Au sommaire :
1. Yémen : un drone de reconnaissance a été abattu par les combattants d’Ansarallah
Au Yémen, les combattants d’Ansarallah, armés de vieux fusils Type 56 (variantes chinoises de l’AKM de Kalachnikov) et montant de simples motocyclettes bon marché de faible cylindrée, continuent à abattre des drones de reconnaissance de la coalition menée par Riyad.
Un drone de reconnaissance a été abattu par les combattants houthis et leurs alliés au nord-est de Hays près de Hudaydah sur le littoral occidental du Yémen la veille de l’Aïd, marquant la fin du mois sacré du ramadan.
Toutes les interventions militaires étrangères antérieures dans ce pays se sont très mal terminées.
Les Saoudiens ont commis une lourde erreur stratégique en intervenant au Yémen. Outre la création d’un ressentiment durable, l’image de pays fort riches appuyés par les grandes puissances mondiales en train de s’acharner sur un pays désolé pour y soutenir un gouvernement qui leur est acquis face à d’autres composantes d’une société yéménite extrêmement complexe révulse la plupart des observateurs.
C’est un autre piège sans issue. Pire que le piège afghan.
Source : Strategika 51
2. L’OTAN prête à accueillir la Macédoine du Nord
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est prête à accueillir la Macédoine du Nord comme son 30e membre, a déclaré le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre de Macédoine du Nord, Zoran Zaev, à Skopje lundi.
M. Stoltenberg a salué les réformes en matière de sécurité et de défense mises en œuvre par Skopje, lui demandant d’augmenter son budget de défense et d’honorer la promesse d’y consacrer 2 % du produit intérieur brut (PIB), bien que la Macédoine du Nord se trouve parmi les États européens les plus pauvres.
De son côté, M. Zaev a affirmé avoir discuté des progrès concernant la structure du pays en vue de son intégration à l’OTAN.
Source : Xinhua
3. Mercenariat pro-US : l’armée française recrute...
L’armée française concentre ses efforts de recrutement sur la Seine-Saint-Denis.
En vue d’attirer davantage de recrues dans le 93, l’armée française inaugure un nouveau centre d’information et de recrutement (Cirfa) au Franc-Moisin à Saint-Denis. Seuls 130 contrats ont été signés dans ce département en 2018.
Le centre de recrutement de l’armée pour la Seine-Saint-Denis s’installe désormais au Franc-Moisin à Saint-Denis, au 3 bis, rue Danielle-Casanova. Compte tenu du potentiel de la jeunesse du 93, l’armée envisage ainsi de recruter à l’avenir davantage dans ce département.
L’armée de terre a notamment pour objectif de recruter 15 000 soldats par an, âgés de 17 à 30 ans. 75 % des soldats sont des contractuels avec une durée moyenne de contrat de six années.
Source : Sputnik
4. General Electric : l’histoire d’un piège américain et d’une trahison française
Alors que General Electric annonçait ce 27 mai la suppression de 1 000 emplois, Jean-Charles Hourcade revient sur l’affaire Alstom depuis son origine.
Jean-Charles Hourcade, est ingénieur, polytechnicien, ancien directeur général adjoint du groupe Thomson, ancien directeur général de France Brevets et il est également responsable Industrie de République souveraine.
Selon l’expert, 48 heures à peine après les élections européennes, l’américain General Electric (GE) a annoncé la suppression de plus d’un millier d’emplois sur son site de Belfort.
L’histoire s’inscrit dans le temps long. Jusqu’en 1998, les activités d’Alstom, dans les secteurs de l’énergie et du ferroviaire, faisaient partie du plus puissant conglomérat industriel français, la CGE (Compagnie générale d’électricité, rebaptisée en 1991 Alcatel-Alstom).
Dans un livre-choc, « Le Piège américain », on explique que la vente d’Alstom à GE fut le résultat d’une action coordonnée du DoJ (Ministère américain de la Justice) et de GE.
La stratégie utilisée était classique : utilisant ses revendications d’extraterritorialité, la justice américaine menace un groupe étranger d’une amende monumentale (jusqu’à plusieurs milliards de dollars) pour corruption, détournement d’embargo ou tout autre argument géopolitique, et menace ses dirigeants de prison.
Contre la promesse d’une amende réduite et de l’oubli des poursuites judiciaires pour le PDG et les cadres dirigeants, le prix à payer est la cession à la multinationale américaine concernée des activités stratégiques convoitées, dans le cas présent les turbines d’Alstom.
En termes simples, c’est du racket.
À l’heure où la transition écologique nécessite la planification de compétences et de ressources industrielles sans précédent, ce laisser-faire est proprement criminel. L’État doit intervenir, et le président de la République est directement responsable de ce gâchis...
Source : Le Figaro avec La Tribune
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