La DCA syrienne a détruit dans le ciel de Damas des projectiles israéliens. Selon l’agence de presse officielle syrienne (SANA), des projectiles avaient été tirés, dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai, depuis les hauteurs du Golan qu’occupe Israël et ils ont été interceptés et détruits dans le rif sud de Damas et de Quneitra.
Par ailleurs, la DCA syrienne a violemment repoussé ce qui ressemblait à une nouvelle frappe israélienne visant l’aéroport militaire de Mezzeh. Pourtant, dans les heures qui ont suivi l’attaque, les agences de presse ont confirmé que les explosions entendues dans la banlieue ouest de la capitale étaient en fait des S-200 syriens et non pas de leurs cibles : Israël aurait utilisé non pas des missiles, mais des drones kamikazes depuis le Golan occupé, lesquels drones n’ont pu survivre aux missiles antimissiles syriens.
Le vendredi 17 mai, une fusillade a aussi éclaté au Golan occupé non loin des positions israéliennes et c’est de là que le régime de Tel-Aviv aurait envoyé le soir même son drone faire son numéro dans le ciel de la capitale syrienne.
Toujours est-il que rien ne va plus côté militaire en Israël. Presque simultanément au raid avorté d’Israël contre Mezzeh, l’armée israélienne a annoncé un incendie, survenu dans une de ses bases près de Tel-Aviv.
André Chamy, juriste international, et Fabrice Beaur, expert pour l’ONG EODE, s’expriment sur le sujet.
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