Le gouvernement français envisagerait d’introduire les interdictions de manifester dans le droit commun. Il viserait prioritairement des individus faisant déjà l’objet d’un signalement pour des faits de violence.
Cependant, un tel dispositif n’est permis que par l’article 5 de la loi relative à l’état d’urgence, qui autorise le préfet à « interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté » ainsi qu’à « interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics ». Son introduction dans le droit commun serait donc une nouveauté de taille.
Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, s’exprime à ce sujet.