Le ministère iranien de l’Agriculture et le Haut Conseil français de la coopération agricole ont signé des notes d’entente sur les graines oléagineuses, ainsi que sur le transfert et le développement du bétail.
Selon l’IRNA, la cérémonie de signature des documents de coopération agricole entre l’Iran et la France a eu lieu en présence des ministres iranien et français de l’Agriculture dans la ville de Clermont-Ferrand.
Les deux parties ont signé quatre documents de coopération agricole.
La délégation accompagnant le ministre iranien de l’Agriculture, Mahmoud Hojjati, s’est rendue à Paris après la fin de la deuxième partie de la réunion du comité conjoint irano-français et un déjeuner de travail avec son homologue français Stéphane Travert.
Invité d’honneur du 26e Sommet de l’élevage, l’Iran est arrivé en Auvergne avec une délégation de 150 personnes dans le but de renforcer les liens entre ces deux pays avec une forte tradition d’élevage.
« L’Iran est un pays avec une forte tradition d’élevage surtout concernant les petits ruminants, c’est-à-dire les ovins et les caprins. Les viandes de poulet, de mouton et d’agneau sont très prisées dans ce pays musulman. De plus, c’est un pays riche. Depuis la fin de l’embargo en 2016, ils ont la volonté de s’ouvrir aux technologies étrangères ; il ne faut pas que la France rate le train », précise Benoît Delaloy, le responsable international du Sommet de l’élevage.
Dans un contexte de stress hydrique et de grosses pressions environnementales, l’objectif premier des Iraniens est d’améliorer la productivité de leurs animaux tout en ayant moins de bêtes. Une raison pour laquelle la délégation s’intéresse particulièrement à la ferme de Fedatest, situé à Mazeyrat-d’Allier (Haute-Loire), puisqu’une visite était prévue jeudi.
« Cela fait trois ans que nous sommes en contact avec eux, explique Jean-Luc Chauvel, président de Fedatest. Leur principal objectif est d’augmenter la productivité de leurs troupeaux avec moins d’animaux. Sur 80 millions de petits ruminants, ils veulent baisser de 30 % rapidement pour diminuer la pression du pâturage sur leur environnement. Ce qu’ils cherchent en venant chez nous, ce sont des conseils sur la gestion de leur population pour mettre en place des schémas de sélection, mais également de faire du croisement industriel afin d’améliorer le rendement carcasse des agneaux. »
Avec Lamontagne.fr