Avec l’entrée en vigueur de l’accord de 2013 dans la Ghouta orientale, l’armée syrienne et les combattants de la Résistance se sont focalisés sur les territoires contrôlés par les groupes terroristes Daech et Front al-Nosra, ce dernier étant la branche syrienne d’al-Qaïda.
Malgré l’accord conclu, les opposants au gouvernement syrien et les groupes terroristes tirent quotidiennement des obus de mortier sur les quartiers résidentiels de Damas. Depuis 2012, quelque 14 800 obus et roquettes se sont abattus sur différents endroits de cette ville, tuant jusqu’à présent presque 11 000 personnes, dont 1 500 enfants. Ces agressions ont également laissé une trentaine de milliers de handicapés.
Alors que les pressions internationales sur Damas s’accentuent pour qu’il arrête ses opérations dans la Ghouta, les terroristes et les opposants tentent le tout pour le tout en donnant des chiffres exagérés sur les victimes civiles, afin d’exciter l’Occident et les États-Unis contre la Syrie.
Les soutiens occidentaux des terroristes syriens, qui depuis le début du déclenchement de la crise syrienne souhaitaient l’effondrement du gouvernement, savent bien actuellement que si la Ghouta orientale de Damas, dernier bastion des terroristes et des opposants syriens, venait à tomber, ils perdraient l’un de leurs leviers de pression sur le gouvernement syrien et que les terroristes et les opposants se rendraient alors tôt ou tard à l’armée, comme ce qui s’était passé dans la Ghouta occidentale.
Luc Michel, géopolitologue, et Bernard Cornut, analyste politique, nous donnent plus de détails sur ce sujet.