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Bahreïn: répression de la majorité chiite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation de soutien à Cheikh Ali Salman au siège du mouvement Al-Wefaq, dans le village de Zinj, le 29 mai 2016. ©AFP

En prison depuis 4 ans, le chef d'Al-Wefaq, Cheikh Ali Salman, a été acquitté par un tribunal de Manama.

Jeudi 21 juin, Cheikh Ali Salman, le dirigeant de 51 ans du principal mouvement de l'opposition chiite à Bahreïn, et deux de ses adjoints, ont été acquittés par un tribunal de Manama après avoir été jugés par contumace.

Ils étaient poursuivis pour "intelligence" avec le Qatar en vue de "commettre des actes de nature à porter atteinte à la position de Bahreïn", pour avoir "reçu des sommes d'argent (du Qatar) en contrepartie d'informations sur la situation intérieure de Bahreïn et de la transmission de secrets militaires", selon le procureur de Bahreïn. Ces accusations étaient basées sur les témoignages de quatre individus sur des rencontres, des conversations téléphoniques et des correspondances entre les autorités qataries, Cheikh Ali Salman et Cheikh Hassan Sultan en 2011.

Cheik Ali Salman est derrière les barreaux depuis quatre ans. En effet, depuis les grandes manifestations de 2011, le régime de Bahreïn, siège de la Ve Flotte des USA, exerce une sévère répression contre les représentants de la majorité chiite qui demande des réformes et le respect des droits de l’homme.

L’opposition chiite est donc violemment réprimée et plus d’une vingtaine d’activistes risquent à présent la peine de mort.

Cette détérioration de la situation des droits de l’homme à Bahreïn a suscité un tollé international. De sorte qu’Amnesty International est monté au créneau et réclame la libération inconditionnelle du cheikh.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV