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La Russie accuse Washington de provocations contre la Corée du Nord

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les exercices navals menés par les États-Unis constituent une provocation contre Pyongyang. ©Reuters

Sergueï Lavrov, ministère russe des Affaires étrangères, a accusé les États-Unis de provocations contre la Corée du Nord, a rapporté Fars News.

« En septembre dernier, Washington a déclaré à Moscou qu’il n’organiserait jusqu’au printemps prochain aucune manœuvre militaire à proximité de la péninsule coréenne et nous en avons fait part à la Corée du Nord, mais les États-Unis ont mené des exercices militaires au cours de cette période », a indiqué Sergueï Lavrov, à l’occasion d’une conférence de presse tenue en marge de la conférence des ministres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à Vienne.

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. (Photo d’archives)

En allusion à l’essai de missile effectué par la Corée du Nord, Lavrov s’est exprimé en ces termes : « Je n’ai pas l’intention de défendre ces essais. Pyongyang doit respecter les résolutions du Conseil de sécurité, mais les États-Unis ont opté pour une politique de provocation contre la Corée du Nord ».   

« Nous savons que la Corée du Nord veut avant tout discuter avec les États-Unis de garanties sur sa sécurité. Nous sommes prêts à soutenir ces négociations et à y participer », a-t-il assuré, selon l’AFP.

La question est de savoir « comment convaincre la Corée du Nord qu’un accord ne sera pas rejeté dans un an ou deux par la prochaine administration américaine », a-t-il estimé devant la presse.

Par ailleurs, Washington a affirmé être disposé à négocier avec Pyongyang, « mais les conditions nécessaires pour entamer les discussions ne sont pas encore réunies », a déclaré la porte-parole du département d'État américain, Heather Nauert, citée par l’agence de presse russe Sputnik.

Dans le même temps, la porte-parole s'est gardée de détailler les conditions préalables pour ouvrir des discussions et s'est montrée évasive lorsqu'on lui a demandé si les engagements nord-coréens d'abandonner les menaces à l'encontre de l'île américaine de Guam seraient suffisants, ajoute Sputnik.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV