L’actualité en Afrique :
La Côte d’Ivoire a enregistré un taux d’autosuffisance alimentaire de 105%, sur la période 2014-2017
Les analyses de la rédaction :
Avis de tempête sur le Sénégal ! alors que le pays abrite déjà le siège de l'Africom et que les projets néocolonialistes France-Otan-USA consistent à étendre la présence militaire depuis le Sahel vers la côte, une information vient d'être divulguée par les sources sénégalaises.
Au total, 14 nouvelles compagnies américaines frappent aux portes du Sénégal où elles sont intéressées entre autres, par la relance des chemins de fer, la réalisation de l’autoroute de Dakar à Saint-Louis, tout comme l’exploitation du pétrole et du gaz, a indiqué mardi l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Tulinabo Mushingi.
On s'en doute, ce n'est pas pour les beaux yeux du peuple du Sénégal que les Américains feraient un si gros investissement alors qu'en Amérique, la précarité s'abat sur des milliers d'Américains. L'Amérique veut une voie d'accès à l’Afrique de l'Ouest qui soit placé sur la côte de l'Atlantique. Et le Sénégal est le pays idéal. Et si on y ajoute la Gambie que l'axe anglo-saxon a débarassé de l'anti-occidental Yahya Jammeh, eh bien c'est en encore mieux.
« Quatorze nouvelles compagnies US frappent à nos portes, disant qu’elles sont intéressées à venir travailler au Sénégal », a dit l’ambassadeur lors d’une conférence qu’il donnait, au terme d’une visite à Thiès, rapporte APS.
Arrivé dimanche dans la capitale du Rail, le diplomate s’est notamment rendu à la base militaire, ainsi que dans des établissements et a rencontré des autorités administratives et religieuses. La route Dakar-Saint-Louis et le train Dakar-Bamako qui passent par Thiès, intéressent ces entreprises américaines prêtes à investir au Sénégal.
Ces nouvelles compagnies s’ajoutent aux « 40 à 45 compagnies qui opèrent déjà » dans le pays, a-t-il relevé, ajoutant vouloir « élargir l’éventail de compagnies qui veulent investir au Sénégal ». Rien que les noms pourront nous indiquer le pourquoi...
De Dakar, capitale du pays de la côte à Bamako, capitale malienne, au cœur du projet impérialiste au Sahel, il faut réduire au maximum le temps des déplacement.
L'Assemblée nationale a "avalisé" mardi le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production entre la République du Tchad et la société Ewaah Investors Limited, signé le 6 septembre 2019 à N'Djamena.
Le cadre législatif tchadien permet au Gouvernement de signer des contrats de partage de production en vue de la réalisation d'opérations de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures liquides ou gazeux en République du Tchad avec des sociétés pétrolières justifiant des capacités techniques et financières suffisantes.
Quels avantages pour le Tchad ?
Ewaah Investors Limited est une société de droit des Iles Vierges Britanniques qui justifie des capacités techniques et financières nécessaires aux opérations pétrolières. L'entreprise a manifesté sa ferme intention d'investir dans le secteur pétrolier du Tchad. Les négociations avec les autorités ont abouti à l'octroi de sept blocs : Erdis I, II, III, IV, V, VI et VII.
Pour ces blocs vierges, du point de vue recherche géologique, si à la fin de la période de recherche, il n'y a pas eu de découverte, l'État disposera après tout des données géologiques importantes de son sous-sol, selon le rapport parlementaire.
Le contrat de partage de production permettra un "réel transfert du savoir-faire au profit des agents de l'État et de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT).
Que prévoit le contrat ? Selon les termes du contrat, l'État est titulaire des titres miniers et propriétaire des hydrocarbures du périmètre objet du contrat. La société réalise pour le compte de l'État,et à ses risques et périls, les investissements pour le compte de l'État. Elle reçoit en contrepartie des opérations pétrolières, une part de la production pour la récupération de son investissement et pour sa rémunération.
L'État est entièrement associé aux opérations pétrolières et aux prises de décisions dans le cadre d'un comité de gestion. Les décisions stratégiques et opérationnelles seront prises avec son accord préalable.
"Un avantage particulier"
Selon la commission de l'économie de l'Assemblée nationale présidée par Gali N'Gothe Gatta, ce contrat présente un avantage particulier par rapport à la redevance sur la production comparativement aux contrats précédents. Néanmoins, le gouvernement doit être plus regardant et prudent quant aux charges éligibles et non éligibles aux coûts de production afin de permettre à l'État de tirer une meilleure partie de profit de ce contrat de partage de production.
L’ancien ministre des affaires étrangères de la Guinée équatoriale a été élu dans les locaux de l’institution onusienne à Paris le vendredi 29 novembre dernier. Cette élection d'Agapito Mba Mokuy marque un nouveau tournant dans la vie de l’Organisation.
Notre interview avec Agapito Mba Mokuy, nouveau président du conseil exécutif de l’UNESCO.
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