Le gouvernement allemand a ouvert un bureau de consultation pour soutenir les entreprises qui font du commerce avec l’Iran malgré les sanctions américaines. L'attitude bien différente de celle de la France dont le président ne juge pas nécessaire une intervention étatique pour protéger les intérêts français en Iran, face au maximalisme américain. Une chose est sûre : l'Allemagne est décidée à ne pas se résigner au diktat américain. Quelques 140 sociétés allemandes sont actives sur le marché iranien tandis que quelques 10.000 autres font du commerce avec l'Iran.
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L’Allemagne restera aux côtés de l’Iran en cas de maintien de l’accord nucléaire
Après le retrait du président américain, Donald Trump, de l’accord nucléaire conclu en 2015 avec l’Iran, les signataires européens du Plan global d’action conjoint (PGAC) à savoir l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont promis de préserver cet accord.
Le ministère allemand des Finances a affirmé, le vendredi 15 juin, qu’il avait ouvert un bureau pour que les entreprises puissent se renseigner par e-mail.
Ce ministère a assuré que Berlin était toujours attaché à ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire et à la levée des sanctions contre l’Iran.
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