Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé avoir demandé la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies sur le massacre des civils à Mossoul en Irak par les avions de combat de la coalition pro-américaine.
« Je ne crois que sans avoir écouté nos propositions ni évoqué certaines questions fondamentales, le Conseil de sécurité des Nations unies puisse prendre une position unanime au sujet de ce qui s’est passé à Mossoul », a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, cité par ITAR-TASS.
« Malheureusement, les États-Unis n’ont pas pu établir une distinction entre les “opposants modérés” et les terroristes », a déploré Lavrov, avant d’ajouter : « Nous devons former un front uni face au terrorisme, et ce avec la coordination du gouvernement syrien. »
Cité par Sputnik, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, estime que la réaction de l’Occident suite à l’interpellation pour infraction administrative de centaines de personnes lors d’une manifestation non autorisée à Moscou témoigne de la politique du double standard des pays occidentaux.
« Vous parlez de la réaction du public, mais moi, franchement parlant, je n’ai entendu que la réaction des fonctionnaires dans plusieurs capitales européennes, ainsi qu’à Washington. Alors, quand les mêmes événements provoquent des réactions différentes, l’idée des fameux doubles standards vient de nouveau à l’esprit », a commenté le ministre russe des Affaires étrangères, a poursuivi Sputnik.
Et d’ajouter : « Je ne me rappelle pas que quelqu’un se soit fait du souci, au moins en public, en raison des décisions prises récemment en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche, où les autorités ont tout simplement interdit de tenir certaines réunions. Et personne ne s’est inquiété à ce sujet, personne n’a rien dit. »
Lors de sa rencontre à Moscou avec son homologue italien, le ministre russe des Affaires étrangères s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes tous inquiets à cause de ce qui se passe non seulement dans l’est de l’Ukraine, mais aussi à travers ce pays. La Russie s’attend à ce que ses partenaires européens poursuivent pleinement le processus de l’application des accords de Minsk. »