Le vice-président du bureau politique du Hamas a demandé à tous les acteurs régionaux de se faire à l’idée qu’Israël est le principal danger qui les guette.
Le responsable du Mouvement de résistance islamique de la Palestine a estimé que la réconciliation était une priorité incontournable.
« Pour le Hamas, la possession d’armes est une nécessité évidente qui n’entre pas en contradiction avec la réconciliation. Tant que l’occupation subsistera, ces armes devront continuer d’exister », a dit Saleh al-Arouri dans une émission télévisée retransmise sur la chaîne Al-Jazeera.
Israël constitue un « danger central », d’où l’importance du soutien qu’il faudra apporter à la Résistance en subvenant à ses besoins.
Al-Arouri a démenti certaines allégations d’un membre du Hamas contre le Qatar, en déclarant que le Qatar avait toujours été en faveur de la réconciliation interpalestinienne, « peu importe que cette initiative soit le fait de la Turquie, de l’Égypte ou de tout autre pays ».
Il a par la suite balayé du revers de la main les conditions d’Israël pour accepter la réconciliation interpalestinienne et a répété qu’Israël ne serait jamais reconnu par le Hamas.