Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com
L’actualité en Afrique
Les analyses de la rédaction
Sénégal-Iran: accroissement des liens ; l'axe anti-sanction s'amplifie
Les relations entre le Sénégal et l’Iran s'amplifient de plus en plus. Après la rencontre entre l'ambassadeur iranien au Sénégal, Mohammadreza Dehchiri et le ministre de la Santé et du Bien-être de la République du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr, mais aussi la rencontre avec le ministre du Pétrole, c'est maintenant au tour du président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Dakar.
En effet, l'ambassadeur d'Iran au Sénégal à été reçu dans le bureau de M. Diouf Sarr pour un échange de points de vue sur les coopérations commerciales entre les deux pays. Après les coopérations dans le cadre d'un retournement des sanctions qui ont vu le Sénégal rallier le corridor maritime anti sanction Iran-Venezuela, les deux pays se rapprochent de plus en plus et développent leurs convergences de vue.
« J’ai eu le plaisir de rencontrer M. Abdoulaye Sow, le président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Dakar dans son bureau pour échanger sur les coopérations commerciales entre l'Iran et le Sénégal », a affirmé l’ambassadeur d’Iran au Sénégal, Mohammadreza Delchiri.
Cette amplification démontre une certaine volonté du Sénégal à contourner les sanctions imposées illégalement par des pays occidentaux. Car en effet, il y a beaucoup de pays africains qui réalisent de plus en plus que le fait de suivre la politique des pays occidentaux les mènent à l’affaiblissement de leur économie mais surtout à leur perte.
Le Sénégal entretient d’excellentes relations avec l’Iran, du type gagnant-gagnant. Ce qui fait qu'elles s'amplifient de plus en plus.
Niger: la « zone rouge » ; une nouvelle tactique ?
Pour ceux des analystes que les médias mainstream accusent régulièrement de complotisme, le coup d'État supposément militaire au Mali ne va pas sans rapport avec cette opération qui a eu lieu quelques jours plus tôt à Kouré au Niger.
On se rappelle en effet comment les média dominants ont tenté de maintenir une absolue opacité sur cette attaque qui a coûté la vie à six supposés touristes ou humanitaires français que certaines sources ont par la suite identifiées comme étant des agents de la DSGE.
Dans la foulée de cette première opération armée anti Barkhane visiblement non coordonnée avec Barkhane(!), la force d'occupation française contre qui le peuple nigérien s'est révoltée presque au même moment que le peuple malien a décrétée comme zone rouge Kouré et plusieurs autres régions économiquement vitales pour la population nigérienne, façon de rouler dans la farine la révolte anti occupation des Nigériens.
Moins d'une semaine plus tard, la résistance du peuple malien qui tient tête depuis sept ans à toute tentative de démembrement du pays et exige depuis deux ans le départ des forces militaires étrangères, a été contrée par un putsch ou à vrai dire un coup d'État-parodique ayant mené IBK à la démission.
Dans l'un comme dans l'autre cas, c'est l'une des institutions les plus essentielles à un État qui est visée : au Niger, la zone rouge veut dire l'isolement économique du peuple et l'isolement militaire de l'armée nationale. Au Mali, un putsch veut dire que l'armée ou ceux qui font semblant d'en être les représentants, liquident la Constitution et décident à la place des élus du peuple maliens, dénaturent le mouvement de protestation anti-occupation militaire étrangère, soit ce qui permettra à Barkhane de s'éterniser et à la France enfin d'appliquer ses plans divisionnistes.
Dans une lettre ouverte au président français Emmanuel Macron, le musicien belgo-nigérien Aboubacar Anana Harouna, lauréat des Octaves de la musique en 2017 et 2020, leader du groupe Kel Assouf, demande à la France de reconsidérer sa décision de classer le Niger en « zone rouge ». Mais à une France qui punit le peuple et l'État nigériens pour avoir exigé la fin de l'occupation, peut-on demander une pareille chose ?
C'est à vous d'en juger. Il dit : « Monsieur le président, depuis 2012 la population des pays du Sahel souffre de l’insécurité. Des milliers de victimes innocentes sont mortes ou ont été déplacées au Mali, au Niger ou au Burkina Faso. Depuis des années, cette population est isolée et livrée à elle-même. Cet isolement gonfle les rangs des terroristes, qui profitent d’une jeunesse désorientée, désespérée et sans espoir d’un avenir meilleur. Pour gagner cette guerre, il faut tout d’abord gagner la confiance de la population, la protéger et mettre en place une stratégie socio-économique et éducative.
Monsieur le président, je viens d’Agadez, une ville "porte du désert" classée au patrimoine mondial de l’Unesco... Monsieur le président, cette région ne mérite pas l’isolement, tout comme le reste du pays ne mérite pas d’être catégorisé en zone rouge... »
Mali: coup d'État
Suite au coup d'État au Mali, nous avons demandé au politologue Pierre Dortiguier de nous faire part de son analyse.
Regardez en direct tous les programmes de PRESS TV FRANÇAIS sur votre PC ou mobile.