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E-press du 17 décembre 2018

Crises des tulipes, éclatement des bulbes, le mouvement des Gilets jaunes a nourri les esprits inventifs.

Au sommaire :

– La carte « mondiale » des Gilets jaunes

Un mois après le début de la mobilisation des Gilets jaunes, le mouvement a perdu de son souffle pour son acte V, ce samedi 15 décembre.

Après les annonces d’Emmanuel Macron mais aussi dans un contexte marqué par l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, les manifestants étaient moins mobilisés partout en France.

Mais le mouvement jaune aura eu le temps d’inspirer d’autres citoyens de pays étrangers pour faire entendre leur voix auprès des gouvernements.

Allemagne, Irlande, Portugal, Serbie... 15 pays d’Europe, mais aussi d’Afrique et du Moyen-Orient, ont vu fleurir des manifestations couleur jaune fluo sur le modèle français.

– La future armée du Kosovo inquiète Belgrade

Chacun à un bout de table, les présidents de la Serbie et du Kosovo, Aleksandar Vucic et Hashim Thaci, ont campé lundi sur leurs positions lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité après la décision par Pristina de créer une armée kosovare.

« Je suis très inquiet. J’ai même un peu peur de l’avenir, pour l’avenir, non seulement pour mon peuple, mon pays la Serbie, mais pour l’ensemble de la région », a déclaré le président serbe lors d’une longue intervention empreinte de gravité mais qui est restée mesurée.

La Serbie, qui avait demandé cette réunion avec le soutien de la Russie, a réclamé un engagement accru de l’ONU dans le dialogue initié en 2012 par les deux parties sous l’égide de l’Union européenne. Face à ce duo, à la présence commune rare au Conseil de sécurité, ses membres ont affiché leurs divergences.

En dénonçant « une violation gravissime de la résolution 1244 » de 1999 sur les forces de sécurité autorisées au Kosovo, la Russie a agité la menace d’une « situation qui risque d’exploser à tout moment ». « Si des unités pénètrent dans des zones serbes, Belgrade les défendra », a averti l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia.

Les États-Unis ont réaffirmé leur soutien à une transformation des forces de sécurité kosovares représentant toutes les communautés kosovares, tandis que la Chine demandait aux deux parties de s’abstenir de toute rhétorique alimentant les tensions.

Dans une déclaration diffusée avant la réunion, les membres européens du Conseil ont appelé au « dialogue ».

Effectuant surtout des missions de sécurité civile, la future armée du Kosovo KSF sera chargée d’« assurer l’intégrité territoriale du pays », « de protéger la propriété et les intérêts de la République du Kosovo, d’apporter un soutien militaire aux autorités civiles en cas de catastrophe, et de participer à des opérations internationales », selon la loi kosovare adoptée vendredi.

Aujourd’hui forts de 2 500 membres, les effectifs de la KSF doivent passer à 5 000, plus 3 000 réservistes.

– L’OTAN et les USA pousseraient la Turquie à doper sa production d’armements

Du fait de l’attitude des pays de l’Union européenne et des États-Unis à l’égard de la Turquie, Ankara élabore ses propres armements, a déclaré à Sputnik Koray Gürbüz, expert en sécurité pour l’entreprise SDK Savunma Teknoloji ve Ticaret A.S., s’occupant de l’importation et de l’exportation des armes.

Ankara accroît le volume de production des armements nationaux afin de ne pas dépendre de Washington et de l’OTAN dans ce domaine, a indiqué à Sputnik Koray Gürbüz, ancien président du Conseil des vétérans de Turquie et expert en sécurité pour la société SDK Savunma Teknoloji ve Ticaret A.S. qui exporte et importe des armes, commentant un rapport publié par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm selon lequel les entreprises turques ont augmenté leurs ventes de 24 %.

« La Turquie souhaite à juste titre être indépendante des États-Unis et de l’OTAN en matière de fabrication et de livraison des armements. C’est à cette fin qu’elle développe ses propres armes. Le fait est que la Turquie fait face à des difficultés liées à l’achat de munitions et de composants pour une grande partie des armements qu’elle achète à l’OTAN », a précisé Koray Gürbüz.

Selon lui, actuellement, « à cause de la situation au Moyen-Orient, Ankara ressent une grande influence » des pays de l’UE et de Washington.

« La Turquie ne peut pas acheter une partie importante des composants, pour des articles de production militaire qu’elle utilise, fabriqués par les États-Unis et l’OTAN. Et si elle en achète, les délais de livraison s’éternisent. »

L’interlocuteur de Sputnik a souligné que même pour obtenir un « tout petit composant » Ankara devait attendre des mois.

« La situation avec les munitions est similaire », a ajouté Koray Gürbüz.

« Par exemple, la Turquie ne pouvait pas recevoir de munitions devant être utilisées lors des opérations Bouclier de l’Euphrate et Rameau d’olivier, parce que c’était des munitions de fabrication américaine. Se référant à la décision du Congrès, les États-Unis n’ont pas vendu de composants pour les armes qui avaient été livrées à la Turquie », a également raconté M.Gürbüz.

Il a précisé qu’en même temps Washington effectuait des ventes d’armements pour des millions de dollars aux Kurdes irakiens, et qu’une telle « décision a été adoptée par le Congrès sans délai ».

– Gaz : l’Iran prévoit une production record

Le directeur général de la société pétro-gazière iranienne Pars a fait état de l’augmentation « record » de la production du champ de « Pars Sud », le plus grand gisement de gaz naturel au monde, à 56 millions de pieds cubes par jour d’ici quelque mois. « L’Iran est à quelques pas de l’enregistrement d’un record en ce qui concerne sa production gazière. Cela serait réalisable d’ici quelques mois grâce à ses programmes du développement prévus dans ce domaine et la production pourrait atteindre 580 pieds cubes par jour », a déclaré le samedi 15 décembre le PDG de la société pétro-gazière iranienne Pars, Mohammad Mechkin Fam.

Il a ajouté qu’en exploitant chacune des phases du champ gazier Pars Sud, le PIB augmenterait de 1 %, alors qu’aucun des secteurs économiques au niveau national n’avait un tel effet sur l’amélioration de l’indice économique du pays.

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV