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E-Press du 22 novembre 2018

Le contrôle des ports européens attribué à une firme israélienne.(Photo d'archives)

Au sommaire :

1. Les ports européens sous l’emprise d’Israël ?

Si c’est cela l’« armée européenne » dont parlent le président Macron et la chancelière Merkel, l’Europe est bien partie pour se libérer de l’OTAN…

En fait, on peut voir ce genre de protection à peu près à tous les coins de rue des principales villes de France, le pays qui a eu le front d’inscrire l’état d’urgence dans sa Constitution.

D’autres se font bien entendu un devoir d’imiter l’exemple de Macron. 

Un entrepreneur militaire privé israélien, Elbit Systems Ltd, vient de se voir attribuer un contrat lui confiant la surveillance des côtes européennes, rapporte l’ONG Palestine Chronicle.

L’entrepreneur militaire privé israélien a donc « gagné » un contrat de deux ans, renouvelable pour deux ans, d’une valeur de 68 millions de dollars, pour surveiller la plupart des côtes européennes, et ce, pour le compte de Bruxelles et des autorités des pays concernés.

Il n’y a eu, dans le processus d’adjudication, aucune concurrence parce qu’il n’y a eu aucun appel d’offres.

Est-ce à cela que devaient conduire les attentats terroristes commis ces dernières années en France, en Belgique, en Grande-Bretagne et ailleurs ? Des attentats sous faux drapeau bien conçus : les gens crient au secours, en appellent à une protection de la police.

Mais un régime tortionnaire et génocidaire comme l’est Israël peut-il répondre à ces appels désespérés et jouer le rôle de protecteur ?

2. Interpol tombe dans l’escarcelle US

Considéré comme favori pour le poste, le russe Alexandre Prokoptchouk a finalement été écarté de la présidence d’Interpol à laquelle il postulait. Le candidat sud-coréen Kim Jong-yang, « fermement » soutenu par Washington, lui a été préféré.

L’élection du président d’Interpol, qui s’est déroulée ce 21 novembre à Dubaï et qui a vu un candidat sud-coréen l’emporter face à un général russe, a été marquée par « de fortes pressions », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

« C’est dommage, bien sûr, que notre candidat ne l’ait pas emporté. D’un autre côté, si on regarde de manière impartiale les déclarations d’une série de pays la veille du vote, il est évident qu’il y a eu de fortes pressions », a-t-il déclaré, cité par les agences de presse russes.

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang, dont la candidature était « fermement » soutenue par les États-Unis face à Alexandre Prokoptchouk, sera le nouveau président d’Interpol pour un mandat de deux ans.

Kim Jong-yang était déjà président par intérim d’Interpol depuis la « démission » subite de son ancien patron, Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine et qui a mystérieusement disparu début octobre au cours d’un voyage dans son pays.

Bien que le poste de président soit plus honorifique qu’opérationnel, les critiques contre Moscou manifestaient la crainte que l’organisation internationale ne devienne un outil du Kremlin pour lutter contre ses opposants politiques en cas d’élection d’Alexandre Prokoptchouk.

Le quotidien The Times avait pourtant affirmé la semaine dernière, citant des sources britanniques, que le candidat russe était le favori du scrutin.

« Il s’agit d’une forme d’ingérence dans les élections d’une organisation internationale », avait déjà fait savoir ce 20 novembre Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. « Comment peut-on qualifier cela autrement ? », avait-il ajouté.

Cette élection fait suite à un épisode pour le moins inhabituel : début octobre, Interpol avait fait savoir que son président, Meng Hongwei, disparu depuis plusieurs jours, avait remis sa démission. Les autorités chinoises avaient alors annoncé que l’homme était soupçonné de corruption dans son pays pour avoir notamment accepté des pots-de-vin. 

3. Comment l’OTAN compte-t-elle arnaquer encore plus le Canada ?

Le Canada dispose d’un nombre insuffisant d’avions de chasse pour répondre au niveau d’alerte le plus élevé et honorer ses engagements à l’endroit de l’OTAN. C’est la conclusion inquiétante du vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, qui déplore du même coup l’absence de plan pour mettre fin notamment à l’importante pénurie de pilotes et de techniciens. Il faudra donc plus que les 3 milliards de dollars déjà prévus pour prolonger la durée de vie de la flotte actuelle et pour acheter, exploiter et entretenir des avions de chasse d’occasion de l’Australie.

« Les investissements décidés ne suffiront pas pour lui permettre d’avoir chaque jour un nombre suffisant d’appareils disponibles afin de répondre au niveau d’alerte le plus élevé du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord) et honorer dans le même temps l’engagement du Canada envers l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) », précise Michael Ferguson.

4. Tchabahar : là où l’Europe n’a pas peur des sanctions

Un haut responsable de l’organisation iranienne pour la gestion des ports et de la navigation maritime a fait état mercredi de la signature de plusieurs contrats avec des firmes européennes, et ce malgré les sanctions US.

Il s’agit de contrats avec des équipementiers destinés à équiper le port stratégique de Tchabahar, où l’Iran et l’Inde mènent un vaste projet de transit international. 

« L’office de la gestion du port vient de signer de nombreux contrats avec les Européens pour équiper le port », a déclaré Mohammad Reza Allahyar

Le directeur général provincial de l’Organisation des ports et de la navigation maritime dans le sud-est de l’Iran, Behrouz Aqayee, a annoncé au début de ce mois que plus de 30 millions d’euros avaient été investis dans la section logistique du port de Tchabahar depuis le début de l’année iranienne en cours.

Les dérogations décidées par les USA au Tchabahar ne concernent pas l’Europe mais uniquement l’Inde. Et la question demeure pour le moment sans réponse ?

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV