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USA : la Chambre des représentants bloque les ventes d’avions de ligne à l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Airbus A321 arrive à Téhéran, le 12 janvier 2017. ©AFP

La Chambre des représentants des États-Unis a adopté le mercredi 13 septembre des mesures visant à bloquer les ventes d’avions commerciaux à l’Iran, malgré les avertissements de certains démocrates selon lesquels cela compromettrait l’accord international sur le programme nucléaire iranien.

Selon le journal The Hill, le représentant Peter Roskam a proposé deux amendements au budget 2018 du gouvernement, qui interdisent expressément l’utilisation de fonds pour autoriser des transactions financières portant sur des ventes d’avions et empêchent le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control) de délivrer des permis autorisant les ventes d’aéronefs.

Roskam a déclaré que les États-Unis devraient s’abstenir de vendre des avions à l’Iran, en accusant ce dernier d’avoir utilisé des avions de ligne pour transporter des armes et des troupes.

Les deux amendements de Roskam ont été adoptés par un vote à main levée. Les mêmes amendements proposés par Roskam avaient également été adoptés dans le cadre d’un projet de loi sur le budget l’année dernière mais n’étaient pas devenus des lois.

La Chambre a en outre passé une loi distincte en novembre dernier pour bloquer les ventes d’avions à l’Iran, mais celle-ci n’a jamais été votée au Sénat.

Ali Velayati, président fondateur et président du conseil d’administration de l’Université Azad islamique, a aussitôt réagi à cette nouvelle décision des États-Unis. « Ces amendements montrent à quel point les États-Unis et les pays alliés sont indignes de notre confiance. La République islamique d’Iran n’a vraiment pas besoin des avions américains pour mener à bien ses projets. Depuis la Révolution islamique, les Occidentaux ont toujours cassé du sucre sur notre dos. Alors on s’y attendait un peu », a-t-il expliqué.

« Nous pouvons très bien satisfaire nos besoins sans l’aide des États-Unis, aussi bien sur la scène internationale que nationale. Nous n’avons aucune raison de les craindre, même s’ils utilisent des leviers de pression », a-t-il ajouté.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV