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Égypte : le Parlement approuve la rétrocession de deux îles à Riyad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Tiran (au-devant) et les îles Sanafir (au fond) dans le détroit de Tiran entre la péninsule du Sinaï égyptien et l'Arabie saoudite vues d'un avion. ©AFP

Le Parlement égyptien a approuvé mercredi 14 juin, un accord controversé prévoyant la rétrocession de deux îlots de la mer Rouge à l'Arabie saoudite, ont indiqué la télévision d'État du pays et un parlementaire.

Le vote du Parlement en séance plénière doit encore être validé par la signature du président Abdel Fattah al-Sissi, critiqué pour avoir accepté de remettre des îles de Tiran et Sanafir au gouvernement saoudien. La justice a été saisie pour se pencher sur la légitimité de l'accord signé en avril 2016.

Mardi, une commission parlementaire avait approuvé l'accord, à l'issue de trois jours de débats mouvementés, durant lesquels des députés de l'opposition ont interrompu les séances en scandant des slogans dénonçant la rétrocession des deux îlots.

Le gouvernement égyptien avait annoncé en avril 2016 la rétrocession à Riyad de ces deux petites îles inhabitées de la mer Rouge, soulevant une vive controverse et déclenchant des manifestations contre le régime du président Abdel Fattah al-Sissi.

Les deux camps s'affrontent devant les tribunaux et plusieurs jugements contradictoires ont été prononcés par la justice sur cette rétrocession. Le dossier est maintenant devant la cour constitutionnelle.

Ce vote intervient alors que la plus haute Cour administrative d’appel d’Égypte avait émis en janvier dernier un verdict définitif confirmant que les îles de Tiran et de Sanafir sont égyptiennes.

Dans la soirée de mardi, des dizaines de journalistes ont manifesté contre l'accord sur les marches de leur syndicat, dans le centre du Caire, avant que la police n'intervienne pour les disperser, a indiqué à l'AFP un haut responsable du syndicat, Gamal Abdel Rehim.

Plusieurs journalistes ont été brièvement interpellés avant d'être relâchés.

 

Source AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV