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« Il n’y a aucune preuve de l’implication du Hezbollah ni du gouvernement syrien dans l’assassinat de Rafic Hariri », reconnaît le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), soutenu par les Nations unies.
Le président du Tribunal spécial pour le Liban, le juge David Re, a affirmé mardi que la Chambre de première instance du TSL ne voyait aucune preuve de l'implication du Hezbollah dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
Par ailleurs, le président libanais Michel Aoun a qualifié d’« impossible » le fait que la vaste déflagration dans le port de Beyrouth soit causée par l’explosion d’un dépôt d’armes du Hezbollah.
Quelle analyse porter sur cette décision du Tribunal spécial pour le Liban et les déclarations du président Aoun ?
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales revient sur le sujet.
Ayssar Midani: «Ce tribunal international a été chargé dès le départ et a été imposé au Liban par le biais de certaines forces politiques libanaises dont Saad Hariri, mais aussi par les Américains.
Ce tribunal a été instrumentalisé avec l’incrimination de la Syrie et du Hezbollah.
Il est clair qu’ils voulaient condamner la Syrie et le Hezbollah pour le désarmer et l’assassinat de Hariri a eu lieu pour ça car s’il était vivant comme il avait une excellente relation avec Damas, la Syrie ne serait pas sortie du Liban... »
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