L’actualité en Afrique:
L’analyse de la rédaction :
Libération de prisonniers politiques, « Grand dialogue national », … l'initiative que l'État camerounais a réussi à faire passer en dépit de toutes les manigances occidentales, de toutes les ingérences US/GB/France est propre à mettre un terme à une pseudo crise qui date de deux ans et qui a servi de prétexte aux tentatives destinées à affaiblir l'État, à diviser la population, et à faire saigner l'armée nationale. Le Cameroun lézardé depuis plus de deux ans essaie de reconstituer son unité nationale tout au long de 2019. Suffisant pour un processus irréversible ? Le 20 décembre dernier les élus camerounais ont adopté le statut spécial pour les régions occidentales d’expression anglaise. En attendant son approbation par le Sénat, sa promulgation par le président Biya, ce statut qui s’inscrit dans le nouveau projet de loi portant sur la décentralisation fait gagner des avantages significatifs aux zones camerounaises de l’ouest. Ces régions pourront par exemple élaborer leurs propres « politiques publiques dans les domaines de l’éducation et de la justice ». Mais alors pourquoi les objections du Front social-démocrate, soit cette opposition pro occidentale? Et bien ce qui intrigue l'axe anglosaxons c'est surtout cette vigilance de l’Assemblée générale des chefs traditionnels du Nord-ouest et du Sud-ouest (The House of Chiefs) que l'État camerounais, bien conscient des enjeux, a réussi à faire passer au Parlement. Au fait cette institution qui a été mise en place en 1960 et dissoute en 1972 devra jouer un rôle prépondérant dans le développement des collectivités locales, en ce qu’elle a été investie du pouvoir de destituer un Conseil municipal ou régional. Reste à savoir comment le camp occidental qui ne renonce jamais à ses efforts divisionnistes tentera de tourner à son avantage cette assemblée et d’en faire un rouleau compresseur pour diviser...
M. Macron qui dénonce désormais et très hypocritement le colonialisme, le qualifiant d'erreur de la République, la première remarque qu'il s'est permis d'adresser aux Africains a été à peu près celle-ci : "votre taux de natalité nous gêne". Par la suite il a repris l'idée en dénonçant les Africaines pour avoir chacune de 7 à 8 enfants. De là on ne peut ne pas s'étonner que les "fameux terroristes" contre qui Barkane dit se battre se soient permis de tuer sur 35 civils burkinabés dont 31 femmes. Un génocide qui ne dit pas son nom. Avant mémé que le deuil de deux jours décrété par le président Kaboré ne finisse, onze soldats ont été tués mercredi dans une embuscade dans la nuit du 24 au 25 décembre à Hallalé, dans la province du Soum. Pendant ce temps, une délégation gouvernementale s’est rendue à Arbinda, lieu du premier massacre. Mais ce n'est pas au Burkina Faso qu'il faudrait chercher les coupables mais dans les bases des forces d'occupation qui tuent à visage masqué pour pouvoir rester.
Entretien: Qu'est-ce qui se passe en Côte d'Ivoire? Le géopoliticien Luc Michel répond.
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