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E-Press du 12 aout 2020

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Un Rafale français est catapulté du porte-avions Charles de Gaulle, au large de la côte est de Chypre en mer Méditerranée. ©AFP

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

1-Un général des Gardiens de la révolution explique pourquoi les USA ont assassiné Soleimani

Avec l’assassinat du général Qassem Soleimani, les États-Unis pensaient «mettre un coup d’arrêt aux activités de l’axe de la résistance et changer le cours des évènements au Moyen-Orient», a déclaré le général Yadollah Javani à Fars Arabic.

Dans une déclaration à l’agence Fars Arabic, le conseiller politique du commandant des Gardiens de la révolution islamique iranienne, le général de brigade Yadollah Javani, explique les raisons stratégiques qui ont poussé les États-Unis à assassiner le général Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Quds, unité d’élite des Gardiens de la révolution islamique.

 «Les Américains ont constaté que la principale raison de leurs défaites au cours des deux dernières décennies dans la région était la République islamique d'Iran, en particulier les Gardiens de la révolution», explique le général Javani.

Selon lui, la Force Al-Quds «était le noyau dur de la résistance contre les plans des États-Unis dans la région». Ainsi, «la liquidation du général Qassem Soleimani, pivot et moteur des activités militaires de la Force Al-Quds, donnait le sentiment à l’administration américaine qu’elle pouvait mettre un coup d’arrêt aux activités de l’axe de la résistance et changer le cours des évènements au Moyen-Orient», estime-t-il.

D’un point de vue stratégique, les États-Unis ont estimé que l’affaiblissement «de l’axe de la résistance» au Moyen-Orient «renforcera la position de l’entité sioniste et des régimes réactionnaires liés aux puissances étrangères, concurrentes des Américains dans la région», conclut le haut gradé.

Le général Qassem Soleimani a été tué début janvier à Bagdad lors d’une opération exécutée par des drones américains. L’Iran a répliqué en tirant plusieurs missiles sur deux bases américaines en Irak.

Les États-Unis qui avaient dans un premier temps annoncé que ces tirs n’avaient fait «aucun blessé» ont finalement admis qu’il y en avait eu, révisant plusieurs fois leur bilan à la hausse.

Suite à l’assassinat du général Qassem Soleimani, Téhéran a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de Donald Trump.

Dans la foulée, l'Iran a révélé l’identité d’un espion qui indiquait les positions de Qassem Soleimani à la CIA et au Mossad.

Source : Sputnik

2-Tensions en Méditerranée orientale : Des Rafale français à Chypre?

Dans l’affaire des tensions en Méditerranée, la Grèce et la République de Chypre peuvent compter sur le soutien de la France.

Un accord de partenariat stratégique est en effet en cours de finalisation entre Paris et Athènes. Et un accord de défense avec Nicosie vient d’entrer en vigueur.

Outre une coopération accrue dans les domaines de l’armement et de technologies de défense, ce texte prévoit la formation de militaires chypriotes en France, des exercices conjoints, des échanges et des autorisations visant à permettre aux navires et aux avions français de faire escale à Chypre.

« La montée des tensions sur la Méditerranée orientale et à ses abords, et particulièrement les pressions turques, ne peuvent que conduire les Chypriotes à être davantage que par le passé demandeurs de signes de réassurance.C’est en ce sens que l’on peut analyser les possibilités d’approfondissement de la coopération militaire franco-chypriote qu’ouvre l’accord intergouvernemental », avait ainsi expliqué un rapport parlementaire français, à l’occasion de l’examen de cet accord.

Visiblement, et alors que la tension en Méditerranée orientale est montée d’un cran au cours de ces derniers jours, la presse chypriote a indiqué que deux Rafale français, provenant probablement de la base aérienne projetée [BAP] en Jordanie, ont été repérés à l’aéroport « Andreas Papandreou », près de la ville de Paphos,   située dans le sud-ouest de l’île.

Les deux appareils sont a priori accompagnés par un avion ravitailleur C-135FR. Un Transall C-160 a également été reperé par les systèmes de suivi du trafic aérien. Mais rien ne permet de dire avec certitude qu’il s’est posé à Chypre.

Le site « in-Cyprus », lié au quotidien Phileleftheros, avance que les deux Rafale ont pris part à un exercice ayant mobilisé, durant une journée, l’armée chypriote et quatre hélicoptères des forces aériennes israéliennes.

 « Les avions français doivent rester à la base militaire d’Andreas Papandreou à Paphos pendant un certain temps car ils effectueront des patrouilles dans la région de la Méditerranée orientale », précise-t-il, en se fiant à des « sources bien informées. »

Pour rappel, le groupe aérien embarqué [GAé] du porte-avions  Charles de Gaulle a participé à des exercices ayant consisté à tester la défense aérienne chypriote en février dernier.

Plus récemment, la frégate légère furtive en abrégé [FLF] Aconit a pris part à des manœuvres navales organisées par le ministère chypriote de la Défense et impliquant les frégates Kanaris venu de Grèce et Alpino d’Italie.

L'administration chypriote grecque et la France mènent des activités dans divers domaines, en particulier en Méditerranée orientale, et mènent un partenariat visant la Turquie et la République turque de Chypre du Nord (RTCN).

Le mois dernier, après qu'Athènes se soit opposée aux activités du navire de recherche sismique turc, le MTA Oruç Reis, dans une zone au sud de l'île de Meis, ou Kastellorizo, les efforts diplomatiques allemands ont contribué à désamorcer les tensions entre la Turquie et la Grèce.

Mais la décision controversée de la Grèce la semaine dernière de signer un accord de délimitation maritime avec l'Égypte, qui, selon la Turquie, viole son plateau continental et ses droits maritimes, a encore suscité des tensions entre les deux voisins.

La Turquie a également annoncé lundi que son navire Oruç Reis continuerait de mener des recherches d’hydrocarbures dans les eaux grecques et chypriotes jusqu'au 23 août .

Visiblement, les autorités turques n’ont pas lésiné sur les moyens pour assurer la protection de ce bateau de recherches. En effet, via Twitter, le ministère turc de la Défense a publié des photographies sur lesquelles on voit l’Oruç Reis être escorté par 4 avisos A69.

Ankara s’appuit sur un accord signé en novembre dernier avec le gouvernement d’union nationale libyen relatif à ses frontières maritimes.

Ankara accuse la Grèce de mener des politiques maximalistes en Méditerranée orientale et souligne que ses revendications maritimes violent les droits souverains de la Turquie.

La Turquie a longtemps contesté le forage unilatéral de l'administration chypriote grecque en Méditerranée orientale, affirmant que la RTCN avait également des droits sur les ressources de la région.

Source : Opex360 et www.aa.com.

3-Biélorussie : Loukachenko dénonce des manifestations «téléguidées»

Alexandre Loukachenko a fustigé les heurts ayant suivi l’annonce de sa réélection, dénonçant des «appels depuis l’étranger» visant à «téléguider» la population.

Dans le même temps, certains pays ont émis des doutes sur le déroulement du scrutin.

Dans la foulée des résultats rendus publics par la Commission électorale de Biélorussie, le président Alexandre Loukachenko s’est exprimé, le 10 août, sur les manifestations qui ont suivi l’annonce de sa réélection avec plus de 80% des suffrages.

«Nous avons enregistré des appels depuis l’étranger. Depuis la Pologne, la Grande-Bretagne, et la République tchèque, il y avait des appels pour téléguider, excusez l’expression, nos moutons», a-t-il déclaré, cité par l’agence publique BelTA.

 «Nous ne leur permettrons pas de mettre le pays en pièces», a ajouté celui qui est au pouvoir depuis juillet 1994.

D’après lui, des «tireurs de ficelle» venus de République tchèque ont ordonné à l’opposition de «faire sortir les gens dans la rue et de demander des négociations pour un transfert du pouvoir».

Source : Réseau international

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV