire était représenté par Mamadou Sanogo, le ministre de l’Économie numérique et de la Poste.
Au terme de la cérémonie de signature, Li Yungao a exprimé le souhait que le mémorandum d’entente – qui vient renforcer le cadre de coopération existant entre les deux parties depuis le 28 novembre 2016 – se traduise « en une volonté politique forte et des actions concrètes sur le terrain pour une Côte d’Ivoire digitalisée à l’horizon 2030 ».
Sur les 13 pays avec une présence connue en Afrique, les États-Unis (USA) et la France sont les pays ayant le plus de troupes sur le continent. Selon le ministère français de la Défense, la France compte environ 7 550 militaires répartis sur le continent dans diverses opérations et missions militaires (hors opérations des Nations unies). Les États-Unis ont un nombre plus élevé réparti dans 34 avant-postes connus dans les régions du Nord, de l’Ouest et de la Corne de l’Afrique.
La Corne de l’Afrique est devenue l’épicentre de cette présence, avec environ 11 bases militaires étrangères. Cela est largement dû à la proximité stratégique de la région avec le Moyen-Orient et l’Asie, écrit le site d'information et d'analyse politique Réseau International, et d'ajouter que depuis leurs avant-postes à travers l’Afrique, les armées étrangères se concentrent principalement sur la protection de leurs intérêts, la sécurisation de régimes amis et la projection de leur influence.
Toujours selon Réseau International, les lacunes dans les réponses de l’Afrique à ses défis de paix et de sécurité sont dues à l’incapacité du continent à opérationnaliser rapidement l’architecture africaine de paix et de sécurité, en particulier sa composante de la Force africaine en attente, qui aiderait à contenir les crises. L’Afrique accueille un nombre croissant d’opérations et de bases militaires étrangères.
Le site ajoute que la présence militaire étrangère en Afrique est également motivée par le fait que les États membres de l’UA louent leurs territoires à des puissances étrangères pour des bases militaires, principalement pour des gains économiques nationaux. Cela est également parfois motivé par les États membres qui recherchent une aide extérieure pour faire face à de graves problèmes de sécurité.
D’autres États membres de l’UA, comme les anciennes colonies françaises, ont accueilli des bases militaires françaises à la suite d’accords militaires bilatéraux signés après l’indépendance. Assurer la sécurité du régime au gouvernement en place et garantir les intérêts économiques de la France dans le pays hôte et la région sont les principaux motifs de ces accords.
Et le site d'ajouter : « Cependant, il y a un inconvénient à cette présence militaire étrangère. Premièrement, la compétition entre les différentes armées étrangères pour influencer les réponses aux défis dans les points chauds de l’Afrique a conduit à une multiplicité d’activités qui surpeuplent le paysage de la sécurité, en particulier dans le Sahel et la Corne de l’Afrique. L’émergence de structures d’intervention régionales ad hoc telles que la Force conjointe du Groupe des Cinq du Sahel (G5 Sahel) et la Force opérationnelle multinationale mixte en est un exemple.La rivalité entre les États-Unis et la Chine se joue à Djibouti.
Ces réponses régionales découlent de la volonté de certains États africains de relever certains défis en matière de sécurité en dehors du cadre des communautés économiques régionales, avec le soutien militaire étranger. Le G5 Sahel est considéré par beaucoup comme la stratégie de sortie de la France du Sahel. Des réponses telles que le G5 Sahel ont réduit l’urgence d’opérationnaliser les structures de sécurité régionales. La présence croissante des puissances asiatiques à Djibouti indique un autre risque majeur. »
Au FMI, on pense qu’avec la crise actuelle, il faut massivement investir dans les infrastructures afin de relancer l’économie. Une position jugée comme étant du deux poids deux mesures, au regard des politiques d’austérité imposées à l’Afrique comme solution face aux crises.
Dans son rapport semi-annuel sur le suivi des politiques de gestion budgétaire récemment publié, le Fonds monétaire international (FMI) encourage les pays développés à investir massivement dans les infrastructures et à ne pas se préoccuper de l'endettement, en ces moments difficiles pour l'économie internationale du fait des effets de la covid-19.
« Les économies avancées devraient moins s'inquiéter de leur dette publique, mais plutôt profiter des coûts d'emprunt historiquement bas pour augmenter immédiatement les dépenses d'entretien des infrastructures », a déclaré le FMI dans un rapport publié le lundi 5 octobre 2020. « Les pays riches devraient également préparer des plans pour de nouvelles dépenses en capital ultérieures dans les infrastructures numériques et les technologies vertes », a ajouté l'institution.
C'est un changement de position quasi radical pour cette institution. Pendant longtemps, elle a prôné la réduction des investissements publics sur les infrastructures, lorsqu'il a fallu gérer les crises économiques dans les pays les moins développés, notamment ceux d'Afrique subsaharienne. Elle a toujours prescrit l'austérité budgétaire et la consolidation fiscale comme solution, parfois une condition sine qua non à toute aide.
Aujourd'hui que les pays développés font face à une crise majeure, il est question non seulement d'investir dans de nouvelles infrastructures, mais aussi de dépenser pour l'entretien de celles qui existent. Aussi, après une augmentation de près de 9000 milliards de dollars d'endettement net, et une dette qui est devenue perpétuelle pour plusieurs pays riches, le FMI pense que la dette n'est plus un problème pour cette partie du monde.
Au FMI, on explique cette nouvelle position en évoquant des théories historiques émises par l'économiste britannique John Maynard Keynes. Celui-ci pensait déjà qu'en temps de crise, même s'il fallait payer une personne pour creuser des trous ainsi que pour les reboucher on devrait le faire pour relancer la demande.
Le gendarme financier du monde est aujourd'hui pris comme le diraient certain la main dans le sac à faire du deux poids deux mesures, lorsqu'il s'agit de gérer les crises économiques parmi ses pays membres. Un réseau de 500 organisations de la société civile emmené par Oxfam est monté au créneau pour demander à l'institution d'arrêter les recommandations d'austérité qui conditionnent son appui aux pays les plus pauvres.
Plusieurs pays en Afrique subsaharienne se sont vu accorder un soutien assez limité de l'institution comparativement à d'autres pays du monde. Les faibles décaissements sont souvent justifiés par un risque de surendettement. Or la région est celle qui est la plus à jour sur le remboursement de ses dettes avec un ratio moyen de dette sur PIB qui est de moins de 50% et un stock de la dette inférieur à 1000 milliards $.
Les pays développés, dont la dette n'a cessé de progresser ces dernières années ont une moyenne de dette sur PIB supérieur à 100%, et sont pourtant traités avec plus de respect par les marchés qui leur prêtent de l'argent parfois à des taux négatifs.
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