Au Yémen, les habitants d’Aden et de Hadramaout ont oraganisé des sit-in et exigé que la lumière soit faite sur le sort des jeunes incarcérés dans les geôles émiraties.
Les familles dont les proches se trouvent dans les centres de détention gérés par les Émirats arabes unis se sont réunis devant les locaux de la Justice et du tribunal de Moukalla dans la province de Hadramaout.
Selon le rapport, les protestataires ont scandé des slogans et condamné la poursuite de l'emprisonnement de leurs enfants contre la volonté du tribunal qui a émis l’ordre de les libérer.
Les membres des familles des prisonniers se font souvent tabasser par les militaires émiratis, témoigne la femme d’un détenu.
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Obéissant aux ordres donnés par les EAU, les agents sécuritaires du tribunal de Moukalla font tout pour empêcher la libération des détenus yéménites tandis que plusieurs dizaines des citoyens de Hadramaout sont en détention provisoire dans les prisons secrètes sans que soit lancée à leur encontre aucune poursuite judiciaire.
D’autre part, par le biais des rassemblements à Aden au sud du Yémen, nombre des mères des détenus et des kidnappés ont exigé que soit déterminé le sort de leurs enfants derrière les barreaux émiratis.
Plutôt, Humain Right Watch et Amnesty international avaient divulgué l’existence d’un réseau de prisons secrètes au sud du Yémen dirigés par les EAU.
Pas moins d’une vingtaine de prisons secrètes sont dirigées directement ou indirectement par les forces émiraties.