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Dans ce numéro de Maghreb Press :
- Que prépare Bernard-Henri Lévy, l’ancien conseiller va-t-en-guerre de Nicolas Sarkozy, aux frontières algériennes ?
Injures et tirs de sommation à Tarhouna où Bernard-Henri Lévy avait tenté une « incursion » ce samedi. Une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux montre, en effet, le cortège de l’ancien conseiller va-t-en-guerre de Nicolas Sarkozy rebrousser chemin à la hâte, à l’entrée de cette ville située à 80 kilomètres à l’est de Tripoli.
Mais que fait Bernard-Henri Lévy en Libye, en ce moment, précisément ? Est-il missionné par le président français Emmanuel Macron, comme il le fut par Nicolas Sarkozy en 2011 ? Pour quelle partie au détriment de l’autre roule-t-il ? Est-il porteur d’un message de Paris ? Si oui, à qui ce message est-il adressé et que contient-il ? Et, enfin, pourquoi Tarhouna ?
Tarhouna était le dernier bastion des troupes de Khalifa Haftar, dans l’Ouest libyen, le 5 juin dernier, perdant ainsi définitivement la bataille de Tripoli. Tarhouna constituait la base arrière de Khalifa Haftar et fournissait l’essentiel de ses soldats au sein de l’Armée nationale libyenne (ANL). C’est, donc, dans ce contexte de déroute des forces de l’homme-lige de la France et de ses alliés émirati et égyptien que le « philosophe » a été « parachuté » dans la zone, mais pour quoi y faire ?
La présence de Bernard-Henri Lévy en Libye n’augure rien de bon. Tel un oiseau de mauvais augure, ce businessman de la mort a joué un rôle central dans le déclenchement de l’ancienne guerre civile en Libye, et peut-être même dans l’assassinat de Mouammar Kadhafi.
Interrogé par Europe 1, en avril 2018, sur le bilan de la guerre en Libye, Bernard-Henri Lévy affirmait, impertinent, que celle-ci était « juste ». C’est mû par cette même logique belliqueuse que le soudard tiré à quatre épingles semble être redescendu dans l’arène pour en rallumer le feu, à cette différence près que, cette fois-ci, il ne s’agit plus d’une confrontation entre belligérants locaux, mais d’une vraie conflagration dont la flamme est ostensiblement nourrie par des États étrangers, dont un, la Turquie, a même décrété sans ambiguïté qu’il détiendrait des droits sur la Libye.
Source : algeriepatriotique
- L’Algérie adopte des choix économiques « politiquement courageux »
L’expert international algérien en économie et ancien analyste boursier auprès de banques suédoises, Noureddine Legheliel a estimé, lundi, que l’Algérie adopte des choix économiques « politiquement courageux », notamment face à cette conjoncture économique mondiale due aux répercussions de la pandémie du Covid-19.
S’exprimant à l’APS, l’expert a souligné que la crise sanitaire planétaire a produit un chaos économique, affectant l’ensemble des pays du monde, estimant que « l’Algérie est l’un des pays ayant recouru rapidement à des choix et réformes économiques courageux sur le plan politique pour face à cette grave situation ».
« En dépit du retard accusé dans le redressement économique du pays durant des décennies, l’Algérie vient d’adopter un nombre de mesures à saluer. Il s'agit d’abord de mettre en place une politique de rationalisation de la dépense publique permettant de sécuriser les réserves de change face aux obligations de l’état vis-à-vis du secteur socio-économique durement frappé par les répercussions de la crise sanitaire mondiale, la toute courageuse décision de se relancer dans l’investissement minier et éviter l’endettement extérieur »…
Source : aps.dz
- L’ambassade des États-Unis à Rabat dément le transfert de l’US Navy de Rota vers Ksar Sghir
L’ambassade des États-Unis à Rabat dément le transfert de l’US Navy de Rota vers Ksar Sghir. Est-ce une menace implicite contre le Maroc pour le pousser à acheter plus d’armements auprès des États-Unis ? Il y a deux semaines les médias marocains annonçant le probable transfert d’une base américain au Maroc l’ont qualifié comme étant une base militaire face à l’Algérie.
Dans ce contexte l’ambassade des États-Unis à Rabat dément l’information ; « Les États-Unis n’ont reçu aucune offre du Maroc pour déplacer les actifs de l’US Navy de Rota à Ksar Sghir. Les rapports selon lesquels l’accord de la marine américaine avec Rota expirera bientôt sont inexacts, a prétendu la source diplomatique.
Moins d’un an avant l’expiration en 2021 de l’accord que l’Espagne a conclu en 1988 avec les États-Unis pour autoriser l’utilisation de la base atlantique de Rota par les forces américaines, le Maroc aurait proposé que sa base navale de Ksar Sghir la remplace pour accueillir la 6ème flotte de l’US Navy en transit par le détroit de Gibraltar, avait annoncé El Espanol.
Selon le site d’information Le Desk citant le média espagnol, Rabat aurait même “quadruplé la superficie” de la base navale de Ksar Sghir pour être en capacité d’accueillir des sous-marins. Une extension qui serait la conséquence d’une visite du Pentagone pour juger si son port en eaux profondes pouvait accueillir des navires de l’US Navy.
- Les États-Unis veulent-ils s’infiltrer dans le rang des forces de l’ordre de la Tunisie ?
Le jeudi 2 juillet 2020, la première pierre du projet de construction d’une école de police américaine en Tunisie a été posée. En effet les États-Unis cherchent ainsi à s’infiltrer dans le rang des forces de l’ordre tunisiennes.
Dans ce cadre, l’Ambassadeur des États-Unis a prétendu qu’à travers ce projet : “les États-Unis réaffirment leur engagement à soutenir la Tunisie dans le domaine de la formation, ainsi que dans toutes les réformes entreprises par le ministère de l’Intérieur.”
Il a révélé également que ce projet d’Enfidha va coûter 18 millions de dollars et a prétendu que les États-Unis voulaient ainsi soutenir la Tunisie, la considérant d’une partenaire dans la lutte contre le terrorisme. Pourtant cette présence américaine pourrait affecter la Défense des forces armées tunisiennes ce qui est considéré d’une grave menace pour la Tunisie compte tenu de ce qui se passe actuellement en Libye, voisin.
- L’importance stratégique d’une coopération sécuritaire maghrébine
Dans une interview accordée au Centre algérien de diplomatie économique, Kamel Akrout ; président de l’IPASSS, ancien conseiller à la Sécurité nationale de la Tunisie s’est exprimé sur les questions sécuritaires relatives à la région du grand Maghreb.
Qualifiant l’environnement géopolitique du Maghreb d’instable et évoquant la fragilité de la situation sécuritaire, Akrout a annoncé que les trois principales menaces étaient : la crise libyenne, le terrorisme ainsi que les situations socio-économiques et politiques internes.
A l’exception de la Tunisie et de l’Algérie qui ont opté pour une coopération bilatérale sur leurs frontières communes, les autres pays de la région restent fortement désunis et connaissent même un climat de suspicion et de tension au lieu de joindre leurs efforts pour affronter ces menaces, ils ont choisi de les affronter individuellement.
Compte tenu des dangers qui menacent le Grand Maghreb, la mise en place d’une politique globale de sécurité et de stabilité à l’échelle maghrébine s’impose et nous fait gagner beaucoup en terme, d’efficacité et d’économie de moyens et fait de nous un vis-à-vis de poids et crédible devant l’Europe…
Interview réalisé par l’équipe du Centre Algérien de Diplomatie Économique
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