Au sommaire:
1- La France sous contrôle "sécuritaire" d’Israël ?
Alors que le mouvement de protestation en France entre dans son cinquième mois et que le régime au pouvoir ne manifeste aucun signe de flexibilité une information attire l'attention : Le 27 mars, à l’initiative de la Chambre de Commerce France-Israël (CCFI) et de la Chambre de Commerce et d’industrie Paris-Île-de-France, s’est ouvert le 13e forum de cyber-sécurité France-Israël-USA au Palais Potocki, à Paris.
À en juger par des informations fournies par des sources israéliennes, la journée a porté sur les solutions cyber de nouvelle génération, selon le communiqué de presse de Dominique Bourra, président de la commission cyber-sécurité de la CCFI.
Parmi les organismes et entités présents ont figuré notamment l’INCB du Bureau du Premier ministre, l’homologue israélien de l’Agence nationale française de la sécurité des systèmes d’information ; le centre de cyber-sécurité du Technion ; ou encore Team8, think-tank, fonds d’investissement et accélérateur spécialisé de pointe en Israël.
Une belle équipe pour bien mettre au pas une société française bombardée par de fausses informations et que les médias "mainstream" ne peuvent plus contrôler.
À vrai dire la France glisse sur un terrain bien glissant en ouvrant ses portes à des entreprises israéliennes dont la principale activité consiste à espionner sous les dehors de la lutte contre la cybercriminalité.
La Macronie s'apprête elle à traiter ses opposants de cybercriminel et ce à l'aide d’Israël ?
Source: The Times of Israël
2- Dépenses militaires: l'Allemagne nargue l'OTAN
Selon la planification budgétaire publiée par le ministre allemand des Finances, le social-démocrate Olaf Scholz, Berlin ne tiendra pas son engagement, pris auprès de l’Otan, de porter le niveau de ses dépenses militaires à 1,5% du PIB d’ici 2025.
En effet, d’après les prévisions, le budget de la Bundeswehr ne représentera que 1,25% du PIB en 2023… Ce qui suppose qu’un effort significatif devra être fait durant les deux années suivantes pour atteindre un objectif pourtant encore bien éloigné des 2% du PIB, que l’Allemagne avait accepté en 2014, lors du sommet de Newport.
Pourtant, et alors que les premiers chiffres de cette planification budgétaire commençaient à circuler officieusement, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, n’avait pas manqué de rappeler l’Allemagne à ses promesses. « Je m’attends à plus. Je m’attends à d’autres augmentations », avait-il dit, le 15 mars.
Dans un entretien donné à la radio publique Deutschlandfunk, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a avancé ceci:
« Nous sommes le deuxième plus gros contributeur de l’Otan en matière de troupes. Pendant de très nombreuses années, nous avons été le deuxième plus gros contributeur de troupes en Afghanistan. Nous le deuxième contributeur net à la structure de l’Otan. Nous sommes le seul pays d’Europe continentale à occuper le devant de la scène dans les États baltes étant donné que l’Allemagne est "nation-cadre" d’un bataillon multinational en Lituanie. »
Source: Opex360
3- Les USA transforment l'Arabie saoudite en une puissance nucléaire
Le président US Donald Trump semble déterminé à transférer des missiles balistiques et des armes nucléaires en Arabie Saoudite.Il ne s’agit pas de transfert de technologies y afférentes mais d’une vente clé en main.
Cette politique dangereuse bouleverse totalement le semblant d’équilibre stratégique au Moyen-Orient et dans le monde et s’inscrit en porte à faux avec l’ensemble des principes de la politique étrangère américaine visant à lutter contre la prolifération nucléaire dans le monde depuis le démantèlement de l’ex-Union soviétique et réduit à néant les efforts titanesques fournis par la machine de guerre US à cet effet.
L’Irak de Saddam Hussein a été envahi en 2003 sur le fallacieux prétexte des armes de destruction massives (ADM) que ce pays n’a jamais possédé.
Seize ans après la chute de Bagdad et les bouleversements majeurs intervenus au Moyen-Orient, Washington change radicalement de politique et décidé de fournir la dissuasion nucléaire au Royaume d’Arabie Saoudite sous la férule du prince héritier Mohammed Ben Salmane.
Est-ce l’effondrement total des mécanismes internationaux des désarmements qui motive la décision Américaine ? Ou est-ce à la suite de l’acquisition par Riyad de cette arme auprès d’un pays islamique allié ?
Une Arabie Saoudite disposant d’armes nucléaires ne peut garantir une sorte d’équilibre de la terreur pour neutraliser l’Iran. Ce sera même le scénario contraire. Le leadership saoudien est loin d’être mature ou responsable : l’usage d’ogives atomiques sera alors déterminé par une question d’égo personnel et c’est là que réside le danger.
4- Inondations: les USA bloquent l'aident aux sinistrés
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a déclaré que les Etats-Unis avaient bloqué les comptes du Croissant-Rouge et empêché l’acheminement d’aides humanitaires d'autres pays aux populations iraniennes frappées par les inondations.
A cause de ce blocus bancaire du Croissant-Rouge, aucun ressortissant étranger ou iranien en dehors de l'Iran ne sera en mesure d'envoyer des aides aux personnes touchées par les inondations, a déclaré Bahram Qassemi.
Il a ajouté que cette mesure coïncidant avec l'anniversaire du retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, connu sous le nom de Plan global d'action commun (PGAC), est une autre preuve du sens inhumain des responsables américains qui contraste avec leurs slogans et leurs propos infondés selon lesquels « les sanctions ne visent pas le peuple iranien, mais leur sont favorables ».
Source: IRNA
Regardez cette vidéo sur YouTube !