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La justice sud-africaine refuse d’abandonner les charges pesant contre Zuma

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président sud-africain Jacob Zuma assiste au 37e sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la SADC dans la capitale administrative de l’Afrique du Sud, Pretoria, le 19 août 2017. ©Reuters

La justice sud-africaine a rejeté la demande du président Zuma de ne pas être poursuivi pour corruption aggravée.

En effet, la Cour suprême d’appel de Bloemfontein vient de rejeter l’appel du président Jacob Zuma contre la décision prise en 2016 par un tribunal de première instance de relancer les poursuites pour corruption contre lui.

L’affaire remonte à 1999, l’époque où Zuma était vice-président. Les accusations portent sur un gros contrat d’armement signé en 1999 avec plusieurs sociétés, dont le géant français Thalès. Il est soupçonné d’avoir reçu en échange de la signature de ces contrats, un dessous de table d’un montant de 4,2 millions d’euros.

Or, peu avant les élections de 2009, le parquet général de l’Afrique du Sud a levé les charges pesant contre Zuma en annonçant que les accusations étaient fondées sur des motifs d’ordre politique.

Selon Sky News, depuis l’élection de Zuma, le plus grand parti d’opposition, l’Alliance démocratique, tente de relancer les poursuites judiciaires contre lui et c’est ainsi qu’en 2016, un tribunal de Pretoria a statué que l’abandon des charges pesant contre le président n’était raisonnable.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV