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L’actualité en Afrique :
Burkina Faso : De l’AMEB est né le REVE ;
La coopération Chine-Kenya est essentielle pour renforcer la reprise des activités commerciales post-COVID-19, selon des responsables;
ZAMBIE : Alpha Polyplast obtient 2,75 M$ d’Inside Capital pour les déchets plastiques
Les analyses de la rédaction :
Avec une Côte d'Ivoire désormais exposée aux attaques téléguidées occidentales depuis la zone des 3 frontières où la France et cie travaillent à la déstabilisation de la côte, le Benin ne peut selon les occidentaux couler des jours heureux. Même si Talon a réussi à préserver le pays des impacts de la bio-guerre qu'est la Covid-19 au contraire de beaucoup de pays occidentaux, ce nouveau coup d’État est-ce une tentative d’infiltration au sein de l'armée afin d'à la fois bousiller l’armée et surtout l'État qu'elle est censée protéger? Cela en a tout l'air... Surtout que le Bénin se rapproche dangereusement de la Russie.
En l'espace de moins de 3 mois, le Bénin a connu deux tentatives de coup d’État. La dernière a eu lieu il y a quelques semaines.
« D'après nos informations de sources dignes de foi, une tentative de déstabilisation était bien en cours. Elle aurait été programmée dans la nuit du 25 au 26 juin. Neuf personnes impliquées dans cette tentative ont été arrêtées. Parmi elles, des militaires et des civils. Ces personnes auraient été filées et mises sur écoute, ce qui a permis d'identifier leur objectif et leur niveau de préparation », écrit DW à ce sujet.
Le Bénin se rapproche de plus en plus de l’axe de l’Est et s’éloigne davantage du clan occidental. Il y a d’ailleurs trois semaines, le Centre de Développement des Affaires et la Coopération avec la Russie (Cdacr) a fait part de l'ouverture de nouvelles opportunités pour les étudiants béninois en Russie sous forme de séjour ou d'études.
De son côté, l'ambassadeur de Chine auprès du Bénin, Peng Jingtao, a offert samedi un lot de matériel sanitaire au Bénin en vue de soutenir les efforts du gouvernement béninois dans sa lutte contre la COVID-19.
Tout ceci constitue un danger pour une force d’occupation qui sur le continent africain perd de jour en jour pieds…Le Bénin défie l’ex-puissance colonialiste et s’apprête à contrer ses complots.
Mali: qui doit plier bagage, IBK ou Barkhane ?
C’est pitoyable de voir une force d'occupation honnie par toute une nation recourir à des subterfuges médiatiques pour retarder un tant soit peu son inévitable destin : son départ du Sahel. Cette info de RFI en porte les marques: « L’opposition malienne n’insiste plus sur la démission du président Ibrahim Boubacar Keita. Pour expliquer cette nouvelle position, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotique affirme agir avec la volonté d'une ouverture au dialogue, et après avoir pris en compte de nombreuses sollicitations. D’après nos informations, outre les représentants de l’ONU, de l’UA et de la Cédéao à Bamako qui font des allers-retours entre l’opposition et la majorité, des chefs d’États, notamment de pays voisins, interviennent discrètement pour apaiser la situation, dont l’Ivoirien Alassane Ouattara. Mais pour les opposants maliens, si le président IBK veut rester à la tête de l’État, il doit être dépouillé de tous ses pouvoirs », écrit RFI.
Pourquoi les Maliens voudraient un Président « sans pouvoir »? Parce que, selon RFI, il est incompétent et corrompu. Et pourtant IBK est le seul Président post-occupation à avoir cherché le feu-vert de la France ! Si la violence terroriste va croissante, si l’armée et la population saignent et si l'un des plus grands producteurs d'or est économiquement dans la précarité, c'est que sa souveraineté est prise en otage par les puissances qui cherchent, à l'heure qu'il est, à faire de la Libye, du Niger et du Mali un seul méga front de guerre... Avec ou sans IBK, c'est alors Barkhane qui devra être dépossédée de ses pouvoirs...
Sommet de Nouakchott :analyse
Le mardi 30 juin à Nouakchott, une rencontre a eu lieu entre les États membres du G5 Sahel et le chef de l’État français, Emmanuel Macron.
Nous avons analysé cette rencontre, avec Luc Michel, géopoliticien