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Zoom Afrique du 8 août 2019

Le peuple malien neutralise tous les complots

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

Ghana : le prix minimum du cacao connaîtra en 2019/2020 sa première hausse depuis trois saisons ;

Burkina Faso : les autorités tentent de promouvoir le tourisme local ;

Le Niger et le Burkina Faso renforcent leur coopération transfrontalière ;

Cameroun : le nombre des branchements électriques augmente de 4,28 % (opérateur).

Les analyses de la rédaction :

Mali : le Comité international de la Croix-Rouge annonce son retrait de Tombouctou :

Au Mali, depuis plusieurs mois et suite au massacre des Peuls et la montée des tensions dans le pays, le peuple a décidé une fois de plus de prendre en main son destin et est parvenu à conclure un accord de paix. Un accord qui réunit, n’en déplaise aux forces d’occupation, les ethnies du centre du pays, là où Barkhane veut implanter de nouvelles bases. 

Des accords de cessation des hostilités ont été signés par des groupes armés peuls et dogons, dans le centre du Mali, alors que des attaques de groupes armés, dont les civils sont les premières victimes, ont endeuillé plusieurs villages ces derniers mois. Des groupes armés contre qui ni Barkhane ni les Américains et l’OTAN n’ont rien fait et que d’aucuns qualifient même de partenaires des Occidentaux.  

Il y a moins d’une semaine, le Premier ministre malien a entamé une tournée suite aux pressions de la population pour que le gouvernement s’implique davantage et soit solidaire de la population. 

En effet les Maliens savent que le vrai danger vient de ces troupes militaires étrangères qui occupent le pays et non pas de soi-disant conflits interethniques qui n’ont jamais existé avant que les Occidentaux n’arrivent. Paradoxalement, les complots ont plus soudé les Maliens qu’ils ne les ont dispersés. Alors il fallait riposter à cet élan de solidarité inter-malienne.

Le Comité international de la Croix-Rouge annonce son retrait de Tombouctou. Les Maliens en sont vexés, interloqués ? Ils le déplorent ? Peut-être certains, mais pas tous. Des rapports dénoncent l’action du CICR dans certains pays africains. Qu’une organisation, sous le couvert de l’aide humanitaire, espionne et fournisse des informations qui pourraient servir aux forces occidentales, qu’elle leur facilite la tâche dans certains cas pour attiser ou provoquer des conflits interethniques ou interreligieux, cela ne s’appelle pas une mission humanitaire. Pour avoir été le foyer de l’intervention militaire française, Tombouctou ne regrettera pas trop le départ de ces agents déguisés en humanitaires. Surtout que le CICR dit vouloir quitter la ville par manque de sécurité sans souffler mot sur l’origine de cette insécurité. Le CICR a le culot d’accuser les Maliens mêmes en affirmant que la criminalité ne cesse d’augmenter dans les villes et les axes routiers de la région de Tombouctou, de sorte qu’elle ne peut plus mener ses activités humanitaires !

 

Burkina Faso : le Nord en proie à des attaques terroristes

Dans le Zoom Afrique de ce mercredi 7 août, nous avons évoqué le cas du nord du Burkina Faso, qui est toujours en proie à des attaques de terroristes qui sont descendus depuis le Mali.

Une information, confirmée par des sources locales, fait état d’une attaque contre un pont stratégique par des assaillants non identifiés dans la ville de Djibo. Ces hommes armés avaient la volonté de faire sauter le pont pour pouvoir isoler Djibo. C’est ce pont qui relie Djibo à la capitale Ouagadougou.

Selon les autorités locales, si rien n’est fait, la ville de Djibo sera totalement coupée de la capitale, car le pont est endommagé mais pas détruit. Outre le fait qu’il y a une mine d’or dans la région, la ville de Djibo est surtout connue pour son bétail et son approvisionnement en nourriture. Ce qui fait qu’une coupure entre cette ville et la capitale, mais aussi avec les autres villes avoisinantes, pourrait créer une pénurie de nourriture dans le nord du pays. 

« C’est un pont très important pour les habitants de Djibo et les commerçants qui viennent s’approvisionner au marché de bétail »,­ affirme un habitant. Même s’il existe d’autres voies, le tronçon sur lequel est situé le pont reste la principale porte d’accès à la province du Soum, selon une source.

Le plan d’isolement de cette ville ne date pas d’hier. Pour que le plan se mette en route, les terroristes à la solde des Occidentaux profitent de la diminution des effectifs sécuritaires. En effet, c’était le 19 octobre 2018 que la ville de Djibo a, pour la première fois de son histoire, subi des attaques terroristes.

La gendarmerie de Djibo était attaquée à ce moment-là par des individus lourdement armés, des hommes non identifiés jusqu’à ce jour.

En tentant de détruire le pont qui relie Djibo à la capitale, l’objectif est de provoquer l’isolement de cette ville et de rendre difficile l’accès à cette région, aussi bien pour les forces de l’ordre et les militaires, mais pour les habitants aussi. 

Cela dit, les assaillants ont la même signature que ceux qui débarquaient à moto dans les villages du Mali pour massacrer la population. Ici c’est le même cas. Contrôler le bétail dans la ville de Djibo forcerait les populations à se plier aux quatre volontés des assaillants à la solde des Occidentaux. Un des éléments essentiels, c’est que la ville de Djibo se trouve près de la frontière malienne. Vu les massacres provoqués dans le centre du Mali, l’exode des Maliens les a menés à s’installer dans un camp de réfugiés non loin de Djibo. Ce qui fait qu’il ne serait pas impossible d’assister à d’autres attaques, qui seraient attribuées aux Maliens présents dans le camp. Donc une fois de plus, les médias mainstream profiteront de l’occasion pour créer des tensions inter-communautaires qui n’existent pas en réalité.

D’ailleurs, certaines sources affirment qu’on reconnaît le modus operandi des parties qui veulent entièrement occuper le nord du Burkina, celles-là mêmes qui ont mis en scène l’affaire de la prise d’otage des Occidentaux il y a quelques semaines.

RDC : les dessous du retrait de Glencore

Ce jeudi 8 août, une information publiée sur les médias mainstream fait état de la suspension des activités de la société Glencore à Mutanda en RDC. Selon cette information, l’entreprise suisse estime que l’exploitation de cette mine n’est pas rentable étant donné le cours actuel du métal. Luc Michel, géopoliticien, revient sur cette affaire et nous donne plus de détails à ce sujet.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV