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Les effets inverses du blocus du Qatar, selon le Royaume-Uni

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Boris Johnson appelle à une désescalade des tensions entre le Qatar et l’Arabie saoudite. ©Getty images

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson ne cache pas son désenchantement devant les « effets inverses » qu’a eus le blocus du Qatar par l’Arabie saoudite.

Dans une interview avec la radio BBC, Boris Johnson a qualifié d’intempestif le conflit entre le Qatar et l’Arabie saoudite, assurant que son pays ferait tout pour réduire les tensions existantes.

Évoquant le renforcement des relations du Qatar avec l’Iran, il a déclaré que les sanctions imposées à Doha par ses adversaires avaient eu des « effets inverses ».

Le Qatar est géographiquement isolé par la fermeture de ses frontières terrestres et maritimes depuis que l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, l’Égypte et les Maldives ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha. Au point que l’Iran, allié dans ce conflit, a envoyé à Doha, la capitale du Qatar, cinq avions-cargos remplis de denrées alimentaires et de vivres frais, le 11 juin dernier.

Ils accusent Doha, proche des Frères musulmans, de soutenir certains groupes fondamentalistes mais aussi l’Iran chiite, provoquant ainsi la plus grave crise diplomatique dans le golfe Persique depuis des années.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV