Après les paroles insultantes du président américain Donald Trump à l’endroit de plusieurs nations africaines, l’Union africaine (UA) et les gouvernements africains, dans un communiqué, ont haussé le ton.
Répondant à ce manque de respect patent du président américain, l’UA a qualifié ses propos de vulgaires, rapporte le quotidien britannique The Independent ce vendredi 12 janvier.
« Du fait des antécédents sombres des États-Unis par rapport à l’Afrique et au continent africain, nous nous sentons “menacés” par les paroles de Trump ».
« C’est un fait historique que des Africains ont été amenés en Amérique en tant qu’esclaves, et les paroles du président des États-Unis sont en contradiction flagrante, aussi bien en paroles qu’en actes, avec tous les principes fondamentaux », a déclaré de son côté la porte-parole du président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Ebba Kalondo.
« Les remarques de M. Trump, a-t-elle poursuivi, sont d’autant plus surprenantes que les États-Unis sont mondialement connus comme étant un pays défendant des valeurs et où règne le respect pour la diversité culturelle et l’immigration. »
« Nous pensons que de telles déclarations minent les valeurs internationales communes, la diversité des nations et les droits de l’homme, ainsi que la compréhension mutuelle », a-t-elle ajouté.
C’était lors d’une réunion à la Maison-Blanche avec certains membres du Sénat, le jeudi 11 janvier, lorsqu’il parlait de l’admission d’immigrants africains et haïtiens que Trump aurait dit : « Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ? »