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Zoom Afrique du 12 août 2020

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Burkina Faso: pacte entre des ONG et les terroristes !

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L’actualité en Afrique :

  • Ghana : le projet aurifère Japa héberge près de 2 millions d’onces d’or
  • Cameroun : 15 % de hausse des ventes pour Dangote Cement
  • Sénégal : les projets immobiliers seront soumis à l’obligation de planter des arbres

Les analyses de la rédaction :

1. Burkina Faso : le CICR et les terroristes sont de mèche !

Au Burkina Faso, le terrorisme continue de faire des ravages dans le pays, provoquant des morts, des blessés et aussi le déplacement de la population. Cela dit, les accusés sortent peu à peu de l’ombre. En effet, le Comité international de la Croix-Rouge est pointé du doigt. Sur le terrain, la facilité d’accès des zones sous contrôle par les terroristes dont jouissent certaines ONG et le CICR a suscité quelques interrogations. Le CICR serait-il le parrain du terrorisme au Burkina Faso ?

Le CICR est présent au Burkina Faso depuis 2006. Il œuvre dans les zones en proie à la violence armée et à l’insécurité, notamment, dans les régions du nord, de l’est et du Sahel. Mais il est important de souligner que, dans ces zones d’insécurité, l’accès est trop difficile. Et toute personne qui tente de rentrer est prise pour cible par les terroristes. Pis, tout convoi humanitaire escorté est considéré comme une stratégie d’infiltration des services de renseignements. Mais malgré cette situation difficile d’accès, le CICR réussit, de manière générale, à mener relativement à bien ses opérations sans trop d’entraves de la part des groupes terroristes dans ces zones. Ce qui suscite des interrogations sur le CICR. D’où cette question : comment le CICR parvient-il à opérer dans des zones où opèrent les terroristes ?

Selon certaines sources, un cadre du CICR aurait engagé une sorte de « compromis » avec les groupes terroristes. Ce compris vise à préserver les activités du CICR dans la zone contrôlée par les terroristes. Avec ce pacte, le CICR se rendrait dans les localités abritant les terroristes sans escorte et sans crainte de se voir retirer son 4×4, si prisés par les terroristes. Ce pacte aurait servi à fournir des vivres aux terroristes.­­

Un partenariat avec des terroristes à la solde occidentale ne serait pas étonnant. Cela fait bien longtemps que le rôle des ONG est claire en Afrique, à savoir, assurer les intérêts occidentaux, fournir des vivres et des armes aux terroristes, mais elles sont aussi une parfaite couverture pour l’espionnage et pratiquent la désinformation à l’encontre de l’État ou même du pays tout entier. C’est d’ailleurs pour ces raisons que certains pays d’Afrique se sont débarrassés de la présence de ces ONG, jugées néfastes à la stabilité et à la souveraineté des pays d’Afrique.

Les choses s’éclaircissent de plus en plus quant aux rôles des Occidentaux dans les pays d’Afrique. C’est ce qui fait que les populations sont si réticentes par rapport à leur présence dans leur pays.

2. Niger : un remake du think thank US de 2017?

Dans l’article précédent, nous avons fait une brève description des activités des ONG en Afrique. Ce qui amène à se poser des questions aussi sur la mort des 6 ressortissants français travaillant pour une ONG.

Plus de 48 heures après, l’attaque qui a coûté la vie à six ressortissants français travaillant pour une ONG, dans la région de Kouré, au Niger, n’a toujours pas été revendiquée.

Et le ratissage de la zone concernée, située à soixante kilomètres au sud-est de Niamey, par la force Barkhane, qui a engagé des moyens aériens, n’a évidemment rien donné. D’ailleurs, les investigations menées par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure [DGSI] et ceux de la Sous-direction antiterroriste [SDAT] dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national antiterroriste, le 10 août, s’annoncent aussi très compliquées. On voit mal comment les auteurs de cette attaque pourront être identifiés. Et quand bien même ils le seraient, les chances de les retrouver seraient donc minces. En bref, pour ainsi dire, cette attaque des plus furtives et le manque de volonté de l’Élysée de faire le point sur cette affaire suscitent des questions.

Dans un premier temps, il faut rappeler que généralement les Occidentaux ne sont pas directement tués dans le Sahel, mais plutôt kidnappés. Ces « travailleurs humanitaires », selon les dires du président Macron, seraient éventuellement impliqués, à travers ces ONG, dans divers pactes ou compromis avec les groupes terroristes à la solde occidentale. Le président français a tout de même ajouté qu’il entendait tirer les « conséquences militaires » de l’attaque. Que veut-il dire par là ?

Ils voudraient se retirer entièrement du Niger ou alors déciderait-il de l’attaquer ?

Cette situation et la réaction du président Macron, rappel le think thank US en octobre 2017, toujours au Niger, lorsque 4 soldats américains ont été tués dans une embuscade proche de Niamey. La mort de ces soldats US a quand même permis aux États-Unis de s’installer militairement au Niger en construisant une des plus grandes bases de drone d’Agadez, une base de la CIA à Dirkou, sans compter toutes les autres bases militaires qui se trouvent sur le territoire nigérien.

D’autant plus que la mort de ces 6 Français et des 4 militaires US se produisent toujours dans la même zone du Liptako-gourma tout comme les attaques terroristes contre les populations civiles se font dans la zone d’expérimentation initiale du projet ACTS qui est financé par le Ministère français des Affaires étrangères et du Développement international.

Ce qui peut faire penser au think thank américain en 2017. Sachant que l’implantation officielle des USA au Niger a quand même fait repousser la présence française du Niger. Devrait-on s’attendre à un revers des la France pour reprendre son précarré des mains US ? En tout cas, le président français a annoncé hier, vouloir renforcer les mesures de sécurité pour les ressortissants dans la région. Le temps nous dira la forme que prendra ce renforcement de sécurité.

3. Djibouti : un exemple qui se propage dans la Corne de l’Afrique

La Somalie désire suivre les pas de Djibouti par rapport à la gestion de son port de Bosasso, en virant la société émiratie DP World pour confier ainsi la gestion du port de Bosasso à la société djiboutienne Great Horn Investment Holding S.A.S., créée en 2016 par l’État djiboutien. En effet, le 22 février 2018, l’État djiboutien a mis fin de manière anticipée à la concession du terminal à conteneurs de Doraleh, attribuée en 2006 à la société Doraleh Container Terminal (DCT), entreprise contrôlée de facto par l’actionnaire minoritaire DP World.

Un an après la rupture de la concession, motivée par les impératifs de développement du pays et le contrôle de ses infrastructures stratégiques, le terminal à conteneurs de Doraleh s’est imposé comme une structure portuaire performante, opérée par une entreprise djiboutienne à capitaux 100 % publics, la SGTD, qui œuvre pour l’intérêt commun. Et cela malgré les campagnes de « fake news », la multiplication des procédures légales, les tentatives d’intimidations de l’Émirati DP World envers l’État djiboutien.

Situé à l’embouchure du détroit de Bab el-Mandeb, aux carrefours des principales routes commerciales du monde, le terminal portuaire a clairement de multiples vocations : servir sa région, et en premier lieu la nation éthiopienne sœur, mais aussi se positionner comme une grande plateforme de transbordement, en ligne directe avec l’Asie.

Les ambitions de Djibouti ne se limitent pas au port de Doraleh. Le terminal à conteneurs constitue l’une des pièces maîtresses d’un ambitieux projet de développement national : faire de Djibouti un hub commercial et logistique de premier plan entre l’Asie, l’Afrique et le reste du monde. Au développement de Doraleh s’ajoute la mise en place du nouveau port multipurpose sur le même site (DMP, mai 2017) et l’ouverture des ports de Goubet et de Tadjourah (juin 2017). À cette montée en puissance, il faut ajouter le développement de la nouvelle zone franche, qui a vocation à être la plus grande d’Afrique (inaugurée en juillet 2018), et le démarrage effectif de la nouvelle liaison ferroviaire entre Djibouti et Addis-Abeba (janvier 2018). En vue du développement considérable, le port de Bosasso en Somalie désire suivre le même exemple en chassant la société émiratie DP World pour transmettre la gestion du port à la société nationale djiboutienne Horn Investment Holding S.A.S..

Ce qui renforcerait les ports de la Corne de l’Afrique et qui développerait à coup sûr ces pays africains dans la position est extrêmement stratégique. Ce qui démontre sans aucun doute la capacité nationale en Afrique de reprendre son destin en main et de se détacher des sociétés étrangères qui empêche le développement du continent africain.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV