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1. Alger somme Abu Dhabi de s’expliquer sur sa base militaire en Mauritanie ?
Les visites «privées» de hauts dignitaires émiratis au Maroc et en Mauritanie ne disent rien qui vaille. Hier, le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis était en déplacement en Algérie où le dossier libyen aurait officiellement été à l’ordre du jour mais, selon toute vraisemblance, l’émissaire des Al-Nahyane a dû être «sommé» de s’expliquer sur la base militaire que les Émirats arabes unis envisagent d’implanter dans le nord de la Mauritanie.
2. Gaz de schiste : quand deux ministres contredisent le Président Tebboune
Comment peut-on expliquer l’opposition des États-Unis face à l’exploitation par l’Algérie du gaz de schiste alors qu’on sait bien que ce pays figure parmi les premiers à se lancer dans le secteur. L’industrie qui selon certaines prétentions peut avoir des impacts très négatifs sur l’environnement. Pourtant Teboune semble avoir compris l’astuce en considérant cette exploitation comme un acte nécessaire.
3. Raffinerie d’Augusta : le montant de l’acquisition « surpayé ! »
La revue spécialisée Petrostrategies est revenue dans son dernier numéro sur l’acquisition par Sonatrach de la raffinerie d’Augusta qui appartenait à la filiale italienne d’ExxonMobil.
La revue, reprise par El-Watan de ce dimanche 26 janvier, évoque une « gestion hasardeuse » et un montant « très surpayé » pour le rachat de la raffinerie algérienne en Sicile.
Pour rappel, la raffinerie d’Augusta a été acquise fin 2018 du temps de l’ex-PDG de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour.
4. L’Egypte pourrait exporter son gaz vers le Liban
Le ministre égyptien du pétrole, Tarek al Molla a indiqué, lors d’une interview diffusée par la chaîne de télévision Al-Arabiya à l’occasion du sommet de Davos en Suisse, que son gouvernement envisageait l’exportation de gaz vers le Liban. Ces envois devraient se faire via la voie maritime et non via le gazoduc déjà existant qui relie son pays à la Syrie en passant par la Jordanie.
Cette information intervient alors que le Liban envisage de convertir ses centrales électriques du fioul au gaz naturel, avec, à la clé, des économies et une réduction de la pollution.