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Le frère du roi Salmane excite les protestataires contre le monarque et le prince héritier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud (à gauche) et le prince héritier Mohammed ben Salmane. ©AP

Le frère du roi d’Arabie saoudite a encouragé des protestataires qui scandaient des slogans contre les Saoud à aller demander des comptes au roi Salmane et à son fils. À l'intérieur de l'Arabie saoudite que le jeune prince héritier veut faire passer pour un berceau de réformes, la répression des opposants continue.

Une vidéo diffusée sur l’espace virtuel montre le prince Ahmeden Abdulaziz Al Saoud frère du roi Salmane, en train d’apostropher les protestataires, qui étaient rassemblés devant sa résidence dans un pays européen et qui scandaient des slogans contre les Saoud, à aller plutôt demander des comptes au roi et au prince héritier.

Un des compagnons d’Ahmed ben Abdelaziz a tenté d’éloigner les protestataires, mais le prince saoudien s’est rapproché d’eux afin d’entamer une discussion. « Pourquoi parlez-vous contre les Saoud ? Ces questions n’ont aucun rapport avec eux », a dit Ahmed ben Abdelaziz aux protestataires, qui lui ont demandé à leur tour de révéler l’identité des responsables et à qui il a répondu : « Le roi, son prince héritier et les autres. »

Auparavant, des sources d’information avaient fait part de tensions entre prince Ahmed et MBS depuis la nomination de ce dernier au poste de prince héritier.

Le prince Ahmed a réagi à la demande des protestataires contre la guerre au Yémen en déclarant qu’il souhaite depuis longtemps la fin de cette guerre.

Un autre protestataire a demandé la cessation de la répression à Bahreïn. Et le prince saoudien de répondre : « In-Chaa-Allah (si Dieu le veut). »

Selon une autre information, le procureur saoudien a requis la peine de mort contre le religieux dissident Salmane al-Awdah, à l’ouverture aujourd’hui de son procès devant un tribunal de Riyad spécialisé dans les affaires de « terrorisme ». Arrêté il y a un an, le cheikh Salmane al-Awdah fait face à 37 chefs d’accusation.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV