Du brome, une substance chimique toxique, s’est échappé d’une usine dans une localité près de la mer Morte et les habitants se sont vu interdire de quitter leurs habitations.
Les autorités israéliennes ont fait part ce vendredi 15 juin de la fuite d’un gaz toxique dans une usine du sud de la Palestine occupée, a rapporté Russia Today.
Selon ce rapport, cette substance émanerait d’un stock de 18 tonnes.
La police a bloqué tout accès à la route 90 dans le sud des territoires occupés
Auparavant, une fuite d’ammoniac s’était produite le 28 avril dans l’une des usines du sud de Tel-Aviv.
La question des réservoirs d’ammoniac en Palestine occupée est, depuis longtemps, un sujet polémique, surtout depuis que le Hezbollah a affirmé y voir une bombe à retardement qu’il pourrait prendre pour cible, en cas de guerre, avec ses missiles.
Le 26 février 2017, quelque 4 000 personnes s’étaient réunies devant le Tribunal des affaires locales de Haïfa, afin de réclamer la fermeture du réservoir d’ammoniac de cette ville. Ce réservoir était potentiellement cinq fois plus dangereux que la bombe atomique larguée sur Hiroshima, au Japon.
Le réservoir d’ammoniac de Haïfa datait de 30 ans et aurait pu causer la mort d’au moins 16 000 personnes, en cas de fuite. Si le cargo qui livre l’ammoniac dans le port de Haïfa avait été endommagé, pour une raison ou une autre (entre autres une attaque au missile), 600 000 personnes auraient pu être asphyxiées. Le Hezbollah avait plus d’une fois souligné voir dans ces réservoirs une cible potentielle.
« Si Tel-Aviv décide de déclencher une autre guerre contre le Liban, des centaines de milliers d’occupants à Haïfa seront tués dans l’explosion de ce réservoir », avait averti le secrétaire général du Hezbollah libanais.
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