La « Semaine contre l’apartheid israélien » a provoqué la colère de Tel-Aviv.
L’ambassadrice israélienne en France, Aliza Bin-Noun, a demandé aux maires du pays de s’opposer à l’organisation de la Semaine contre l’apartheid israélien dans leurs villes.
La Campagne BDS France a prévu, l'organisation à partir du 7 mars, de la « Semaine contre l'apartheid israélien », dont la thématique cette année sera : « 100 ans de colonisation, 100 ans de résistance populaire pour l’instauration de la justice », qui rappelle la Déclaration Balfour de 1917.
Aliza Bin-Noun a déclaré au Jerusalem Post que l'ambassade israélienne agirait sur deux plans contre le mouvement BDS : en délimiter les activités tout en essayant de promouvoir la version israélienne de cette action.
Plusieurs événements sont attendus durant la semaine allant du 6 au 18 mars dans les universités de différentes grandes villes de France telles que Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Lille, Toulouse, Grenoble et Rennes, ainsi que de plus petites localités comme Saint-Nazarine. Ces cérémonies devront commencer avec un séminaire à l’Université Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis) où sont au rendez-vous deux activistes du mouvement BDS.
Des initiatives semblables se déroulent chaque année, en mars et en avril, aux États-Unis, en Europe, en Afrique, surtout en Afrique du Sud. En 2016, des cérémonies semblables ont eu lieu dans 225 villes dont la première édition a eu lieu en 2005 au Canada.