Les partisans de l’indépendance catalane ont manifesté, vendredi 29 septembre, leur mécontentement suite à la décision du gouvernement central espagnol ayant ordonné l’arrêt de la tenue du référendum sur l’indépendance de cette région du nord-est du pays.
Les autorités centrales espagnoles ont saisi des millions de bulletins de vote, interpellé des dirigeants séparatistes et déployé des milliers de renforts en Catalogne. Les partisans de « Si » à l’indépendance de cette région ont commencé, vendredi 29 septembre, à occuper les bureaux de vote en guise de protestation contre l’opposition de Madrid.
J-4 pour le référendum d’autodétermination interdit en Catalogne où la tension ne fait que monter. https://t.co/0buwjOofp8 pic.twitter.com/zdOtnUIz8k
— Press TV Français (@PresstvFr) September 28, 2017
Le pouvoir madrilène a qualifié d’illégale la tenue du référendum en question et déployé des milliers de policiers en Catalogne afin de l’empêcher.
Lors d’un entretien accordée à Reuters le président de la région de la Catalogne, Carles Puigdemont s’est attardé sur le sujet pour dire : « Tous les dispositifs nécessaires ont été déployés dans plus de 2.000 bureaux de vote pour que les Catalans glissent leurs butins dans les urnes. »
On a ordonné à la police de la région de la Catalogne de quitter, jusqu’à dimanche matin (et avant la tenue du référendum) tous les bureaux de vote.
Le scrutin sur l’indépendance de la Catalogne devrait avoir lieu le 1er octobre 2017.
Plus de 3.000 à 4.000 renforts policiers ont été dépêchés vers la Catalogne à travers l’Espagne.
Ces nouvelles forces de police se joindront 5.000 policiers civils espagnols qui étaient auparavant déployés en Catalogne. Plus de 17.000 policiers catalans y assurent le maintien de l’ordre.